Caractère
Timide. (Ayant toujours vécu aux côtés de sa famille sans vraiment quitter la maison, il n’a pas tellement eu l’occasion de parler à autrui. Il ne sait pas comment engager une conversation avec quelqu’un, et bafouille beaucoup. Pourtant, il a vraiment envie de se faire des amis, et sourit tout le temps lorsqu’on vient lui adresser la parole. Ce qui est généralement un exploit vu à quel point il est effacé, on le remarque à peine.) ≈ Accueillant. (Clients ou non, il s’avère très chaleureux avec n’importe qui, le sourire aux lèvres. Habitude ou non, lui-même ne le sait pas. Il ne se souvient pas avoir agi autrement que comme ça.) ≈ Généreux. (Quand il peut aider, il n’hésite pas à répondre présent. Il aime se rendre utile à quiconque à besoin d’un coup de main. Notamment ses parents qui le trouvent très serviable.) ≈ Altruiste. (Sans le vouloir, il a tendance à ressentir les émotions des gens autour de lui. Surtout qu’il s’avère particulièrement à l’écoute des problèmes, même si, par contre, il n’est pas bon conseiller pour les résoudre. Gérant mal ses propres émotions, il accumule les siennes et celles des autres. Forcément, elles finissent par déborder. Il pleure donc souvent. Mais c’est toujours l’attention qui compte.) ≈ Angoissé. (À cause de ce dernier point, il lui arrive aussi de paniquer facilement pour pas grand-chose. Il craint de faire une bêtise ou quelque chose de travers constamment, et se retrouve à toujours vérifier plusieurs fois chaque chose qu’il fait. Il a un peur du jugement des autres, même s’il ne s’en rend pas véritablement compte. Sauf que du coup, il est extrêmement nerveux.) ≈ Maladroit. (Et à force de vérifier, eh bien, il provoque justement l’inverse. Davantage de catastrophes se produisent alors qu’il avait très bien géré la première fois.) ≈ Naïf. (Sa notion du bien et du mal est très… pratiquement inexistante. Bien sûr, il sait reconnaître certains actes comme immoraux. Mais la base concrète de bien et de mal lui échappe.) ≈ Hésitant. (Il souhaiterait réussir à « prendre son envol » et quitter le cocon familial pour voyager un peu, et surtout pour retrouver son ami. Sauf qu’il est effrayé à cette simple idée et finalement, il passe plus son temps à se trouver des excuses pour rester.)

Story
Quel genre d’enfance as-tu eu ?
Banale, c’est le cas de le dire. Je suis né à Alessa, avec un père et une mère. Et j’ai toujours vécu à Alessa. Trois ans plus tard, j’ai eu une petite sœur adorable. Notre famille tient une petite boutique de fleurs et je les aide tous les jours à s’en occuper. On n’a jamais été très riche, et ce n’est pas vraiment notre boutique de fleurs qui va nous aider à ne plus l’être. Mais cette boutique, ma mère en hérite de génération en génération, donc voilà… moi aussi, je reprendrai la boutique dans quelques années. C’est ma vie, simple et normale.

Ayant toujours été avec mes parents, je n’ai jamais réellement eu l’occasion de sortir traîner dans la rue ou d’aller à l’école. Alors je n’ai pas vraiment d’amis, mais ce n’est pas bien grave, j’ai ma petite sœur avec qui je m’amuse beaucoup. En plus, avec ma peur de la foule, je crains de trop m’éloigner de la maison pour me perdre au milieu de tous ces passants et habitants de la ville… peut-être que je suis un peu trop paranoïaque… j’ai grandi maintenant, après tout…

Tiens, si, c’est vrai. J’ai eu un ami. Un garçon aux cheveux et yeux noirs. Je ne pense pas qu’il venait d’Alessa, sûrement d’ailleurs. Il est resté quelque temps ici après m’avoir rencontré en passant devant la boutique. Il m’a enseigné les bases de l’art de l’épée. Pourquoi ? Je ne sais pas trop… Il disait que ça pourrait m’être utile et que j’avais l’air plutôt doué pour ça… je lui avais demandé de rester. C’était mon premier ami, je voulais qu’il reste avec moi. Il m’avait promis qu’il resterait. Et pourtant, il est parti du jour au lendemain… je ne sais pas où il se trouve à l’heure qu’il est…

Pourquoi te spécialiser dans cette classe et ce type d’unité ?
À vrai dire, je n’ai jamais trop eu l’envie de me spécialiser dans quoi que ce soit… mes parents, eux-mêmes, n’ont jamais trouvé de quelconque utilité d’apprendre à se battre ou se défendre. Il faut dire que ça a toujours été plutôt calme dans la région d’Uxy… et puis, honnêtement, à quoi ça servirait à un futur fleuriste de savoir utiliser une arme ?

Tout ça pour dire que j’ai appris les bases de l’escrime purement par hasard lorsque j’ai fait la connaissance de mon premier et unique ami. Tout ce que je sais, c’est grâce à lui. Où est-ce qu’il a appris ça lui-même, il ne me l’a jamais dit. Maintenant que j’y pense, il y a beaucoup de choses qu’il ne m’a jamais racontées sur lui. Et beaucoup de choses que je ne lui ai jamais véritablement demandées non plus. Et désormais, c’est trop tard. Il est reparti qui-sait-où. Moi qui espérais qu’il reste… quoi qu’il en soit, malgré son départ, j’ai continué à m’entraîner de temps à autre à l’épée pour ne pas perdre la main.

Crois-tu en Kila ou en Soma ?
Je crois en Kila. Enfin, non, pas exactement. En vérité, je suis plutôt neutre. Les deux Dragons ont leur part de bien et de mal, leurs qualités et leurs défauts, leurs réussites et leurs défaites. Il n’y en a pas un meilleur que l’autre. Mais mes parents préfèrent que je dise que je crois en Kila car Uxy vénère Kila, donc je suis un peu… un mouton, on va dire. Ce n’est pas plus mal, j’évite d’attirer l’attention comme ça.

Quel est ton animal préféré ?
Les lapins. D’ailleurs, j’ai même mon propre lapin. Enfin, une lapine, plutôt. De la race angora, du coup, elle a limite plus de poils que de graisse. Elle est toute douce, quand sa fourrure ne s’emmêle pas au point d’avoir une quantité astronomique de nœuds, et est très câline. Beaucoup la comparent à une peluche… tandis que d’autres veulent la manger…

Ton menu préféré ?
Je ne sais pas trop… le pain ? Peut-être le pain fourré à la crème pâtissière, c’est vraiment bon. Ma famille n’est pas tellement riche, alors on achète ce qu’on peut. Et ce n’est pas généralement de la nourriture haut-de-gamme. Je ne suis pas difficile avec ce qu’on m’offre à manger. C’est mieux que de mourir de faim, pas vrai ?

Le moment de la journée que tu adores par-dessus tout ?
J’aime particulièrement le matin, lorsque les rues commencent à s’animer. J’aide mes parents à réordonner la boutique et à sortir quelques fleurs à l’extérieur. Je les vois s’ouvrir lentement quand les premiers rayons du soleil parviennent sur elles. Elles répandent un peu leur doux parfum par la même occasion. C’est agréable et presque envoûtant comme spectacle. Ça me réchauffe le cœur à chaque fois.

La ville ou destination que tu préfères et/ou que tu aimerais visiter ? Et pourquoi ?
C’est… une bonne question. Je n’ai jamais quitté Alessa. Je n’ai pas la moindre idée d’à quoi ressemble le monde au-delà de ma ville natale, si ce n’est ce que les gens en disent. Je ne suis pas sûr de vouloir même m’aventurer plus loin que les portes de la ville. Enfin… je dois bien reconnaître que… peut-être… oui, peut-être, j’aimerais aller jusqu’à Nirally. Pour voir si mon ami est là-bas. Mais l’idée de la foule énorme qui doit y régner m’effraye également.

Ta plus grande peur ? Ou ta phobie ?
Je… euh… je suis ochlophobe. En d’autres termes, j’ai peur de la foule. Elle m’oppresse, j’ai l’impression d’être pris au piège au milieu de tous ces gens. J’étouffe, je n’arrive plus à respirer. Parfois, j’ai même envie de vomir et je veux courir. Courir loin de toutes ces personnes. Mais circuler à travers est hyper compliqué, donc ça rend les choses encore pires et… et… j’ai la tête qui tourne rien que d’y penser. Pardon.

As-tu plus peur des morts-vivants, des fantômes, ou des sans-visage ? Pourquoi ?
Ils font tous peur ! Comment on pourrait avoir plus peur d’une seule de ces créatures plus que les deux autres ? Non, non, je ne veux pas le savoir, finalement ! Les fantômes sont peut-être les moins terrifiants des trois, cependant…

Raconte-nous une anecdote, n’importe laquelle !
Un jour, mes parents m’ont emmené avec eux dans le centre-ville d’Alessa. Ils me tenaient par la main pour ne pas me perdre. J’étais encore petit, à cette époque. Peut-être cinq ans ? La foule était énorme. Je n’en voyais même plus le ciel avec toutes ces têtes différentes. Puis ma maman m’a lâché la main un instant pour chercher quelque chose dans son sac. Et ma deuxième main a glissé de celle de mon papa lorsqu’il a bataillé pour rejoindre maman. Je me suis retrouvé emporté par la foule. Je criais, j’essayais de les rejoindre, en vain. Les gens étaient plus grands que moi. Je me faisais envoyer balader dans tous les sens. Et j’ai fini par trébucher et tomber par terre. Les gens m’évitaient de justesse. J’étais terrifié, j’avais peur qu’ils me piétinent. Mon cœur battait la chamade, et j’étouffais. Finalement, mon papa est revenu jusqu’à moi et m’a pris dans ses bras pour sortir de la foule au plus vite alors que je pleurais à chaudes larmes…