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Une amitié naissante au rythme des vagues ft Sehun

Ecrit le Mer 26 Fév - 15:44
Yulliah
Yulliah
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Classe Lumière

Une amitié naissante au rythme des vagues ft Sehun







16ème jour de la Lune du Serpent Taciturne, An 1047


Yulliah le savait éperdument. Son ouïe devait être l’une des meilleures de toute la ville, alors un son aussi grossier ne pouvait pas lui échapper. Le son émit par le sol en pierre crissant sous des pas précipités. Ils étaient d’ailleurs bien assez lourd pour couvrir les siens.
Sa future victime étant bruyante, il ne prit même pas la peine de se faire discret et continua tranquillement sa poursuite. Tournant au coin d’une rue éclairée par la lune pleine, le petit marqué Ulfhedin prit le temps d’observer l’astre éclatant. Il pouvait bien prendre ce luxe, sa mission était quasiment remplie.

Le silence de la nuit était entrecoupé par le chant de la mer, mélodie des vagues s’abattant contre l’immense rocher où repose tout Yrsaïl. Tout le monde ne profitait pas de la nuit pour se reposer… En réalité, à cette heure-ci, seuls les enfants foulaient leurs draps. Pêcheurs et commerçants festoyaient jusque tard le soir, les gardes faisaient leur ronde entre deux passages à une taverne, et… Ceux comme Yulliah pouvait laisser libre cours à leurs pulsions.

«  Haa !! Ha ! C’est… C’est pas vrai !! Il… Je l’ai semé ?! »

Bien sûr que non. Yulliah était loin d’être endurant, mais il avait apparemment toujours plus d’énergie que cet homme légèrement en surpoids. Il le suivait depuis à peine quelques dizaines de minutes, rien d’extraordinaire. Il avait même pu prendre le temps d’admirer le paysage idyllique de la mer colorée par les rayons lunaires. Il avait également pu écouter certaines conversations venant de fenêtres mal fermées, ou d’habitants des rues nocturnes. Vraiment, pour cette mission, supprimer un traître aura équivalu à se promener, admirer, profiter des températures plus douces qu’en journée. Fort heureusement, parce que contrairement à ce que beaucoup pensaient, il s’ennuyait à mourir pendant ces exécutions. Il n’y avait aucun challenge, ses victimes n’étaient que des brutes, des ennemis ou des traîtres, n’ayant pas même assez le niveau pour subir ses assauts pendant 5 minutes.

La seule raison pour laquelle Yulliah restait à Yrsaïl pour ce travail, c’était son père. Pas son géniteur, mais celui qui l’avait recueilli, éduqué, et élevé. Tiltet. Il lui donnait des choses à faire, ce qui le maintenait, mais rien de très… Palpitant. Parfois, quand le petit marqué réfléchissait, il avait l’impression d’être comme un cocon vide… Sans chenille à l’intérieur pour devenir papillon. Il n’avait réellement aucun but depuis son arrivée en ces lieux, et ça finissait par lui peser. Etrange hein ? Qu’une personne comme lui soit capable de ressentir quelque chose. Même son père en doutait fortement.

« Bien ! Il faut en finir, il ne faudrait pas qu’il atteigne son but tout de même~ »

Après avoir sourit pour lui-même, il jeta un dernier coup d’œil à l’immense étendue d’eau, avant de sauter du toit sur lequel il se trouvait. Depuis le début de sa course, il se contentait de trottiner tranquillement de toit en toit, ses mains profondément enfouies dans ses poches. Rien de moins compliqué dans une ville comme Yrsaïl. Les bâtiments étaient assez proches les uns des autres et des remparts finissaient de protéger la ville, car les rochers n’étaient plus assez hauts en comparaison à certaines bâtisses.
Atterrissant souplement sur la pointe de ses pieds, Yulliah décida de piquer un petit sprint, sans y aller à fond, se fiant à son odorat et son ouïe pour retrouver sa future victime. Il se trouvait dans un cul-de-sac, prêt à ouvrir une porte qui le mènerait sans aucun doute dans un nid. C’était l’une de ses maisons qui abritaient des entrées vers les égouts de Yrsaïl. Légèrement comparable aux grottes Chugo pour leur nombreuses galeries complexes, elles abriteraient certains repères de la pègre. Yulliah les connaissaient plutôt bien maintenant, à force de devoir s’y rendre pour rejoindre son père, au travail.

« Tac… Tac… Tac… »

Les talons des chaussures du jeune mâle résonnaient froidement dans l’allée. Le plus vieux des deux, paniqué à l’idée de ne pas s’être débarrassé de ce type, et de l’avoir mené chez lui, rangea précipitamment la clef au fond de son sous-vêtement, persuadé que l’endroit choisi découragerait en partie le Bourreau. Il le tuerait, mais… Peut-être qu’il épargnerait sa famille ? Haha… Il était pathétique, ce gamin était bien trop cruel pour…

« Tchalc. »

Réfléchir à comment éviter une fin tragique l’avait finalement précipité tout droit vers celle-ci.

« On n’a pas idée de partir en pleine réflexion sans faire attention à ce qui se passe autour de soi, monsieur. Ahh… J’en ai sur le visage… Zut. »

L’homme qui avait encore ses mains agrippées à son pantalon, s’écroula bruyamment sur le sol poussiéreux, juste à côté du pas de la porte qu’il avait désespérément cherché à atteindre, sa poitrine trouée d’une cavité assez importante à l’emplacement où se trouvait son organe vital. Yulliah avait en l’espace de quelques micros secondes, utilisé l’une de ses lances des ombres pour le transpercer de part en part. Il rangea son tome dans le petit sac qu’il portait en bandoulière, essuya sa joue avec le bandeau qui retenait ses cheveux, puis fourra la boule de tissus tâchée de rouge dans l’une de ses poches.

« Hum… Le temps presse. »

Il avait encore à effacer l’existence de deux femmes, et il avait besoin de dormir un peu. Le sommeil était important dans son métier. Et puis le lendemain, après s’être exercé à la magie, il devra suivre son père en déplacement aux abords d’Yrsaïl pour… affaires.
Ainsi, le Bourreau Papillon frappa encore cette nuit, et rajouta à son palmarès de victimes, un homme, sa femme et leur jeune fille. Une famille de pêcheurs officiellement, et officieusement, des traîtres à la Famille de Tiltet, qui souhaitaient vendre des informations à une organisation ennemie.

Le lendemain . . .

L’après-midi était bien entamée lorsque Yulliah revint de la basse Yrsaïl. La ville n’était pas très grande, mais haute. Ainsi, pour la parcourir, il fallait surtout gravir des marches ou des pentes.

« Quel soleil aujourd’hui… »

Le petit marqué se perdit, comme bien souvent, dans ses pensées, assit négligemment sur le toit d’une taverne, à l’ombre d’un mur de pierre. À cette heure-ci comme à n’importe quelle autre, les alentours se révélaient être assez bruyants. Pas assez pour insupporter Yulliah, mais plutôt pour attiser sa curiosité. Certes, les villageois qui ne connaissaient pas ‘’La famille’’ ne comprenait pas du tout le crime qui s’était déroulé la veille, et les rumeurs allaient bon train. D’autres, plus aux faits des ragots concernant la frontière s’étendaient en long et en larges sur ce qui se disait à propos de la semi ouverture des frontières d’Uxy et Nael et des lois en construction.

« Intéressant… »

Tout en murmurant, et en écoutant attentivement ceux situés en contrebas, il laissa son regard sombre vagabonder d’une personne à une autre sans qu’aucune n’attire son attention. Il n’avait pas de travail pour les prochains jours, et son père allait sans doute être bien trop occupé arraché aux quatre coins d’Yrsaïl.


Halloween
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Une amitié naissante au rythme des vagues ft Sehun

Ecrit le Jeu 12 Mar - 19:21
Sehun
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Une amitié naissante …






L’air sur le mât du bateau était agréable. Tu laissais pendre tes pieds, alors que tout le monde se remplissait la panse dans la « cantine » du navire, toi, tu n’avais envie que de tranquillité. Tu ressentais le besoin de t’évader un peu, tu étais légèrement fatigué de ton récent voyage, même si ton cœur en était devenu plus léger. Le festival d’été de Katara avait été une expérience unique, durant laquelle tu avais pu rencontré du monde, de nouveaux points de vue. Tu avais pu mettre tes talents de coiffeur en avant avec le stand de coiffure que tu avais sauvé de la dépression, et tu y avais rencontré Eirwen qui s’était pris au jeu. Tu l’avais coiffé comme toi, d’une longue natte, le contraste avait été présent cependant avec son épaisse crinière blonde. Elle devait prendre un peu plus soin de ses cheveux si elle voulait être encore plus belle, mais tu t’étais dit que la beauté d’Uxy était quelque chose de différent de là d’où tu venais. Tu te perdis dans tes pensées, flottant lentement avec le flot des vagues, tu continuas de laisser tes souvenirs affluer, comme une douce chanson chaleureuse. Tu te laissas alors bercer par la sensation que tu avais éprouvé en rencontrant le Saumon de Tharas, près de l’eau, avec ses cheveux d’un bleu sublime, d’une longueur toute aussi sublime, avec sa magie extraordinaire, pas moins sublime que le reste. Tu ne pouvais expliquer vraiment comment tu avais fini par penser à Saumon, parce qu’en réalité, votre rencontre avait été banale, tu avais été toi-même mais sa présence avait été … étrange. Ce n’était peut-être pas le mot adéquate, mais tu ne comprenais pas vraiment ce qu’il s’était passé.

Levant les yeux vers le ciel bleu azur, ce dernier te ramena directement à Tharas, où tu t’étais allongé, où tu avais profité de ta liberté en ne faisant rien. Tu avais recousu tes vêtements, tu t’étais lavé, tu avais doucement séché sous la douce chaleur du soleil, avec une compagnie relativement plaisante. En soi, c’était sûrement un moment de quiétude complète. Il avait été difficile de t’en tirer, et ces derniers temps, tu étais dans la lune, tu semblais comme … Ailleurs. Après quelques heures passées au vent, tu descendis enfin de ton perchoir, pour aller fouiller dans les caisses de nourriture quelque chose à te mettre sous la dent. Le temps avait défilé si vite que tu en avais oublié de manger. Ton ventre grognait la famine à présent, il te fallait remédier à cela. D’un pas nonchalant et léger, tu te dirigeas vers le fond du bateau, et tu commenças à fouiller dans un des sacs. Quelque part dans un coin sombre, tu croisas le regard vitreux de Petrushka, tu la saluas d’un sourire, planquas des pommes dans tes poches et ressortis aussitôt afin d’aller embêter ton précieux Capitaine. Avec ton sourire de peste, tu te dirigeas vers son balcon. Passer par la porte, quelle idée !

Tu te faufilas, et comme toujours, la petite fenêtre était ouverte. Tu entras par là pour remarquer qu’il était assoupi sur son divan de Prince. Tu t’approchas sur la pointe des pieds, et une fois près de lui … « ON EST ATTAQUES ! » Il se leva d’un bond, cherchas des yeux sa lance, réagissant au quart de tour, avant de te fixer d’un air ensommeillé et incrédule. Tu savais qu’il ne dormait pas beaucoup, pour le bien de ses petits pirates adorés, mais tu ne pouvais t’empêcher de le faire sursauter. Ses réactions étaient juste trop drôles. Tu te forças à ne pas rire, à prendre l’air le plus sérieux du monde, comme si tu n’avais pas crié à ses oreilles à l’instant même. « Woon, ça va ? » Tu levas un sourcil, et il se demandait sûrement si tu mentais. Et puis après quelques secondes seulement, tu éclatas de rire en faisant le tour de la pièce en courant, pour éviter la mort. Tu te marrais comme un phoque sur une banquise, alors qu’il s’arrêtait pour reprendre son souffle. « Quand est-ce que tu vas arrêter de me faire peur ! Espèce d’imbécile ! » Tu fanfaronnais dans la pièce en sifflant, content qu’il ait frôlé la mort. Cela avait toujours son petit effet. « Woon ! Capitaine Ingrat ! T’as quelque chose pour moi, pas vrai ? »

Il soupira, et se posa sur son siège royal avant de se masser les tempes. « Oui, je voulais te voir tout à l’heure, mais tu avais l’air d’avoir besoin de solitude. Je savais que tu viendrais me voir quand tu aurais fini de réfléchir. » Tu fis une mine boudeuse, et pris la place sur son divan de Prince. « Ouais … » Il te regarda, soucieux de ce que tu pouvais bien penser en ce moment, mais tu lui adressas un sourire avec un signe de tête. Comme pour lui dire qu’il ne devait pas s’inquiéter, que tu lui parlerais le moment venu. « La mission que j’ai à te confier peut attendre, donc si tu as besoin de te reposer … » Tu le coupas directement. « Non. » Il acquiesça bien malgré lui et t’expliqua la tâche qui t’incombait. « Un contact d’Yrsaïl trempe dans des choses louches. J’ai besoin que tu te renseignes, et que tu livres un paquet pour moi. » Un nouveau signe de tête de ta part, et une heure plus tard, tu étais paré à partir.

Le Leviathan n’étant pas si loin de la ville de pêche, tu ne mis pas longtemps avant d’arriver sur la terre ferme. Tu n’avais pas eu l’occasion de réellement visiter cette ville, et pourtant, elle semblait t’appeler à faire du lèche-vitrine. Tu croquas une pomme et avanças dans la ville, un sac en tissu sur ton dos pour garder ton objectif en tête. Avant toute chose, livrer le colis, ensuite se balader et récolter les informations pour Kuraken.

Le soir arriva rapidement, la journée avait été très peu productive, mais au moins, ton sac s’était allégé. Tu avais pris une chambre pas trop chère dans une taverne, et tu avais déposé tes affaires derrière la brique d’un mur mal entretenu. C’était sans doute pour cela que tu aimais particulièrement les endroits peu coûteux, tu avais la chance d’avoir des cachettes secrètes sans pour autant en faire toi-même. Woon qui avait suggéré de te reposer avant de partir avait eu raison quelque part, tu avais dormi comme une masse pendant presque douze heures d’affilée. C’était compliqué pour toi de trouver du temps pour dormir, mais quand tu le faisais, tu ne faisais pas semblant. C’était déjà l’après-midi quand tu descendis de ta chambre en annonçant que tu resterais quelques jours ici au maître de maison. Il te sourit, comme enchanté que tu ne te plaignes pas des conditions, de l’état du lit ou des murs et sols. Tu t’en fichais, tu avais vécu à la rue pendant des années, un lit grinçant ou des insectes courant partout ne te dérangeaient plus après ça. Déambulant dans les rues sans but précis, tu laissas ton ventre te mener dans les ruelles animées, près du port, là où les odeurs de poissons divers et variés se mélangeaient. Tu ne savais pas trop par quoi tu devais te laisser tenter, tu bavais déjà, rien qu’à sentir les odeurs des épices et des grillades.

Halloween
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Une amitié naissante au rythme des vagues ft Sehun

Ecrit le Dim 15 Mar - 20:49
Yulliah
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Classe Lumière

Une amitié naissante au rythme des vagues ft Sehun







Alors comme ça, il y aurait un projet de construction d'une... Académie inter-nation ? Amusé au plus haut point, il éclata doucement de rire, tandis que sa queue et ses oreilles de Ulfhedins s'agitèrent. Il se souvenait vaguement des restes de la guerre, lorsqu'il avait quitté les Grottes Chugo. La haine futile sur les visages... Toutes les espèces qu'il avait rencontré jusqu'à présent avait ce côté égoïste...
Alors sans doute que Uxy et Nael allait faire la paix, mais pour combien de maigres années ? Lui n'avait pas participé aux conflits, mais ceux qui les avait vécu devait déjà savoir que la fin de la trêve n'est qu'une question de temps.
Mais... Si ça l'intéressait, car sa curiosité s'en retrouvait piquée, il ne se sentait absolument pas concerné. Il n'appartenait ni aux humains, ni aux Ulfhedins, il n'était pas plus Uxiyen que Naelite... Il... se trouvait être un élément totalement extérieur, et il avait l'intention de le rester. La seule chose qui pourrait le faire changer d'avis, serait peut-être un évènement ou une personnes assez... Intrigante, assez important pour le pousser à aller à l'encontre de ses principes.

« Peut-être, peut-être pas. »

Le monde était assez fade, et cette chimère de trouver quelque chose d'assez stimulant commençait à s'estomper avec le temps.
La faim tiraillant doucement ses entrailles, il se décida à s'extirper de son petit coin à l'ombre du soleil cuisant. Son regard à l'affût, son attention fut accrochée par une silhouette peu commune. Les vêtements étaient certes plus proches de ce que portait le peuple de Yrsaïl, mais, les couleurs...

« Noir, tout comme moi. »

Contrairement à ses compatriotes qui portaient plusieurs couleurs, allant du jaune, au rouge, en passant par le vert et le bleu, lui... Ne mettait que des tenues sombres. Comme en ce jour, il portait un pantalon noir mais léger, un haut proche du corps tout aussi funèbre allant jusqu'à ses poignets... Et ses chaussures ne faisaient pas exception. Non,  même sa sacoche comportant un emplacement pour son tome de magie noire, même elle était noire... Quoique. S'il devait être pointilleux, les seuls éléments de sa tenue n'étant pas sombre, étaient son bandage tout autour de son front, et ses boucles d'oreilles turquoise.
Un peu plus amusé par cette silhouette sortant de l'ordinaire, il n'en fut pas plus intrigué. Après tout, Yrsaïl se trouvait sur la côte, non loin de Khor et encore moins de Uzuri. Alors les étrangers ça ne choquait pas. Ce qui aurait pu surprendre, peut-être, aurait été des visiteurs uniquement intéressé par le tourisme. Il fallait tout de même traverser le désert pour arriver à ce gros rocher...


Flash-Back


Le petit marqué Ulfhedin soupira doucement, tandis qu'un enfant, plus grand et plus fort, lui marchait sur le visage. Son visage était ensanglanté, et plutôt douloureux. Rien de très grave. Il ne s'agissait que de quelques bosses. Et il y était habitué. Il devait avoir aux alentours de... 6 ans ? Peut-être. Il ne se débattit pas, et attendit que le groupe de trois jeunes Ulfhedins finisse de passer ses nerfs. Ce qui arriva bien vite. Ils le détestaient et aimaient lui taper dessus, lui le sang-mêlé bizarre, dérangeant, tueur de sang froid. Il ne parlait que très peu à cette époque... Et ce que ces petits haïssaient encore plus que sa personne, c'était qu'il ne réagisse pas, et devienne une poupée molle et sans volonté sous leur petits poings de louveteaux. Yulliah ne réagissait pas plus face aux crocs et aux griffes. Et il ne répondait jamais. Personne ne comprenait pourquoi, pas même le petit marqué.
Il trouvait juste que... Répondre serait vain. Est-ce que ça allait les stopper ?... Non.  Est-ce que les stopper lui apporterait quelque chose ?... Non. Il était en vie, mais rien ne l'animait. Rien ne lui faisait envie. Les petits animaux qu'il avait torturé pour étudier, il l'avait tout simplement fait pour apprendre la physiologie animale de ces mammifères. Il n'avait d'ailleurs pas compris ce que les adultes lui avait reproché à ce moment là. Lorsqu'on lui avait demandé s'il aurait aimé qu'on lui fasse la même chose, sa réponse les avait tellement désappointé, qu'ils laissèrent tomber les réprimandes.

« ça me serait égal, faites le si vous le voulez. »

Seul après son tabassage quotidien, il alla dans son repaire secret, situé loin des grottes habituellement fréquentées, et il y continua son étude de ce qu'il saura plus tard être de la magie noire. Il n'avait jamais eu de couvre feu, car son père veillait juste à ce qu'il ait de quoi manger pour ne pas mourir de faim, mais rien de plus. Il n'était pas plus intéressant qu'un ver à ses yeux. Et ça aussi, il s'y était habitué...

Fin Flash-Back


«Ahh... Le bon vieux temps. »

Bien décidé à se trouver de quoi se mettre sous les crocs, il quitta son perchoir souplement, et en quelques micros secondes. ça avait été si discret et silencieux que personne ne se rendit compte de rien. Bien sûr, le marché de grillades, de poissons et autres mets typique de la ville, tout cela avait contribué à détourner l'attention des badauds et clients des petits baraquements.

« Hm... Aujourd'hui...»

Il allait prendre du poisson. Et il connaissait le meilleur vendeurs de poissons grillés de tout Yrsaïl. Une chance, il était non loin de sa place de ce jour-ci. Tout en observant autour de lui, Yulliah se rendit au fameux stand, et commanda deux brochettes de poissons marinés et épicés. L'homme était une connaissance de son père, et il l'appréciait. Son père, pas lui. Mais de son affection découlait du respect, et c'est uniquement pour cette raison qu'il fit une petite ristourne au jeune mâle.
Après avoir payé, et croquant déjà dans l'une de ses brochettes, il commença à gravir quelques marches, pensivement, appréciant le souffle chaud de sa ville. En attendant le retour de son père, il n'avait vraiment rien d'intéressant à faire...



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Dernière édition par Yulliah le Ven 27 Mar - 13:34, édité 1 fois

Une amitié naissante au rythme des vagues ft Sehun

Ecrit le Jeu 26 Mar - 13:05
Sehun
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Une amitié naissante …






Tes pas légers se laissèrent embarquer par les odeurs des divers stands. Pour être tout à fait honnête, tu ne savais même pas par où commencer. Tu n’avais pas vraiment l’habitude de te balader ici. Ton nez à l’affût de la meilleure odeur pour manger quelque chose, tu continuais de regarder un peu partout, ta curiosité piquée par toutes ces couleurs. Cette ville portuaire était le nid de la pêche, tu n’avais jamais vu ça. C’était très différent de Khor, ou bien de Reytel, où là-bas, c’était les plantes de toutes sortes qui étaient Reine du village. Tu avais envie de rentrer au bercail, l’envie de revoir ta mère te prenait par les sentiments parfois. Ton regard s’arrêta sur un enfant, qui réclamait de la nourriture à sa mère, qui le regardait avec ses yeux maternels. Le parfait exemple à suivre. Elle tenait au creux de sa main une bourse remplie, qu’elle n’hésita pas, quelques secondes après la demande de son enfant, à fouiller pour acheter quelque chose à manger. Riche, mais bienveillante. Tu n’allais pas la voler, non. En t’approchant un peu plus des immenses pontons de bois, tu t’éloignais de plus en plus des marchés et des odeurs de poissons, pour t’arrêter sur les vagues calmes de la mer. Cela avait ce don unique de t’apaiser, rien qu’en regardant, rien qu’en sentant le sel marin. Tu te perdis quelques instants dans sa contemplation.

Puis des bruits de bagarre attirèrent ton attention. Des petits gamins battaient un autre enfant, du même âge sûrement. Tu ne savais pas pourquoi cela avait commencé, et quand, mais la victime ne se défendait même pas, comme s’il y était habitué. Comme si tout ceci, n’était que la continuité d’une chaîne sans fin. Tu continuas de regarder, les yeux dans le vide, bien que ceci te rappelait fortement ce que tu avais vécu étant plus jeune. Certes, tu avais une quinzaine d’années lorsque l’on t’avait pris pour cible, qu’on te criblait de coups, qu’on te crachait littéralement dessus, qu’on faisait de toi une marionnette de chair et de sang. Un petit frisson te déchira l’échine en pensant à ces heures passées à devoir prier n’importe quel Dieu, alors que ton corps se faisait meurtrir par des mains sales et rugueuses. Une lueur de haine traversa ton iris, ton corps s’élança comme par automatisme. Tes pieds se posèrent sur les rondins de bois, dont une extrémité s’enfonçait dans l’eau, et tu arrivas bien rapidement, en sautant, vers le petit groupe de gosses, quelques pontons plus loin. Un sursaut général te fit sourire, un rictus carnassier, effrayant.

« T’es qui toi ? » Tu t’avanças en silence, alors que le groupe laissait temporairement le pauvre petit corps en position fœtale sur le sol. Leur attention était dirigée vers toi, tu ne leur accordas qu’un maigre retour. « Hey mon p’tit gars, tu vas te laisser faire par ces gosses ? » Ses cheveux longs étaient sales, ils couvraient partiellement son visage, son regard d’un vert émeraude était tout simplement extraordinaire. Tu te rendis rapidement compte que c’était en réalité une petite fille qui venait d’être passée à tabac. Tu fronças les sourcils, tout en lui adressant un regard bienveillant. Tu t’accroupis devant elle, et posas ta main sur le haut de son crâne. Elle eut peur que tu la frappes à ton tour, mais ses yeux se couvrirent de larmes lorsqu’elle remarqua que ton geste était doux. Elle se redressa sur ses genoux, pour te regarder avec admiration « Pourquoi tu t’laisses faire ? » Elle essuya ses larmes d’un revers de la main. « Ils sont méchants … Et ils disent que je suis une bâtarde … » Tu haussas un sourcil et jetas un regard noir au petit groupe, qui apparemment, ne savait pas quoi faire. « Tu vas les laisser te traiter comme ça ? » Elle baissa les yeux, sans savoir quoi répondre. « T’es la seule à pouvoir dire si t’en es une. Même si tu dois utiliser tes dents, tes ongles, ou ta tête, tu dois te battre. Tu veux mourir ? » Bien sûr que non, elle ne voulait pas mourir, et tu le voyais dans son regard. Elle venait de reprendre son souffle, et elle te regardait maintenant avec une certaine détermination. Légère mais tu connaissais bien ce sentiment. Personne ne t’avait dit qu’il fallait répondre, tu avais pris cette décision toi-même. Bien qu’un peu tardivement.

Elle se leva alors, et fit face à la bande de moutards. « C’est fini, je ne vais plus me laisser faire ! » Un sourire victorieux étira tes lèvres alors, et la bande se retira en courant pour cette fois. Elle te regarda tellement fière d’elle, que tu en fus attendri. « Merci monsieur. » Tu ébouriffas ses cheveux, déjà bien sales et emmêlés. « Te laisse pas faire ! Le monde est cruel, mais tu dois te battre pour ce que tu veux d’accord ? » Elle acquiesça et sourit avant de te prendre dans ses bras. Tu n’étais pas habitué à ce genre d’élan d’affection, mais tu la laissas faire, parce qu’elle devait en avoir besoin. Tu remarquas qu’elle se retenait de pleurer, et tu étais toi aussi, fier d’elle. Oui, la vie était difficile, tu en avais fait les frais, mais aujourd’hui, ne vivais-tu pas un rêve ?

Après quelques minutes, elle avait retrouvé la forme, et proposa de t’aider à trouver de la nourriture. Ce qui te sauva, parce que tu n’avais toujours rien avalé depuis que tu étais sorti de ta chambre. Alors en écoutant son histoire, son enthousiasme et ses conseils, tu déambulas de nouveau à travers les stands. Tu avais quelques pièces, tu ne t’inquiétais pas du coût des grillades. Quelques mètres plus loin, des vêtements et accessoires en tout genre étaient exposés, alors en grignotant une brochette de poisson, tu y fis rapidement un tour. Tu réalisas quelques emplettes et te posas sur les marches d’escaliers dans une rue. La petite ne comprenait pas pourquoi tu avais l’air si joyeux après avoir dépensé ton or. Tu voulus commencer à lui expliquer des choses, mais tu entendis des pas se diriger vers vous. Tu levas la tête sur un homme aux oreilles canines sur la tête. Un Ulfhedin ici ? C’était plutôt rare, ils n’allaient pas souvent traverser le désert. Tu fronças un peu les sourcils, avant de lui adresser un sourire courtois. Tu connaissais beaucoup de loups des grottes, pour y avoir vécu quelques années, tu n’avais aucune amertume envers eux. Bien au contraire.

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Ecrit le Dim 29 Mar - 15:37
Yulliah
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Une amitié naissante au rythme des vagues ft Sehun







Le rôle de Nettoyeur qu’avait Yulliah au sein de La Famille perdait tout son sens lorsque le Chef partait en affaires sans lui. C’était rare qu’il ne puisse pas l’accompagner. En général, à chacun des déplacements de Tiltet, Yulliah se voyait obligé de le suivre, peu importait la destination. Uzuri, Khor… Ou même le désert. Les expéditions se faisaient plus rares dernièrement, pour une raison qui échappait au petit Marqué. Sans doute cette histoire de trahison. Dans ce genre de milieu, il n’y avait rien de choquant à ce que de mini guerres éclatent de temps en temps.
Mais ce n’était pas le problème de Yulliah. Il suivait son père adoptif lorsqu’il le voulait, et tuait, détruisait, lorsqu’il lui en faisait la demande. Ni plus ni moins. C’était une sorte de but que le Chef de l’organisation lui avait offert. Il n’avait rien de mieux à faire, et en contrepartie, il avait un toit, de la nourriture, et il jouissait d’une liberté totale. Rien ne l’obligeait réellement à rester et obéir, contrairement à ce que chacun pensait. Si un beau jour, quelqu’un, ou quelque chose le poussait à vouloir quitter ce nid, aucune attache ne l’en empêcherait.

Plongé dans ses réflexions presque vides d’émotion, bercé par le souffle chaud et vivifiant d’Yrsaïl, ses pupilles sombres se firent happées par un spectacle qui n’avait rien de surprenant. Il se trouvait dans la partie la plus proche de la Basse Yrsaïl, là où la criminalité était la plus élevée, et les soldats les plus absents. Entre La Famille et les nobles de cette ville, il y avait certains… Arrangements. Encore une fois, le petit Yulliah s’en fichait comme de sa première raclée. Elle ressemblait d’ailleurs sans aucun doute à celle qu’un enfant se recevait plus en contrebas. Encerclé par plusieurs autres petites têtes, blondes et brunes, piétiné sans aucune pitié.

« … Pathétique… »

Mais pas irrécupérable. Cet enfant pouvait très bien finir par mourir sous les coups, comme il pouvait se renforcer et choisir de ne plus se laisser faire. Comme il avait fait en choisissant de quitter les Grottes. Il avait compris que cet endroit ne lui apporterait plus rien, et il avait envie de découvrir de nouvelles choses. La peur de la mort n’avait et ne serait jamais son moteur. Parce que pour avoir peur de mourir, il lui fallait vouloir garder quelque chose de précieux. Et sans être suicidaire…

« La mort reste une fatalité. Quand elle ne peut plus être évité, il faut savoir l’accepter… »

C’était en tout cas ce qu’il s’était toujours dit. Tant qu’il pourrait se battre, survivre, découvrir, et tenter de trouver sa voie, il continuerait. Jusqu’à la fin.
Son ami, Noah, aimait bien l’appeler ‘’son petit chien’’ et contrairement à ce qu’une personne pourrait penser, Yulliah trouvait que ça lui correspondait bien. Il pouvait être fidèle si à son sens, cette relation lui apportait.
En voyant une personne intervenir pendant la correction de l’enfant, les oreilles du Marqué tiltèrent, et sa tête se pencha lentement sur le côté, pendant que ses petits crocs continuaient d’arracher la chaire grillée, délicieusement assaisonnée.
L’inconnu qu’il avait aperçu, un étranger vêtu avec une certaine extravagance, était celui qui avait décidé d’intervenir, créant une autre scène que Yulliah avait eu l’habitude d’observer. Tout ceux qui l’entourait devenait potentiellement des sujets d’étude et d’observation. Comme cette personne à la longue natte réglant le problème de l’enfant sans violence. Qu’un adulte protège un enfant, ça semblait être… Quelque chose d’instinctif. Etrange, car si les adultes qu’il a rencontré durant son périple, avant son arrivée à Yrsaïl, l’aidaient en échange d’une faible contrepartie, son propre géniteur ne ressentait pas ce besoin.

« Hm… »

Haussant les épaules sans aucun ressenti envers ce Ulfhedin, il continua d’observer tout en finissant ses brochettes.
L’inconnu avait maintenant l’enfant dans ses bras. Enfant qu’il reconnu comme étant une petite fille orpheline, élevée par ses grands-parents. Des personnes n’ayant pas de rapport avec La Famille, donc sans aucun intérêt à ses yeux.
Yulliah soupira doucement, puis détourna son regard sombre du spectacle qu’il ne trouvait plus intéressant. Au bout de quelques minutes, le groupe d’enfants qui s’adonnait à la rixe lui passa devant tout en s’exclamant sur l’incident qui avait eu lieu. Seul un enfant, encore sous le choc de s’être fait prendre sur le fait était silencieux et en arrière du petit groupe. Quand il croisa le regard du fils de Tiltet, il sembla le reconnaître et pâlit instantanément.

Oh. Yulliah le reconnu également. Il s’agissait d’un enfant faisant parti de l’entourage de la jeune fille qu’il avait tranchée la veille. Il lui sourit doucement, puis détourna son visage. Le groupe s’éloigna rapidement de lui et la foule se fit plus dense, le força à s’éloigner et descendre quelques marches.

Peut-être allait-il descendre plus en direction de la Basse Yrsaïl. Il savait que le Lieutenant en charge de cette zone ne l’aimait pas, et pouvoir ainsi fouler son territoire et le provoquer semblait être la meilleure occupation du moment.
C’est à cet instant, alors qu’il s’était déjà mis en chemin, que le tintement des bijoux attira son ouïe. Il l’avait déjà entendu et… D’après son odorat, il s’agissait du jeune homme qu’il avait déjà rencontré. Assit à ses pieds avec la petite fille marquée par les coups dont elle avait été victime un peu plus tôt. En croisant le sourire de l’inconnu, il répondit à son rictus par un semblable, puis salua la petite fille.

« Tu ne devrais pas tarder à rentrer, tes grands-parents doivent s’inquiéter ? »

Il avait déjà croisé ce jeune homme intriguant plusieurs fois. Il ne le connaissait pas, et maintenant qu’il y prêtait attention, une odeur flottait autour de lui. Comme… Une odeur de sang. Moins que lui, mais tout de même. Intéressant. Il se demandait aussi par quel moyen il avait pu arriver aussi aisément à Yrsaïl sans rencontrer de raid (les hommes des Lieutenants désignés à la récolte d’esclaves), avec tout cet argent et ces bijoux. Il avait également dû traverser la Basse Yrsaïl. Ou bien… était-il arrivé par la mer ?

Alors, pour tromper son ennui quasi permanent, il expédia la petite fille chez elle, sans oublier de lui donner quelques piécettes d’or. Peut-être que cette enfant finirait par réellement se retirer des griffes de son destin cruel ?
Généreux ? Non. Ou peut-être ? Il s’en contrefichait.

Il prit place là où la petite fille était plus tôt, et pencha son visage sur le côté.

« Je ne t’ai jamais vu par ici ? Et avec ta tenue, je suppose que c’est rare de ne pas se souvenir de toi. Nouveau à Yrsaïl ? Et tu es venu par la mer ? Ou par le désert ? »

Oh oui, il était curieux. Ce jeune homme n’était pas ordinaire, il le sentait.




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Une amitié naissante au rythme des vagues ft Sehun

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