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Ludim Jaafari Hek-Nofre ~~ Ou la personnification de l'expression "Ne pas se fier aux apparences".

Ecrit le Dim 26 Avr - 15:21
Ludim Jaafari H.N
Ludim Jaafari H.N
Messages : 107
Featuring : Riju Makeela
Naelite

Ludim

Jaafari Hek-Nofre


feat Riju Makeela de Zelda : Breath of the wild

Ludim Jaafari Hek-Nofre ~~ Ou la personnification de l'expression "Ne pas se fier aux apparences". Oy0D9eoLudim Jaafari Hek-Nofre ~~ Ou la personnification de l'expression "Ne pas se fier aux apparences". VlMuez8

My Info

boom

Date et lieu de Naissance : 1er jour de la Lune du Faucon Imprévisible, en l'an 989

Ludim, tu n’aimes pas lorsque tu te casses un ongle. Tu n’aimes pas non plus te rendre compte que tu as un hématome sur ta peau chocolat, suite au dernier combat dont tu es sortie triomphante. Mais pourtant, Ludim, n’aimes-tu pas le fait d’être au cœur de la mêlée ? Tu as besoin de cette adrénaline, de sentir ton poing s’écraser violemment, de sentir tes jambes percuter encore et encore leur cible. Ça n’a pas de sens. Et pourtant, c’est tout toi, Ludim. Tu restes une combattante totalement imprévisible grâce à ton apprentissage de nombreux arts martiaux, toute aussi aguerrie par l’expérience -dû à ton âge avancé- que redoutable par ta puissance en elle-même. Tu es un petit gabarit, rapide, et ce mélange donnera un effet dévastateur à tes poings, et à tes pieds. Tes chers parents t’avaient particulièrement entraînée à ces arts du combat depuis ton plus jeune âge, tout comme ta cousine.

Non contente de la force de tes poings, tu renforce l’intensité de tes coups avec des gantelets aux griffes acérées, en acier forgé, recouverts d’une fine pellicule d’or. Quel intérêt à ce que tes gants-griffes soient aussi jolis qu’ils ne sont meurtriers ? Aucun. Sauf pour toi.

Longtemps tu as combattu avec la force de tes poings, tes aptitudes magiques n’arrivèrent que bien plus tard. Tu as sur toi en permanence ton tome de magie élémentaire qui se transmet de génération en génération dans la famille Hek-Nofre. Etant enfant unique, tu as donc hérité de cet item.

...De quel élément s’agissait-il ?... N’importe qui pourrait le deviner en regardant ta manière de combattre. Tes coups sont tellement foudroyants...


Caractère :

Qualités  

Astucieuse, vive d’esprit, et charismatique tu as toujours su te sortir des problèmes les plus épineux, et bien heureusement pour toi, parce que tu as tendance à toujours t’en créer, où que tu ailles. Audacieuse, fière et spontanée… Tu n’apprécie guère que l’on te manque de respect, tu en as une sainte horreur. Alors si tel est le cas, tu le feras comprendre, et très vite, peu importe le contexte. Pourtant, tu peux être courtoise et délicate aussi, de par ton éducation. En parlant de celle-ci, tu as du sang noble dans les veines, mais pas que. Tu es également intrépide et courageuse, comme ta mère, combative et fidèle comme ton père… Et travailleuse comme tous les membres de ta famille. Car rien n’est acquis, tout devait être obtenu à la sueur de ton front, tu l’avais appris tout au long de ta vie.

C’est pour cette raison que tu as toujours eu ce côté autonome, friande de liberté. Tes nombreux voyages, t’auront permis d’obtenir ce que tes parents ne t’avaient pas apporté : la tolérance. Face à ce que tu ne connais pas, ou à ce qui est différent de toi.


Défauts

Mais tu n’es pas parfaite, même si tu te plais à le dire à qui veut l’entendre car ton visage et tes formes en font rêver plus d’un, et plus d’une… tu es tellement narcissique… Et imbue de toi-même !
Tout aussi délicate que tu puisses l’être lorsqu’il s’agit de couture, ta brutalité n’a pas son pareil lorsqu’il est question de combat. Tu aimes quand ça tâche, quand ça craque… Il faut que les échanges de coups soient intenses ! Ce petit défaut aura tendance à te retirer quelques cicatrices par-ci, par-là à ton grand désespoir.

Ta fierté peut parfois te pousser à l’orgueil… Ce sentiment est dangereux, et tu en aura subis ses conséquences durant ta jeunesse à de nombreuses… Nombreuses reprises. Car l’obstination est presque ton deuxième prénom. Lorsque l’on te dit " non ", mais que tu veux entendre " oui " … C’est simple, tu ne lâches pas un seul instant, jusqu’à pouvoir enfin avoir la réponse tant attendue. Et le plus vite serait le mieux, tu n’es pas très patiente.

Oh, tu t’emporte vite, mais bien souvent, tu n’explose pas en public. Non, tu te garde de cette honte en pensant assez fort toutes ces insultes grossières au possible (il n’est pas non plus impossible que tes paroles dépassent ta pensée) tout en échafaudant un plan dont le maître mot sera : vengeance. Ta rancune, ta susceptibilité et ta bonne mémoire (malgré ton âge) te mènent la vie dure dans ces moments-là.
Oh, tu es moqueuse quand tu t’y mets, ta pauvre cousine en aura été longuement victime… Mais ton pire défaut est peut-être que… Tu es terriblement dépensière. Tu ne sais pas gérer ton argent, à t’écouter, tu achèterais tout sans réfléchir.
Heureusement que tu es souple et agile… ça t’a toujours permis de voler en toute impunité ce que tu ne pouvaist’offrir.

Manipulatrice
au besoin, tu ne règles pas toujours tout aux poings, même si c’est ce que tu préfères. Et tu peut-être un peu trop ferme et téméraire parfois.

Des traits que l'on ne devine pas au premier abord, tu es fidèle et juste. Mais avec tes propres définitions…
Quant à la fainéantise, c’est un véritable fléau chez toi. Quand tu es trop bien installée dans ton bain au lait d’ânesse et à la rose, il est impossible de t’en retirer.

Ludim Jaafari Hek-Nofre ~~ Ou la personnification de l'expression "Ne pas se fier aux apparences". E9e7
Ludim Jaafari Hek-Nofre ~~ Ou la personnification de l'expression "Ne pas se fier aux apparences". ZlZQgHM

L'Illusion est la première apparence de la Vérité

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My Story

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Région de Cheldis, Yrsaïl, villa des Jaafari Hek-Nofre


« Mamie mamie ! »

Une petite fille de 5 ans, à la chevelure semblable à la neige de Snowllia, joliment nouée en deux volumineux chignons, trottinait joyeusement dans les couloirs frais de la villa familiale. Cette petite fille, c’était la tienne. Et d’ailleurs, c’était toi qu’elle recherchait aussi obstinément ! Mais est-ce que tu allais lever ton royal popotin de ta confortable méridienne ? Ooh non ! Tu l’adorais cette enfant mais… ainsi semi allongée, une coupe de fruit et un verre d’eau à ta portée, avec tout ton nécessaire à couture sur les genoux, tu n’aurais quitté ton confort pour rien au-.

« Raconte-moi ton histoire mamiie !! »

Non seulement, tu n’aimais pas cette appellation ridicule -qui avait l’air d’une mamie ici ?!- mais en plus, cette petite effrontée venait de te sauter dessus, te faisant te piquer avec l’une de tes aiguilles à coudre !

« Renpa ! Rahh… »

Repoussant doucement la fillette, tu posas verre et coupe sur ta table basse en pierre, avant de porter ton doigt à tes lèvres de déesse -tu ne l’inventait pas, c’était un fait avéré par tes nombreuses conquêtes- pour éviter de tâcher ta méridienne immaculée par quelques petites gouttelettes de sang.

« Tu es encore plus têtue que ta propre grand-mère !
-T’as dit le mot interdit ! Hihi~
- … Et toujours plus moqueuse… Bien. Alors sache, petit singe, que d’une part, ce mot, comme tu dis, ne peut-être que prononcé par ma propre personne ! On dit ‘’ tabou ‘’, ce terme est plus approprié. Et enfin… Je ne te parlerai pas de la guerre, tu es bien trop petite.
-Oh…
- Je sais que tu aimerais tout connaître mais crois-moi… À te voir si petite alors que tu as déjà 5 ans, tu auras amplement le temps d’acquérir le savoir que tu désires… Et peut-être même que tu le regretteras.
-Mamie… »


Au fond, tu savais pertinemment que Renpa t’appelais ainsi, car d’une part, elle savait que cela te faisait enrager, mais que tu l’aimais bien trop pour réellement lui en tenir rigueur. Et d’une autre… N’ayant jamais eu de mère, ni de père, il lui fallait une figure parentale, et mettre un mot là-dessus. Elle était si jeune…

Tu soupiras, peinée. Repenser à ton passé n’était pas toujours source de joie, mais ta petite-fille ne pouvait pas le savoir. Et tant mieux. Tu te penchas vers elle, faisant teinter tes nombreux bijoux, pour l’attraper au niveau de la taille, et la hisser sur tes genoux. Du coin de l’œil, tu aperçu une domestique en train de se rendre dans une autre pièce dans l’optique -sans doute- de la nettoyer. Tu l’interpellas d’une voix douce, mais ferme, le regard concerné. Cette dame était à peine plus jeune que toi, mais la fatigue se voyait sur ses traits. Tu la sermonnas, en lui sommant d’aller se désaltérer et de se restaurer. C’était primordial pour rester en bonne santé à Yrsaïl. Tu la connaissais depuis fort longtemps, et comme tous les autres employés de ta demeure, tu en prenais soin. Il n’y avait rien de plus normal pour toi.

Une fois la domestique partie en direction -tu l’espérais- de la cuisine, tu tournas ton visage vers la petite fille qui battait des jambes tranquillement, déjà bien installée sur un coussin, lui-même installé entre tes jambes. Elle ressemblait tellement à ta fille, sa mère, Sagi-Ra. Les mêmes cheveux d’un blanc immaculé, et les mêmes yeux. Cependant sa couleur de peau était un savant mélange entre ses deux parents.
Son caractère tenait quant à lui plutôt de toi et de celui de ta cousine, ainsi qu’un peu tous les domestiques de la villa. Rien de plus normal, Sagi-Ra était morte en couche, et son père… Il n’en méritait même pas le nom, et il n’avait pas vu le jour de la naissance de Renpa. Tu étais donc, avec plusieurs autres personnes, ce qui se rapprochait le plus d’un parent pour la petite.

« Je vais te raconter ce que tes chastes petites oreilles peuvent entendre…
-ça veut dire quoi ‘’chaste’’ Ludim ?
-… Innocente. Cesse de m’interrompre petit singe ! »


Ludim hein ? Elle t’appelait comme tu le lui demandais maintenant, pour mieux t’amadouer et ainsi te mettre dans de meilleures dispositions. Ahh… Elle était sans doute plus intelligente que toi à son âge… Et plus manipulatrice aussi. Un don du sang peut-être ?...

« Je vais te conter mon histoire depuis le tout début, en omettant ce que tu ne peux pas entendre. Soit attentive, je ne me répèterai pas ! »

Le sang des Hek-Nofre était certes un don… Mais tu étais bien placée pour savoir à quel point il était maudit par cette maladie.


_________________



1er jour de la Lune du Faucon Imprévisible en l’an 989 | Nael, région de Cheldis, Yrsaïl


Adham et Tal-Doha formait un couple s’aimant éperdument. Et pourtant, rien ne les rapprochait. Tal-Doha était de sang noble, sa famille étant une vieille famille influente de guerriers, et Adham, un simple mais valeureux guerrier, au passé trouble. Il n’aimait pas trop en parler.
Pour tout dire, il avait été pirate jusqu’à ce que Tal ne tombe enceinte de lui.
Bien évidemment, la famille de la jeune femme s’était opposée à leur union, ils ne pouvaient pas accepter n'importe qui et ainsi mêler leur lignée pure ! Adham était peut-être rentré dans l’armée sans révéler quoi que ce soit de son passé mais personne n’était à l’abris d’une fuite d’informations ! Seulement… Tal-Doha était tombée enceinte. Et face à un nourrisson… Qu’auraient-ils pu faire ?!
C’était trop tard. Surtout que, ni la jeune noble, ni l’ancien pirate ne consentait à même effleurer l’idée de ne pas garder le bébé.
Alors, bon gré, mal gré, l’homme rentra dans la famille Hek-Nofre, et imposa même son nom à cette famille si fière : Jaafari.

Née le premier jour d’une Lune sous la bénédiction de Kiurdre, et la magie de la foudre, Ludim Jaafari Hek-Nofre, ou tout simplement Lu’, commença à construire le chemin qui était le sien.



2ème jour de la Lune du Faucon Imprévisible en l’an 997 | Nael, région de Cheldis, Khôr



Ludim était grande maintenant, c’est pour cela que ses parents avaient décidés, pour suivre les coutumes de leurs familles respectives, de lui faire suivre pour son huitième anniversaire, plusieurs enseignements bien particuliers. En plus de celui que ses professeurs lui inculquaient habituellement (écriture, lecture, chant, danse, harpe, économie, histoire... etc), l’art du combat s’ajouta à son quotidien. Car il lui fallait recevoir l’enseignement de deux familles guerrières au lieu d’une.
Tu éludas bien volontairement le fait que pendant toute cette période où la Guerre Céleste faisait rage jusque chez vos voisins à Uzuri, tu ne voyais que très peu tes parents et que tu leur en avais voulu de te laisser ainsi. Mais tu ne parlerais pas de guerre. Pas maintenant.

Bien heureusement, ce fut son oncle, le frère de Tal-Doha, qui lui inculqua les bases de l’un des deux arts, à Khor. Il doutait de la justesse des cours d’autrui, surtout quand ceux-ci enseignaient à plusieurs élèves en même temps. Et sa nièce patait avec ce qu'il considérait comme un handicap. Le fait d'avoir un père qui n'était à ses yeux, pas digne de leur famille, les Hek-Nofre.
Quitter la grande maison familiale au sein de Yrsaïl avait fendu le cœur à Ludim, mais ses parents le lui avaient ordonné par missive, elle n’avait pas eu le choix. À cette époque là (elle ne le su que plus tard), mais si ses parents avaient autant insisté, c'était plus pour la mettre en sécurité à Khor, que de réellement lui permettre de recevoir l'instruction de son oncle.


30ème jour de la Lune du Faucon Imprévisible en l’an 1004 | Nael, région de Zabcia, Elsia


Ludim avait maintenant 15 ans, l’âge règlementaire où tout adolescent de sang noble devait se rendre à la capitale de Nael pour y recevoir des cours dans un cadre strict. C'était aussi l'occasion de recenser les jeunes, et les former à devenir soldats. Le monde sortait d'une longue guerre et il fallait que le pays soit en mesure de pouvoir se défendre contre les menaces.
Cette scission fut difficile pour l’adolescente au physique de petite fille de tout juste 10 ans. Encore plus de s’éloigner du foyer familial...
En voyant Renpa se tortiller entre tes jambes, son regard pétillant et délicieusement innocent, tu compris qu’elle voulait que tu lui expliques ce ‘’conte’’… Pauvre… pauvre petite. Elle ne comprenait pas encore à quel point elle en était elle même actrice.

Ludim avait dans ses gènes, une maladie étrange, incomprise des médecins proches de leur famille. Son vieillissement était relativement ralenti, aussi bien à l’extérieur de son corps, qu’à l’intérieur. Cette maladie était encore totalement inconnue. De ce que la jeune fille savait, seul les membres féminin de sa famille ayant du sang Hek-Nofre se voyait avec une épée au-dessus de leur tête. Soit la maladie ne faisait que ralentir le métabolisme, soit il l’affaiblissait (raccourcissant drastiquement l’espérance de vie) soit… Il n’y avait aucun symptôme. Ce n’était pas si rare, mais n’ayant pas connaissance de beaucoup de survivants dans la famille de sa mère, Ludim ne pouvait pas vraiment en être si sûre. La Guerre, ça n’épargnait personne.

Envoyée à Elsia, la petite fut déchirée entre le sentiment effroyable de devoir tourner le dos au sable chaud de la belle Yrsaïl, et le désir de découverte. Après tout, il n’y avait plus ses parents pour lui dicter chacun de ses pas ! Alors même si Khor lui manquait elle aussi, tout comme les fortes températures, le désert et ses tempêtes de sable… Les entraînements à l’aube, qui pouvaient parfois durer jusqu’à l’aurore… Ludim finit par se réjouir de l’opportunité qui s’offrait à elle. Et elle était une fière guerrière au nom de Jaafari Hek-Nofre ! Pour l’honneur de tous les guerriers de sa famille, elle devait considérer ces années comme la finalisation de son apprentissage et l'opportunité de faire briller son clan.
Mais ces années s'écoulaient beaucoup trop lentement … Et seul la danse et le chant, ainsi que le rêve de pouvoir parcourir tout Nael de ses jambes la poussèrent à rester égale à elle-même, pétillante, parfaite et…


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En voyant que Renpa commençait à ronfler sur toi, tu soupiras doucement, mi-attendrie, mi-agacée. Elle venait te sortir de l’une de tes activités favorites (la couture et non le fait de ne rien faire de la journée), pour ensuite… …Rah. Tu soulevas délicatement l’enfant qui devait tout au plus être aussi haute qu’une enfant de 20 mois, et tu l’amenas dans sa chambre, non loin de la tienne, et de celle de ta cousine. L’enfant turbulent couché, tu te rendis par la cuisine dans un petit bassin pour aller y faire quelques longueurs après avoir retiré broderies et bijoux, ta nudité protégée par les hauts murs de vôtre villa. Le soleil en était à son crépuscule, il se trouvait donc beaucoup moins violent, et c’était pour cette raison que tous les habitants d’Yrsaïl étaient bien plus actifs à cette heure-ci.

« En y repensant… Ce départ pour Elsia n’était pas une expérience si dramatique… »

Tu te fis cette réflexion, assise sur les marches du bassin, immergée jusqu’au visage, tes longs cheveux roux flottant à la surface de l’eau en formant un halo apaisant tout autour de ta frimousse.


5ème jour de la Lune du Serpent Taciturne en l’an 1018 | Nael, région de Cheldis, Yrsaïl


Non, le plus dramatique, ce fut après. Lorsque, excédée de devoir continuer à suivre le chemin imposé par tes parents après un long enseignement militaire à Elsia riche en émotions, tu te disputas assez fort avec eux pour leur annoncer que tu avais fais ton choix. Tu ne voulais pas devenir le toutou des dirigeants, et surtout pas celui de ce cher Lars. Combattre ? Tu étais née pour ça, c'était une évidence. Mais le faire sous les ordres de quelqu'un ? Et pour une cause qui n'était pas le tienne ? C'était quelque chose que tu n'avais pas bien vécu.
Après de nombreux débats entre toi et tes parents (eux qui voulaient te voir marcher dans leur pas et devenir une soldate exemplaire et toi voulant une liberté totale), tu obtint d'eux qu'ils utilisent l'influence de la famille pour te permettre de t'épanouir dans le monde artistique. S'ils avaient acceptés de verser un nombre important de pots de vin pour ton propre confort, c'est que tu leur avais promis de rester à Yrsaïl par la suite, afin de te trouver un mari, et d'enfanter à ton tour pour perpétuer la lignée. Tu avais menti à tes parents après avoir eu ce que tu désirais... Tu n'en avais pas honte, c'était une manière de parvenir à tes fins et c'était de cette façon que le monde fonctionnait.
Mais parce que tu tenais à la vie, tu ne te risquerais pas à arnaquer tes parents deux fois... Oh non.
Tu quittas Yrsaïl, tu quittas Khor, tu quittas le désert, et tu quittas ton foyer. Certes tu y avais longuement pensé pendant tes années au sein de Elsia. Tu n’avais pas l’âme d’une soldate exemplaire qui suivrait aveuglément les dirigeants dans de nouvelles batailles inutiles. Mais tu n’aurais peut-être pas dû user d’un tel langage à ce propos, sans en avoir vécu une seule, de guerre.

Ahh. Le coup de poing que ta mère t’avais mis cette nuit-là, lorsque tu avais presque sous-entendu que ces longs et nombreux affrontements, où nombre de vies s’étaient éteintes, étaient futiles et sans intérêt.
Dans la famille Jaafari Hek-Nofre, noble et surtout guerrière, on ne se corrigeait pas avec des petites gifles endormies, mais bien avec des poings forgés par l’entraînement et l’essence du combat.
Tu étais allé trop loin, au fond de ton cœur tu le savais.
Et le regard que ton père t’avait lancé, une dernière fois, lorsque tu tournas les talons, tout ton attirail de voyageuse sur le dos, fut poignant. Lui qui était censé être le pilier de vôtre famille… Il t’avait supplié de ne pas partir. Car tu ne te rendais pas compte à cette époque, mais l’aspect le plus important de ta maladie… C’est que tu ne voyais pas le temps passer. Ainsi, il su qu’il ne te reverrait sans doute pas avant sa mort.

Et malheureusement, comme bien souvent, il eut raison.

______________________


En te reconnectant avec la réalité, tu remarquas que le soleil était maintenant complètement couché, et que l’astre lunaire en avait profité pour tranquillement s’installer dans le ciel clair de Yrsaïl.

« Pas de tempête de sable en vue pour ce soir… »

Balayant les nombreux souvenirs de ta vie trépidante, tu te sortie du bassin, et ramassa un linge que l’une de tes domestiques t’avais apporté sans pour autant t’interpeller. Sans doute était-ce Sirris, une jeune femme que tu avais pris sous ton aile pendant l’un de tes voyages. C’était elle qui s’était imposée comme étant ta suivante attitrée il y a quelques lunes, s’imposant de te suivre dans n’importe lesquels de tes voyages, qu’ils soient dangereux ou non.

Ainsi, la fin de ta soirée se passa aussi tranquillement que s’était déroulée ta journée. Tu discutas avec ta cousine, ta petite-fille et les domestiques qui étaient hébergés dans la villa, puis tu te retiras pour paisiblement te reposer dans ta suite. D’ici quelques jours, avec ta troupe d’artistes et amis, vous partirez sans doute pour de nouvelles représentations, là où votre envie vous mènera.  En ce qui te concernait, il ne s'agissait pas de remplir les caisses avec tes danses et chants, ton établissement à Torix fonctionnait bien assez et... ton autre métier te procurait encore plus de bénéfices.Ce que tu voulais surtout, c'était voir du pays, encore et encore.
Car tu pouvais bien te vanter de t’être rendue aux 4 coins d’Uxy et de Nael, mais le monde était en perpétuel mouvement. Ce que tu avais vu il y a 5 ans n’était donc pas forcément encore d’actualité, et tu te devais d'être au courant de ce qu'il se faisait et se disant en Uxy et en Nael.

Tout en repensant à ton passé, tu laissas ta silhouette aux formes plus féminines qu’enfantines se glisser dans des draps de soie et se muer dans un sommeil réparateur obligatoire pour pouvoir résister à l’importante chaleur chaque jour.


________________________



Après avoir quitté ton foyer suite à cette fameuse dispute avec tes parents, tu te mis en quête d’aventures. Bien évidemment, tu n’étais pas partie sans rien, tu n’étais pas stupide. Tu avais bien assez d’argent pour pouvoir voyager quelques temps en restant à l’ombre d’un quelconque besoin. Et par la suite ? Tu savais qu’à Torix, tu pourrais faire carrière dans la danse, le chant, et tellement d’autres univers… Tu n’avais pas été formée par la vie pour survivre en pleine nature, c’était un fait. Mais en société, c’était autre chose. Tu t'étais fais plus d'une relation à la capitale après tout...
Et ton amour du combat saurait bien t’aider à te sortir des futurs mauvais pas.
C’est ainsi que ton périple débuta. Ce fut difficile par bien des aspects… Toi qui avais été habituée au luxe (même pendant la Guerre Céleste grâce à l’ancienneté de ta famille) faire semblant de ne pas être en possession d’objets de valeur, et calmer ta nature dépensière fut difficile. Mais tu devais en passer par là, pour pouvoir te faufiler à travers Nael, à ce moment régit par Lars. Si par malheur, on t’avait découverte, tu étais certaine que tu te serais faite dépouillée plus vite qu’un poulet dodu au milieu d’affamés.
À cette époque tu vis des choses que l’on ne t’avait jamais expliqué auparavant.
Famine, maladie (bien plus meurtrière que la tienne !), et désespoir…

Tu avais bien aidé quelques personnes, mais rapidement, en voyant le triste spectacle d’une personne tuée pour le bout de pain que tu lui avais offert… Tu saisis que si ces actes pouvaient changer la donne pour une ou deux pauvres âmes, ce n’était en aucun cas ce qui changerait le destin de tous ces gens.
Tu continuas donc ta route, croisant le chemin de peuples moins touché que d’autres…
Tu croisas également… Nombre de beaux jeunes hommes, et de belles jeunes femmes. Enfin, si tu ne faisais que les croiser… Tu ne mettais jamais ton nom de noble en avant, mais certains, en comprenant qu’ils partageaient la couche d’une noble, avaient bien essayé de te trancher le cou pour pouvoir te subtiliser le peu d’or que tu transportais à leur connaissance…
Heureusement, tu avais toujours su… être plus… rapide. Et plus maligne. Tu ne pouvais décemment pas camoufler en toute heure ta nature, car ton parfum, ton hygiène, ton éducation ou même ta façon de te déplacer te différenciait des autres.
Mais tu n’étais pas seulement une jolie noble en quête de liberté. Tu étais une noble guerrière. Et avant ton départ de Yrsaïl, tu avais pris les précieuses armes que ton oncle avait fait forger par l’un de ses amis. Des gantelets surmontés de puissantes griffes en acier forgé, un métal aussi rare que cher… Mais aussi cher que résistant. Et… tranchant.

Tu réussi donc à survivre et voyager pendant près de 1 an. C’est en l’an 1019 (un an après) que tu fis la rencontre de deux hommes qui chamboulèrent ton existence. Peut-être que l’un était l'homme de ta vie… Ou peut-être simplement celui d’une époque. Et l'autre t'avais permis de te révéler, toi et ton... potentiel.
Ce qui était certain, c’est qu’au cours de ces 4 années, ton bonheur ne fut pas feint. Il se termina d’ailleurs presque… stupidement. Le climat de guerre qui s’était installé une fois de plus en Uxy et Nael vous aviez peut-être plus imprégné que ce que vous ne le pensiez. Ou ton presque mari ne supportait pas de te savoir en voyage incessant... "Voyage d'affaire" que tu lui disais. À lui aussi, tu avais abusé de sa confiance, sans aucun regret. Tu n'étais pas une simple danseuse de sang noble, propriétaire d'un cabaret à Torix. Tu... étais secrètement rentrée dans une organisation aux airs peu recommandables, mais qui te seyait à merveille. Une guilde de voleurs... Celle se trouvant à la tête de l'imposant marché noir d'Uzuri. Et tu n'était pas n'importe lequel de ses membres ! Loin de là, étant donné que tu étais toi-même celle qui menait tout ce petit monde, en tant que Chef Suprême ( et qu'est-ce que tu aimais ce titre).

Uzuri était une ville prospère avant la grande Guerre Céleste, du fait d'un grand nombre de marchands. Beaucoup se déplaçait et traversait le désert uniquement pour pouvoir profiter de cette cité commerçante, vivant aussi bien le jour que la nuit.
Mais lorsque tout fut rasé, les habitants n'eurent d'autre choix que de se réfugier sous terre, et de creuser galerie sur galerie pour se protéger. Et pour ne plus survivre, mais vivre, le commerce devait se poursuivre, quitte à donner dans l'illégalité.
À l'époque, la guilde de voleur n'en était pas une, et personne n'avait osé réellement prendre les choses en main. Il s'agissait d'instaurer une organisation, pour que le marché soit rentable (et par là, tu avais également fais le nécessaire pour que les esclaves soient de meilleure qualité), et qu'il y ait une hiérarchie, avec toi tout en haut de la pyramide, ça allait de soi.

Tu étais arrivée dans un climat de tension, où les familles marchandes se partageaient l'autorité sans aucune réelle organisation. Il avait donc été terriblement facile de prendre contact avec la personne faisait figure d'autorité à ce moment là (ton carnet d'adresse s'était montré relativement utile), et de le délester de cette lourde charge.

Un beau jour, en l'an 1023, tu avais considéré que de ta liberté et de lui, tu préférais encore pouvoir faire ce qui te plaisais, quand tu le voulais. Tu voulais participer à la guerre qui se murmurait sur toutes les lèvres, et pouvoir continuer ton activité secrète sans lui en toucher le moindre mot, lui non. Il te voyait plus rester chez lui... à l’abri.
Croire que tu préfèrerais fuir, t’occuper de sa vaisselle et de la descendance, c’était mal te connaître… Très mal. Et il s’en mordit les doigts.
Tu étais maintenant une jeune femme de 34 ans (qui avait à peine le corps d’une jeune adulte) et personne n’avait à te dire ce que tu devais faire, ou non. Tes parents n’avaient plus ce privilège, alors un blanc bec plus jeune que toi ? Pff.
Ce fut cette même année que tu décidas donc de quitter le « foyer conjugal » bien que tu n’ait jamais accepté d'union officielle (tu te devais de garder ton nom de guerrière dont tu étais si fière). Quelque part, quand tu y repensais aujourd’hui, tu ne regrettais rien. Ni les mensonges, ni cette séparation. Tu n’étais pas faite pour rester en place trop longtemps, et avec le ou la même partenaire ? C’était d’un ennui…
Les lunes suivant ton départ, tu compris que tu avais mal calculé ton cycle menstruel… Très… Très mal. La dernière relation que tu avais eu avec lui t'avais été fatale. Et tu en payas le prix. L'état dans lequel tu te trouvas alors ne te permettait plus de longs voyages. Tu eus une chance inouïe de croiser le chemin de pèlerins qui t'aidèrent à trouver Somia, où tu te fis accepter au village après quelques mensonges savamment élaborés.

Une vie avait trouvé le moyen de s’imposer dans ton ventre ? Très bien. Tu devais assumer, et surmonter cette épreuve. Tu pouvais communiquer avec ton très cher bras droit, et celui-ci s'occupait de suivre tes ordres à la lettre pour la prospérité du marché... Tu ne devais penser qu'à ton enfant et... La guerre. Car tu ne pouvais pas non plus ignorer cet air de révolte qui flottait dans l’air, lorsque tu étais passée par Elsia. Une lourde bataille se préparait, c’était une évidence… Et il fallait être prêt.
Ton accouchement fut douloureux, et d’autant plus lorsque l’on t’annonça le sexe de l’enfant. Une fille… Sagi-Ra. Tu ne pouvais pas savoir pour le moment si elle était porteuse de cette malédiction, ou si elle serait épargnée… Mais ça ne changea pas ton amour pour elle, ni ton désir de l’éduquer comme tu aurais aimé l’être.
Malheureusement, la guerre te fit reproduire ce que tes parents eux-mêmes t’avaient fait subir. À peine deux ans après la naissance de ta fille, après t’être à peine remis de ton accouchement, tu devais prendre les armes. 1025 …
C’était l’occasion de pouvoir changer ton destin, de renverser cette folie qui avait poussé le pays dans ses retranchements. Du moins... c’est ce que tu pensas à cette époque. Lars devait tomber. Et s’il fallait en passer par une guerre civile… Soit.

Un peu après la déclaration de guerre officielle, tu t’entraînas ardemment. Car tu savais que l’appel sonnerait, et ça ne manqua pas. Après seulement quelques lunes, tous les guerriers et les guerrières disponibles furent obligés de rejoindre la bataille. Dire aurevoir à ta fille te brisa le cœur, mais entouré des prêtres, cachée dans ce village, elle était en sécurité. C’est toutefois ce que tu te répétas lorsque tu enfilas ton armure pour combattre.

Ce n’est que 5 ans après tout ça, que tu pu enfin retourner à Somia. Avant cela, tu avais dû te rendre à Uzuri afin de rappeler à ceux qui doutait de ta survie après la guerre civile, qu'il n'y avait qu'un chef, et tu balayas sans aucune once de pitié la vague tentative de rébellion à l'aide de ton précieux bras droit.
De retour dans ce village qui avait protégé ta progéniture, tu pu voir à quel point ta fille avait bien grandi… Âgée de 7 ans et… Elle en paraissait peut-être un de moins mais… C’était clair pour toi qu’elle ne portait pas cette malédiction dans son sang ! Sagi-Ra avait très sagement suivi ses cours au sein de l’école religieuse de Somia, devenant une petite fille instruite et croyant fortement au Dieu Dragon père de Nael. Elle avait une santé fragile, mais détenait également cette combativité malgré son jeune âge. Après avoir remercié tes amis d’avoir ainsi prit soin de ta progéniture, tu décidas de quitter ce lieu pour montrer à ta fille ses véritables racines, sans pour autant la mêler à la guilde.
Oui… Tu avais décidé d’enterrer la hache de guerre avec tes parents, et de rentrer au pays, au moins pour un temps.
Mais c’était trop tard… Près de… 11 ans trop tard. Tu avais laissé ton père mourir sans l'avoir revu après cette terrible dispute, quel déshonneur…
De toute ta vie, c’est sans doute le seul regret que tu ne pourras jamais atténuer grâce au temps. Jamais. Et il était mort de vieillesse. Rien de plus normal pour une personne qui ne contractait pas la maladie des Hek-Nofre mais toi, cette pensée ne t'avais jamais effleuré, car tu n'avais pas ce même rapport au temps.
Après une violente confrontation entre ta mère et toi, après moulte coups et blessures… Vous avez finalement choisi de ne plus en parler. Ta génitrice ne te pardonnait ni ton mensonge, ni ton ignorance mais elle t’aimais quand même et acceptait ton retour. Pour ça, tu l'en remerciait encore.

C’était ainsi dans ta famille. L’honneur était une chose. L’amour une autre. Après une espèce de réconciliation, ta mère profitant de sa retraite de guerrière après une autre guerre sanglante, pu enfin se permettre de jouir de son statut de grand-mère.
Les lunes et les années passèrent… Sagi-Ra vieillissait naturellement, tant et si bien qu’en l’an 1044, celle-ci semblait être ta sœur, plutôt que ta fille. Tu t'amusais d'ailleurs de cette comparaison, surtout lorsque celle-ci passait pour l'aînée.


Cependant, cette année fut sans doute la plus difficile de toute ta vie. Une épreuve pénible à vivre, presque impossible pour une mère. Ta fille… Donna la vie, tout en perdant la sienne.

« HA !! »

Essoufflée, pantelante, tu tentais laborieusement de reprendre ton souffle tout en chassant l’image du visage de ton enfant, mort dans tes bras à un âge bien trop jeune. Oui, cette nuit-là… Quelque chose s’était brisé en toi. Une illusion… ? Peut-être bien. Tu ne voyais plus les choses de la même manière… Et ce, même si encore aujourd’hui, tu pouvais profiter de Renpa, ta petite-fille.
Ta mère avait décidé de s’exiler quelques temps, pour se remettre de cette nouvelle perte. Elle n’avait plus de compte à rendre à l’armée, alors peut-être que voyager lui permettrait de mieux comprendre sa fille ? Secrètement, elle espérait aussi pouvoir être emporté par une vieillesse qui se faisait plus ressentir, maintenant que tout ceux qu’elle connaissait avait été emporté par la guerre et qu'elle n'avait plus à ses côtés son cher amant et mari.

Tu restais donc l’un des rares survivants de ta famille, et propriétaire des palais familiaux.
Encore mal à l’aise à cause des souvenirs dont tu avais involontairement rêvé, tu te levas souplement pour te rendre jusqu’à la chambre de ta petite fille. Elle dormait paisiblement… Le spectacle de cet enfant en train de sommeiller, enchevêtrée dans des draps aussi délicats que les tiens, ronflant et bavouillant…

« Tch ! Combien de fois lui ai-je dis de dormir la bouche fermée ! »

Malgré tout… Tu étais heureuse de l’avoir. Elle restait le seul souvenir de Sagi-Ra.

Aujourd’hui, la vie suivait son cours. Tu revenais régulièrement au pays pour conter certains de tes voyages à ta petite fille, et garder un œil sur elle par l’intermédiaire de tes domestiques armés et formés au combat, et en qui tu avais totalement confiance. Lorsque tu repartais, tu le faisais de temps à autre avec une troupe d’artistes que tu avais monté à la fin de la guerre civile. Les gens avaient besoin de spectacle, de s’amuser ! Tu partageais le statut de propriétaire de l'établissement, avec un ami de longue date. Celui-là même qui t'avait permit de pouvoir te greffer au marché noir.
Il s’occupait de toute la logistique et de gérer (ce qui ne t’avait jamais intéressé bien que tu saches le faire), et tu t’occupais de trouver des artistes lors de tes périples. Ceux qui t’accompagnaient étaient… Spéciaux. Ils n’étaient pas qu’artistes, et se produisaient dans tes établissements de manière totalement aléatoire. Tout comme toi. Être propriétaire ne t’empêchais aucunement de participer au spectacle, au contraire !

Avec cette troupe d’élite, tu partageais ce désir de liberté, de découverte, sans qu'aucun ne se doute de ta réelle identité. Pour eux tu étais une petite danseuse et chanteuse, une artiste exotique au caractère bien trempé !

La mort de ta fille t’avait ouvert les yeux, et tu comptais bien profiter de cette maladie pour pouvoir arriver à tes fins.
Après avoir refermé la porte de la chambre de la petite fille, tu te rendis sur le toit de ta demeure, pour profiter de l’air frais du désert et de la mer. C’était agréable… Et ce ciel clair…

« Je devrais peut-être profiter de cette météo pour les rassembler, et partir plus tôt que prévu. »


Et qui sait ? Peut-être croiserez vous la route de cette jolie petite rousse aux yeux émeraudes ~ Mais... gare à vos poches, ou vous n'en sortirez peut-être pas indemne.


My abilities

Survie

Survie

48%
Chasse

Chasse

68%
Orientation

Orientation

68%
Endurance

Endurance

90%
Fabrication

Fabrication

20%
Ingéniosité

Ingéniosité

98%
Ludim Jaafari Hek-Nofre ~~ Ou la personnification de l'expression "Ne pas se fier aux apparences". CvDAcD1

Je... Je sais han ! Mais c'est parce que j'vous èm tellement jpp !

The end


Code:
[i]Riju Makeela[/i] ([b]Zelda : Breath of the wild[/b]) ≈ <a href="https://fe-reversion-v2.forumsrpg.com/u55">Ludim Jaafari Hek-Nofre</a>
Halloween




Dernière édition par Ludim Jaafari H.N le Lun 27 Avr - 23:32, édité 3 fois

Ludim Jaafari Hek-Nofre ~~ Ou la personnification de l'expression "Ne pas se fier aux apparences".

Ecrit le Dim 26 Avr - 16:07
Chenn
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Featuring : Lappland d’Arknights
Uxyien
on fire on fire on fire on fire on fire on fire on fire on fire on fire on fire on fire on fire

Je l'aime fort pablo j'ai hâte de trouver un lien et de rp à tes côtés panic keur sur toi youhou

Ludim Jaafari Hek-Nofre ~~ Ou la personnification de l'expression "Ne pas se fier aux apparences".

Ecrit le Mar 28 Avr - 0:11
Divine Voice
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Fate's Master

Validation

Ludim Jaafari Hek-Nofre ~~ Ou la personnification de l'expression "Ne pas se fier aux apparences". 1CNqArN

Nous te souhaitons la bienvenue sur Reversion Ludim, pour la TROISIÈME FOIS ! han

Il me semble que remettre un pavé qui résumerait les nombreuses heures de téléphone à en discuter ... serait inutile. Ton personnage est fabuleux, nous sommes sur la même longueur d'ondes, tu laisses du flou, des moments pour caser des gens dans le rp, moi je ne vois rien à redire, donc je ne peux que valider. Merci de t'investir autant, de faire un nouveau super perso, et de prendre le temps d'écrire une histoire qui colle au forum ! jpp

Nous sommes heureux de t'annoncer que tu es officiellement validé ! Félicitations woo

Tu peux, dés à présent, aller ouvrir ton registre et créer ta fiche de liens ; tu peux également flooder, voter et passer nous dire bonjour sur le discord si le cœur t'en dit ! Pour commencer ton aventure parmi nous, tu reçois ton tome de magie de foudre, ainsi que tes gantelets de bronze, 50 Points de Spécialisations, 100 plumes et 1 Palier de Spécialisation gratuit à placer dans ton registre à sa création (ne l'oublies pas ) !

Bon jeu à toi ! folie

Halloween

Ludim Jaafari Hek-Nofre ~~ Ou la personnification de l'expression "Ne pas se fier aux apparences".

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