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Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture ! [Ft Woon Kuraken]

Ecrit le Ven 3 Avr - 3:58
Rémilia Vilaindra
Rémilia Vilaindra
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Naelite

Rémilia
&
Woon
Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture !

Pour ce qu'il y a en dessous, c'est discutable...



Le conflit le plus difficile à résoudre et celui qui se trame en notre for intérieur, quand la raison est dépassé par notre instinct. Je ne peux ni accuser la lune ardente en cette saison, ni la chaleur brûlante du désert qui s'étendait non loin de là, dans la région, mais uniquement mes propres ardeurs et aujourd'hui je m'en mord encore les doigts. Et les siens, quand je le peux.


Flashback – Lune du Tatou Ardent, il y a cinq ans.


Être chevalier signifiait défendre les intérêts du peuple et protéger les souverains de ce pays, mais parfois certaines tâches qui nous incombait n'étaient pas très passionnantes et traînait nos sandales dans la boue du bas peuple. La boue, c'est ainsi que je qualifiais la ville de Khor, car bien que ses habitants devaient se plier à la gouvernance de sa Majesté Impériale, ils n'en faisait qu'à leur tête et il était très délicats de négocier avec eux. Ils vivaient avec leurs propres lois, anarchistes dans l'âme, rebelles et sans scrupule. Des pirates, tous bons à être pendus, mais peut-on pendre toute une ville sans réveiller la colère de leurs voisins ? C'est pour cela que ces vers, et croyez le ou non j'aimais le peuple de Nael plus que je n'aimais mon père, mais je ne peux que qualifier de la pire des manières ces brigands sans foi et sans peur qui installaient une atmosphère chaotique dans l'Ouest de la région. J'avais effectué mon service militaire dans le fort du désert, ainsi mes camarades et moi avions entendu parler des troubles causés par ces voleurs lors de notre formation. Puisque j'étais retournée par la suite à Elsia peu avant ma majorité,  mon devoir s'était tourné principalement vers Zabcia et je pensais ne plus me frotter à ses Hommes de milles vices occupant Khor. Malheureusement, je me retrouvais aujourd'hui à suivre mon supérieur avec deux autres chevaliers dans cette ville anarchiste que je ne pouvais supporter.

Il y a deux semaines, mon supérieur avait reçu une missive cacheter d'un sceau d'une personne importante de la cour d'Elsia. Une comtesse de de la région de Tahie, amie de l'expéditeur de cette lettre, s'était faite dérobée l'une de ses tiares les plus précieuses. La couronne d'or blanc était orné d'une centaine de petits diamants scintillants, un d'un grand saphir en son centre : de quoi en faire tourner la tête de plus d'un. J'avais pensé que Tahie était une régions de gueux, ou les villages vivaient de leur récoltes et de leur revente d'animaux. On m'expliqua par la suite que la Comtesse avait justement choisi cet endroit pour établir sa résidence secondaire, ou elle résidait en ce moment pour profiter de vacances avec son époux. La dame de cour était bien embêtée, car elle souhaitait offrir cette tiare à sa fille qui se mariait dans quelques mois. Afin de s’acquitter de cette noble tâche, mon supérieur nous rassembla, ses plus fidèles chevaliers et meilleurs éléments, pour nous mettre dans la confidence de cette mission. Il ne pouvait employer plus d'Hommes, de peur que ceux-ci, avares, ne s'emparent de cette couronne pour la revendre au plus offrant. Bien que nous jurons serment en devenant chevalier, la nature des Hommes peut nous rattraper dans un instant d'égarement. Ainsi, nous sommes partis d'Elsia en petit groupe pour rechercher le cadeau de la mariée. Nous avons pu récolter plusieurs informations qui nous ramenaient à une piste : la couronne d'or blanc avait été vendu à un marchand qui, voulant faire passer le bien à Uxy par voie maritime, avait été intercepté par « Le Grand Navire ». Nous avons eu beaucoup de peine à comprendre le message, car personne n'osait donner le nom exacte du bateau, comme de peur qu'une malédiction s’abatte sur celui qui le murmurerai. Nous n'avons su que plus tard qu'il s'agissait du Léviathan, et que tout trésors qui atterrissaient dans les poches de son Capitaine n'en ressortaient plus. Et bien, s'il fallait lui faire une fouille au corps pour retrouver ce bien, j'allais m'en charger personnellement.

C'est ainsi que notre petit groupe s'est retrouvé au milieu de ces hors-la-loi, dans la ville ou tout les regards se tournaient sur notre passage et ou les messes-basses fusaient derrière nous. Je n'aimais guère cette atmosphère, sans doute n'appréciaient-ils pas notre compagnie parce que nous étions inconnus, ou bien plutôt parce que notre façon de nous comporter dans ce bourbier nous désignaient clairement comme chevaliers - et ils avaient probablement eu quelques différents avec les chevaliers du fort de Cheldis- . Difficile de se mélanger à ce bas peuple de brigands quand un noble sang coulait dans mes veines.

La première taverne nous ferma ses portes immédiatement. La seconde abritait une vieille femme si laide et malodorante que sa seule présence nous invita à déguerpir. La troisième m'apprit à ne jamais commander de boisson dans cette ville, car un énorme mollard flottait dans ma choppe. Enfin, nous arrivions dans une taverne, si l'on peut appeler ça taverne, qui nous paraissait un peu plus abordable que les autres. Un gang d'ivrognes étaient sur le point de déclencher une bagarre entre eux dans un coin de la pièce, tandis que de l'autre côté, quelques hommes riaient outrageusement fort et jouaient aux jeux de fléchettes en utilisant le portrait de je ne sais qui comme cible, et des couteaux à la place des fléchettes allant s'enfoncer dans le mur ou le dessin. Mon supérieur prit place, ses deux autres hommes et moi-même l'accompagnant. Il s'adressa à la tavernière, une femme imposante à la voix rauque, en lui demandant des informations sur le Léviathan et ceux qui naviguent dessus. Elle fit mine de ne rien savoir. Comme tout les habitants de cette ville, elle protégeait quelqu'un. Ou avait-elle peur de lui ? Le voleur de la tiare manipulait-il toute cette population en menaçant, avec sa bande de pirates, de tuer femmes et enfants si on ne le lui vouait pas allégeance ?  Que d'idioties, il y avait fort à parier que ceux-ci étaient tout aussi malhonnête que cet homme qui dérobait le précieux cadeau de mariage d'une pauvre enfant sur le point de s'unir.
Mon supérieur lui proposa un prix contre toutes informations. Il y avait peu de chance que cela fonctionne, même en marchandant avec un enfant dans la rue voisine nous n'avions rien obtenu. Non, toute cette ville protégeait l'individu, homme, femme, bête ou je ne sais quoi qui détenait probablement la tiare. Le Capitaine du Léviathan. Il était bien beau d'avoir cette information, mais nous ne pouvions rien en faire en petit effectif dans cette ville hostile. Que pouvais-je faire pour délier la langue de ces gueux qui ne se pliait à aucune règle ? D'ailleurs, courtoisie et politesse ne faisaient pas partie de leur vocabulaire vu leur comportement plus que réprimandable. Mon sang commençait à bouillir, entre leurs rots sonores, leurs rires, leur chuchotements et moqueries envers mon commandant. Calme-toi, Rémilia. Tu es une haute dame, un chevalier digne de porter le même nom que l'Empereur lui-même. Fais abstraction de tes mauvaises ondes, imagine que tu es en compagnie de l'Impératrice qui t'offre le thé dans son jardin aux milles odeurs. Oui, pas au milieu de ces cancres qui sentent la sueur et le rhum.

Après avoir parlé avec le baryton qui se trouvait en face de nous, mon supérieur ouvrit son sac pour lui offrir la somme demandé. Allions nous enfin avancer dans notre enquête ? Je le croyais, mais le sourire de cette femme au vu du sac d'or qu'on lui tendait me ramena prestement à la réalité. Nous étions entouré de voleurs. Nous ne pouvions faire confiance à personne ici, et en plus nous venions de leur prouver que nous détenions assez d'argent. Je repris immédiatement mes esprits et, d'un coup vif, détacha le poignard de la ceinture de mon camarade à côté de moi et le dirigea vers la main de la tavernière qui s'apprêtait à empocher le sac d'argent sans nous fournir, et j'en étais sûr, le moindre renseignement. A quoi pensions-nous en nous engageant dans une procédure avec tant de formalités et de bons procédés ? Un rapide coup d'oeil à ma droite me fit comprendre que les ivrognes du coin étaient prêt à nous bondir dessus. Il y avait quelques clients aux tables encapuchonnés alors que le soleil tapait et qu'aucun vent ne soufflait. Et ces joueurs de fléchettes ? Ils riaient de nous, et non de leur jeu. Nous avions fait l'erreur de croire que nous pouvions régler notre problèmes comme nous le faisions habituellement, avec des personnes civilisées. Mais nous n'étions pas avec des personnes qui nous respectaient. Nous étions au milieu d'une bande de bandits que nous ne pouvions traîner en justice, et cela me mettais hors de moi. Il fallait s'intégrer, ou du moins se faire entendre dans ce vacarme. D'un coup vif, je me retournais pour envoyer le poignard en direction du visage, de la « cible » affichée sur le mur du fond. L'arme passa entre deux joueurs et vint se planter dans le nez, en plein milieu de la cible. Peut-être ai-je raté ma vocation d'archère ?

- QUELQU'UN DANS CE TROU PEUT-IL NOUS CONDUIRE AU CAPITAINE DU LEVIATHAN, OU FAUT-IL QUE J'AILLE MOI-MÊME LE CHERCHER PAR LA PEAU DES C ...



Mon calme s'était envolé, ma patience avait atteint ses limites. Mains sur le pommeau de ma rapière, je m'apprêtais à me défendre en cas de besoin. J'avais ouvert les hostilités sous les yeux désapprobateurs de mon supérieur. Il fallait se faire entendre. Je n'avais pas le choix, je devais me plier à leur règles. Mais ici, des règles, il n'y en avait pas.

Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture ! [Ft Woon Kuraken]

Ecrit le Sam 4 Avr - 19:22
Woon Kuraken
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Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture !

ft. Rémilia

Confortablement allongé sur son divan doré, le Capitaine du Leviathan repensait à certaines de ces rencontres, celle qui fut une de ses plus marquantes… Était la plus ardente. Pour cette fois parmi tant d’autres, rentrons dans son passé pour y découvrir sa première fois avec la tarée.

Flashback – Lune du Tatou Ardent, il y a cinq ans.

De ces temps-ci, Woon Kuraken n’avait pas encore toute la renommée d’aujourd’hui, il travaillait sur la création du Conseil de Khor et cherchait donc à ce faire le plus de lien possible parmi ces frères pirates. Il avait réussi à avoir des contacts et liens dans le marché noir, ce qui lui donnait de plus en plus d’importance. Sa flotte était la plus puissant d’Uxynael, il savait que beaucoup n’osaient plus parler derrière son dos et petit à petit il gagnait encore plus de terrain.

Ce qui plaisait le plus au Kuraken dans sa renommée, c’était que derrière son nom il pouvait protéger les membres de son équipage, sa famille, il pouvait faire accepter ses principes et règles de vie sans trop débattre, car vite ses ennemis s’écrasaient face à lui. Ainsi il pouvait aussi gagnait ce qui lui importait le plus après sa famille, l’or, la richesse, il aimait tout ce qui brillait. Si Woon avait été une femme, il aurait sans doute été une croqueuse de diamant… Tous ses combats il les gagnait, ce qui lui rapportait un beau pactole, mais en plus de ça, petit à petit, les voleurs, marchand, pirates venaient leur prouver leur allégeance avec un trésor dérobé, il n’acceptait que l’or volé aux plus riches.

Son dernier cadeau, sans doute un des plus marquant pour le cœur de dragon du capitaine, un voleur du marché noir lui avait offert une tiare magnifique, volé à une comtesse connue pour être une des pires de l’espèce de la noblesse, le genre hautain, faux-cul, répugnant, raciste, égoïste, cougar sans doute, il pourrait en trouver des mots pour la qualifier mais parlons plutôt de la beauté de ce cadeau.

Une couronne d’or blanc, ornée d’une centaine de diamants et un saphir à son centre, rien à redire, belle production, quand dans son intimité le capitaine la déposa sur sa tête, elle semblait comme faite sur mesure pour lui, il avait passé la soirée à se complimenter devant un miroir. C’était clair que ce voleur avait réussi un beau coup, il referait appel à lui. La richesse allait si bien au Kuraken.

Hélas quelques jours plus tard, le Capitaine fut averti alors qu’il se baladait dans Khor, des gens le recherchaient… Plus précisément des chevaliers. Voilà qui devenait intéressant, que lui voulait-il au juste ? Surtout, quelle serait la raison assez folle pour venir le défier sur son territoire ! Woon ne put s’en empêcher, il s’était donc muni d’une cape à capuche pour cacher son identité et avait suivi la troupe de « valeureux guerriers ». Il avait été simple de les trouver, vu leur accoutrement et leur puanteur noble. Ils étaient tous si peu intéressant, que ça en devenait lassant pour Woon, ils avaient réussi à s’installer dans la taverne préférée du capitaine, après que celui-ci ait prévenu ces hommes de dire à la tavernière de les accepter bien sûr. Il allait leur montrer ce que coûtait de venir le défier, lui et son équipage… Mais avant ça, il comptait bien en apprendre plus et les ridiculiser.

C’est ainsi qu’il se fonda dans la masse des ivrognes, restant dos à ses assaillants. Il était amusé de voir à quel point même ses camarades de la rue se foutaient ouvertement des chevaliers. Le bruit de l’or que proposa celui qui guidait la troupe sonna doux à l’oreille du Kuraken, en voilà un qui savait négocier dis donc… Seulement contrairement à leur règle de noblesse, ici l’or comptait peu à côté de l’honneur. L’honneur qu’ils avaient d’être aux commandes du capitaine du Leviathan, car oui en échange de leur loyauté, Woon les protégeait…

Quand soudain, le Kuraken fut surpris, la seule femme de la troupe venait de s’imposer, il manqua de se retourner mais se contenta d’un souffle du nez silencieux, voilà qui devenait intéressant, enfin, voilà une jeune femme intéressante. Il profita du brouhaha et de sa cachette pour lancer la phase deux de son plan, un grand sourire posté sur son visage, il lança un mouvement de tête à un homme non loin de lui, qui le transmetta à un autre et ainsi de suite…

« Voyons mam’selle, pas besoin de vous énerver comme ça… Ici y’a des règles, faut l’gagner le respect et là vous l’avez po !  Vous voulez des réponses ? Soit, survivez tous à cette soirée jusqu’à demain et l’cap’tain il vous recevra ! Mais si c’est po l’cas… Vous avez pu l’voir, on est loyaux ici, vous ressortirez po. » Lança la tavernière, n’ayant aucune peur de l’inconnue la menaçant et vu les regards de tous les hors-la-loi présents, cela confirmait ses dires.

« Alcool pour tout l’monde les gars ! » Un brouhaha général se fit entendre, Woon leva le bras en criant pour ne pas dépareillé, il avait de la chance, que personne ne connaissait le visage du Capitaine, sur les affiches il avait toujours fait en sorte de les trafiquer et d’avoir des espions ainsi il avait moins de problème et toujours l’effet de surprise.


La musique se lança, accompagnant les pintes qui se passaient dans tous les sens, chaque « guerrier » en reçu une, ainsi que Woon, qui mit la pinte à ses lèvres, un grand sourire toujours posté.

« Alors donzelle… Comment vas-tu t’en sortir… ? Héhé. » Pensa-t-il alors que les hors-la-loi attiraient les chevaliers dans une danse mouvementée d’alcool et de gaieté. Woon le savait, c’était soit les intrus jouaient le jeu, soit ils perdaient le jeu. Ainsi il se leva et se mélangea à la foule dansante.


☾ anesidora

Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture ! [Ft Woon Kuraken]

Ecrit le Mar 14 Avr - 4:12
Rémilia Vilaindra
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Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture !

Mais avant d'y goûter, je dois te débusquer !


Avais-je bien entendu les propos de cette tavernière à l'accent beaucoup trop prononcé, si l'on considère qu'il s'agit d'un accent et non d'un problème de langage et de prononciation avancé. J'avais eu beaucoup de mal à comprendre son charabia, et honnêtement, j'avais espéré me tromper sur ce que j'avais saisi. Mais, c'est quand la taverne s'agita que je compris que les mots qui avaient franchis mes oreilles étaient bien ceux que j'avais entendu. Un concours de boisson ? Avec ces gens diminués que je considérais comme de potentiels ennemis, bien qu’ils fassent parti du peuple de Sa Majesté l'Empereur. Je nageais en plein cauchemar. Quel manque de goût et d'éducation. Voilà les malfrats qui festoyaient, qui buvaient à s'en étouffer, et qui... dansaient ? Faites que je me réveille de ce mauvais rêve, par pitié ! Les clients se dandinaient, bousculaient, faisaient des sortes d'accolades beaucoup trop virils. Aucune classe, aucune grâce, je ne voyais là qu'un amas de gens vulgaires, grossiers, sans éducation. Leurs manières, plutôt leur MANQUE de manière n'avait rien à voir avec les fêtes raffinées et agréables qui se déroulaient à la cour. Et j'avais déjà assistée à des beuveries avec les officiers, les gardes, après une mission, mais même s'ils n'étaient pas tous nobles, ils savaient se tenir et faire preuve de savoir-vivre. Un savoir-vivre inconnu dans ces lieux, mais que pouvait-on attendre de mieux de ces rats de voleurs ? Je ne devrais pas en être étonnée.
La tavernière avait commencé à entamer une... chanson de son... étonnante voix de baryton. Sa voix grave emplissait la pièce et il était devenu difficile de converser avec mes acolytes dans ce brouhaha général. Un homme chauve déjà bien alcoolisé sorti une guitare de je ne sais où, puis un second à l'autre bout de la pièce se munit d'un autre instrument, puis un troisième et... Oh mon dieu. Je vis même un barbu mettre sa main dans un endroit dont je ne peux que taire le nom et montrer sa maraca. Et je ne parle pas de l'instrument de musique, cette fois-ci. Mais quelle horreur, heureusement qu'un plus jeune le prit en main et... PRIT EN MAIN LE VIEIL HOMME, PAS LE MARACA et le sorti de la taverne. Oh, miséricorde, Votre Altesse l'Impératrice, permettez-moi de purifier ma vue en pensant à la douce image que votre doux visage m'offre.
Les chopes s'entrechoquaient, laissant couler une partie de leur contenu sur le sol. J'avais de la peine pour la pauvre personne qui devrait nettoyer tout ce fouillis une fois la nuit passée, mais sans doute que cela était coutume par ici. Mon supérieur tenta de me passer un savon, comme quoi la situation devenait ingérable et que cela était entièrement de ma faute, en tout cas de ce que je comprenais car tous les sons ne parvenaient pas jusqu'à moi, sans doute parce que la tavernière hurlait son « chant » comme une poissonnière à côté de moi. Réfléchir. Analyser la situation. Avais-je envenimé les choses ? L'ambiance si tendue était devenue un peu trop détendue, mais sans doute que ces festivités n'étaient qu'un piège. Oui. Les vauriens avaient vu que nous détenions une poignée d'or, sans doute voulaient-ils mettre la main dessus. Ils souhaitaient nous saouler, puis nous dépouiller. Cela était un fait, mais comment contrer cela sans déclencher des hostilités ou paraître faible ? Quelque chose me chiffonnait, comment ces gueulards avaient-ils pu lancer la « musique » en même temps ? On aurait dit qu'ils étaient préparés à cela... Comme je l'ai constaté, l'ambiance avait changé du tout au tout. Ces ivrognes qui étaient dans ce coin étaient auparavant prêt à nous sauter dessus au moindre faux pas, et les voilà qui chantaient à tue-tête et gesticulaient bras dessus-dessous. Il y avait anguille sous roche, je le présentais, mais je n'avais que mes propres pensées pour égayer mes suppositions.
Pendant ma réflexion, je n'avais pas remarqué que le plus jeune officier avait été entraîné à l'écart par deux gros bras qui l'incitait à boire. Ce petit n'avait jamais été bon buveur, j'avais assisté à sa remise de son titre de chevalerie il y a moins d'un an et je garde un souvenir de son visage beaucoup trop pourpre après deux verres. Je tentais de me glisser jusqu'à lui pour le sauver de ce mauvais pas et pour lui éviter la honte de devoir s'incliner en face de ces moins-que-rien, mais un homme m'empêcha de mener à bien sa mission en me montrant qu'il arrivait à faire danser son tatouage de sirène en contractant ses muscles. Ciel... De mieux en mieux. Une serveuse insista pour que je prenne la chope qu'elle me tendait en me répétant que le défi était clair. Boire et tenir. Je pouvais la boire, leur mixture qui n'avait rien à voir avec les délicieux vins qui étaient servis à Elsia, mais qu'en était-il de mes compagnons ? Le plus jeune avait une limite de deux verres. S'il en ingurgitait un troisième, il rejettera son dernier repas et serai inapte à réagir en cas de besoin. Le second, le plus âgé, avait de l'expérience et pouvait sans doute tenir. Mais il était plutôt imprévisible et incroyablement bon. Même s'il était fidèle à nos préceptes de chevalerie et à notre cause et mission, l'alcool pouvait très bien le trahir et il était capable de se lier d'amitié avec cette bande de voyous. Pour le dernier, il s'agissait de notre Capitaine. Il ne devait pas boire, il devait garder la tête froide en toute situation. Il détenait l'or, le pouvoir sur nous, et il était le plus important ici présent. Je devais le protéger, quoi qu'il m'en coûtait. Même ma dignité.
D'une traite, je bus le liquide qui stagnait dans le verre que l'on m'offrait ; il avait un goût atroce, brûlait la gorge, sentait fort. Si tout le monde n'était pas en train de le boire, j’aurais pu penser qu'il s'agissait là d'un poison qui nous était adressé. Sans doute la serveuse savait que l'on se méfiait, car elle prenait le soin de toujours servir quelqu'un de Khor avant de nous adresser un verre rempli par le même tonneau. Une façon de nous montrer sa bonne foi ? Je n’aurais jamais accepté ce breuvage si cela ne s'était pas dérouler ainsi. J'avais besoin d'une dose de courage pour faire ce que j'étais sur le point d'annoncer.
Avant toute chose, j'avais besoin d'un accord et d'une garantie. Je me dirigeais donc vers mon supérieur, l'empêchant par la même occasion de mettre la chope à ses lèvres. Les miennes s'avancèrent vers son oreille afin qu'il comprenne quelque chose.

-Monsieur, vous devez rester lucide. Et... Ce qui se passera à Khor restera à Khor.

Il fronça les sourcils, se doutant que j'allais encore mettre mon grain de sel dans cette histoire. Mais avait-il un autre choix que celui de me faire confiance ? Lui-même connaissait ceux qui était sous ses ordres, et savaient bien que ni le plus jeune, ni le plus âgé ne pouvait répondre à cette mission. Il finit donc par acquiescer de la tête, sans pour autant être totalement convaincu. Savions-nous ce qui allait nous arriver pendant cette nuit ? Sûrement pas, et moi plus qu'eux n'aurait pu imaginer ce que j'allais faire plus tard dans la soirée.
Je pris un autre verre que l'on me tendait et commença à me mettre debout sur le comptoir. Je continuais de réfléchir sur cette drôle de situation, cette femme qui s'était mise à chanter, les instruments qui se sont accordés à son timbre en même temps. Et si... Serait-ce malvenu de ma part de penser que peut-être, quelqu'un avait organisé ce traquenard ? La tavernière semblait un peu trop naïve pour mettre cela en place, et je ne l'avais pas quitté des yeux. Monter sur ce bar me permettait de prendre de la hauteur, de pouvoir mieux observer les clients et leur comportement. S'il y avait une personne qui cherchait à nous provoquer et qui avait monté cette mascarade, je devais me forcer à la débusquer.

- MESDAMES, MESSIEURS, GENTILHOMMES OU REBELS FARCEURS, il fallait attirer leur attention, quoi de mieux qu'un petit discours, et la barytonne ou le baryton avait cessé de chanter ce qui était un bon début, l'honneur est une valeur qui me tiens à cœur, et vous en conviendrai qu'il serait for fâcheux que le peuple de Khor se rient des soldats de son Altesse Impériale ou pensent que ceux-ci ne sont pas apte à relever les défis.

Je continuais de marcher très lentement sur le comptoir, tout en veillant à ce que mes talonnettes ne fourchent pas sur une assiette, une chope, ou une saleté qui décorait le bar. Surtout, je scrutais chaque recoin, chaque visage de ceux présents dans cette pièce.

-Aussi, je me porte volontaire pour vous prouver qu'il n'y a pas que les mets raffinés et votre étrange façon de vivre que je peux digérer, ce moustachu attablé ici ne regarderait pas mon fessier avec insistance ? Je pousse délicatement sa chope de bière du bout de mon pied sans qu'il ne s'en aperçoive, et le contenu se déverse sur son bas de tissu. Oh, mais il y a un léger problème, voyez-vous. Je dégaine rapidement mon épée de son fourreau sans gestes brusques, mon autre main en l'air pour montrer que mon geste est purement théâtral et que je ne compte pas transpercer l'un de ces malfrats. Celui-ci, comme quelques autres, m'intrigue de par sa coiffe qui cache son visage. Du bout de ma lame, je viens pêcher son chapeau et le mettre sur la tête d'un de ses camarades non loin. Non, l'homme que je cherche ne dois pas être ce chauve qui se gratte sa tête désormais complètement nue. Je n'ai pas choisi de maîtriser la Rapière par hasard. Je suis une duelliste. Vous êtes sur votre territoire, entourés de vos amis, dans un lieu qui vous est propre. Je me sens... désavantagée, et cela ne serait fair-play, ne croyez-vous pas ? Ne pouvez-vous donc point m'accorder cette faveur du Duel, qui est ma spécialité ? Je fis une moue triste avant de lancer l'un de mes sourires charmeurs à l'assemblée. Avec un peu de chance, le fait que je prenne l'initiative et les décisions les laisserait penser que je suis la plus haute gradée de l'escouade, et laisserait ainsi mon supérieur en cas de problème. Rémi, garde la tête haute malgré cette situation. Ne te laisse pas intimider. N'y aurait-il personne pour faire ce jeu de boisson en ma compagnie, en tête à tête ? Bien évidemment, cher public ici présent, vous aurez la lourde tâche de nous départager, mais ne soyez pas dur avec moi pour la seule raison que j'affronte l'un de vous.

S'il y a quelqu'un derrière ces « festivités » comme je le pressens, il finira bien par sortir de sa cachette. Ou n'est-il pas assez confiant pour m'affronter ? Je souris à cette pensée tout en retirant mon propre chapeau à plumes en faisant une petite révérence. Surtout pour lui, où qu'il soit.

Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture ! [Ft Woon Kuraken]

Ecrit le Mer 15 Avr - 22:47
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Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture !

ft. Rémilia

Bras dessus, bras dessous, pinte à la main, qui se renversait à chacun de ses faux pas de danse, Woon s’amusait de cette situation et encore plus de voir les réactions de ses victimes ! Il y en avait déjà un rouge comme un radis, une pinte et c’était fini, sans doute le plus jeune, tant mieux, c’est comme ça qu’on apprenait la vie ici ! Quand au suivant, il semblait plutôt content de ce défi, en voilà un beau bougre amoureux de l’alcool ! Celui-ci plaisait au Capitaine, qui sait, peut-être tenterait-il de lui faire tourner la tête et de lui faire rejoindre ses rangs, il savait se montrer convainquant…

Voyons voir les suivants… Oupla, petit pas de côté, tourne sur lui-même… Ah, ce Capitaine gérait en danse de faux ivrogne il n’y avait pas à dire, tant de charisme, de déhanché, si seulement il avait ses cheveux au vent et… Bon reprends-toi Woon, tu as des cibles avant la fête.

Donc, le fana d’or regarda par la suite celui qui semblait être leur chef et il fut surpris de voir la demoiselle du groupe le protégeait des chopes. Elle venait d’en engloutir une, comme un trou sans fond ! Cela fit rire le Kuraken, cette femme était intéressante, il allait garder un œil sur elle, il savait que ses camarades de taverne géraient les autres. C’est ainsi qu’il la suivit du regard, dansant toujours pour ne pas paraître différent. Woon se demanda pourquoi elle montait sur le comptoir et on ne va pas se mentir, il a surtout regardé son doux fessier, a profité de la vue, il restait un homme, on n’allait pas le refaire maintenant ! Il sourit, étant sûr qu’elle allait de nouveau faire une scène, mais ses camarades semblaient prêts !

Woon perdit son sourire en même temps que la foule, elle venait de couper la douce voix de la tavernière ! N’avaient-ils donc aucune éducation ces nobles ?  Quoi ?! Nous rions d’eux ? NOUS ?! Woon fit l’outré en même temps que d’autres ivrognes alors qu’intérieurement, il n’en pouvait plus, il essayait de se retenir de rire, à quoi jouait-elle avec ses grands airs ?

Oh ! En voilà un qui venait de se faire avoir, toujours regarder le cul d’une dame quand elle est de dos, règle numéro un de coureur de jupons !

Woon qui avait un de ses bras sous sa cape eut le réflexe de poser sa main sur sa lance quand la femme sortir sa rapière, après tout, il n’était pas que là pour rigoler, mais aussi pour donner l’envie de ne plus revenir à ces nobles. Tiens… La voilà qui s’en prenait au Capitaine du Leviathan, parlant de fair-play, comme si les pirates connaissaient ça ! Seulement Woon n’était pas bête, elle voulait le piéger et l’avoir dans sa poche, regardez-moi ce beau sourire ! Elle en serait presque bonne ! De plus, elle retira son horrible chapeau à plume de cul pour faire une révérence, voilà qui fit rire le farceur qu’il était, mais soit, elle voulait jouer, ils allaient jouer.

Il glissa à un homme près de lui de s’occuper des autres et de faire en sorte qu’ils boivent, même le Chef. Par la suite il fit glisser sa capuche sur ses épaules, s’avançant vers la femme et s’installant à une table près d’elle.

« Je crains que le Capitaine m’ait choisi pour votre duel, seulement, ici on ne boit pas sur un comptoir en montrant fièrement son cul à tout le monde, vous pouvez voir que mes camarades ont le coup d’œil facile… Je ne pensais pas que les nobles de votre espèce s’adonnaient à ce genre de pratique… » Lança-t-il assez fort à la chevalière, posant sa tête dans le creux de sa main, un regard taquin et un sourire coquin que le visage.

« Tavernière ! Emmène-nous de quoi faire ce défi ! Et pas trop fort, il ne faudrait pas que la demoiselle s’étouffe. » Ohhh oui, Woon était joueur, mais il avait aussi posé sa lance à côté de lui, montrant qu’il était prêt à répondre si elle osait l’attaquer.

« Qu’attendez-vous pour venir, un défi, c’est en tête-à-tête, comme vous l’avez dit plus tôt… A moins que vous regrettiez finalement ? Cela ne serait pas étonnant venant d’une soldat… » Dit-il accompagné d’un sourire ravageur, il était prêt pour la contre-attaque ! Voyons voir à quel point cette femme peut-elle tenir l’alcool ! Il lança un regard au loin et la musique reprit de plus belle, les hommes adoraient les défis, ambiance garantie !


☾ anesidora

Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture ! [Ft Woon Kuraken]

Ecrit le Jeu 16 Avr - 1:16
Rémilia Vilaindra
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Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture !

Tout ceci n'est-il qu'un jeu pour toi ?


J’avais égarée ma dignité à l’instant où j’avais posé un pied sur le comptoir, alors que pouvais-je bien perdre d’autre en cette soirée ? Toujours debout, je me récitais intérieurement le code de la chevalerie pour éviter de penser à cette situation honteuse dans laquelle je me trouvais. Je pensais que cela pouvait difficilement être plus humiliant, et je me trompais lourdement.  Voilà que l’un des fanfarons m’insultais de la pire manière qu’il soit. Avait-il insinué que j’étais une femme de joie ? Moi, Rémilia Vilaindra ? Mon sang se mit à bouillir dans mes veines tandis que je rentrais mon arme dans son fourreau tout en continuant de sourire, un sourire toujours aussi crispé. Quand je me trouvais face à quelqu’un de désagréable, dans ce cas présent quelqu’un de détestable, je me souvenais toujours des mots que l’Impératrice me notifiait dans ses courriers : Aimes-tu le peuple de Nael ? Ce à quoi je répondais toujours par l’affirmatif. Je n’avais compris le poids de ces mots qu’en devenant Chevalier. Parfois, je me retrouvais face à ce genre de personne, puis je me souvenais qu’ils étaient les enfants de l’Empire, juste des gueux en manque d’éducation. Cela n’est pas de leur faute, Rémi. Sois indulgente.
Mon supérieur me présenta sa main pour m’aider à descendre du comptoir afin de me jeter dans la gueule du loup. Et quel loup ! Bien que je l’eusse fusillé du regard, je ne remarquais sa beauté que de plus près, maintenant que je prenais place en face de lui. Quand il parla de s’étouffer, je crus presque qu’il parlait de ma réaction face à la découverte de son visage et de son… corps, bien qu’il soit camouflé dans son habit. Je poussai un soupir de soulagement en réalisant qu’il ne parlait que de sa boisson infecte.

- J’ai bien eu du mal à avaler un liquide, une fois, mais ce n’était pas celui-là.

Un silence s’installa. Avais-je parlé tout haut ? C’est alors que je réalisais que ma phrase pouvait avoir un tout autre sens, alors que je parlais innocemment d’un ignoble thé amer qu’une comtesse m’avait servi en me présentant son fils. Et ce jour-là, il n’y avait pas que le thé qui était horrible à ingurgiter, la simple pensée de me lier avec ce crétin, cet incapable m’avait donné des hauts le cœur.
Oh, mais ce pirate de malheur qui me faisais dire telles absurdités, je me perdais dans ses yeux aux couleurs d’un magnifique métal précieux, était-ce le verre que j’avais précédemment bu qui me présentait son visage en l’embellissant ? Je ne pouvais pas me laisser me couvrir de ridicule après cette phrase qui, sortie de son contexte, pouvait être embarrassante. Mais je n’avais rien à me reprocher, même s’il avait suggéré que je pouvais être une femme de petite vertu. Je me repris en main en quelques instants, le dos droit, le regard fier, croisant mes jambes un peu brusquement pour ne pas oublier de lui donner un coup de talons dans la jambe en passant.

- Oh, je suis PROFONDÉMENT navrée, dis-je en mettant ma main sur le cœur pour accentuer mes fausses excuses, quelle maladroite je suis. Comprenez que je n’ai pas l’habitude de festoyez dans ce… « taudis », pensais-je sans pouvoir l’énoncer, lieu si étroit.

La tavernière n’était toujours pas revenue. Que pouvait-elle faire pour prendre autant de temps. Bon, il faut dire que le paysage était plutôt agréable à regarder, si l’on faisait abstraction du bruit assourdissant des chanteurs alcoolisés autour de nous et de l’odeur de fauve qu’ils dégageaient. Oui, très agréable. Les cheveux ébouriffés donnaient un certain charme que je ne retrouvais pas en compagnie des nobles, si bien coiffés, lissés avec moult produits sans qu’aucuns cheveux ne dépassent. Rien à voir avec cette tignasse de lion au couleur de jais. Sa peau n’était pas totalement blanche, peut-être qu’il était un matelot travaillant à l’extérieur tout le jour, sous un soleil éclatant. Comme ses yeux, d’ailleurs, qui étaient la partie la plus envoûtante de son visage. Dommage qu’il ne soit qu’un vulgaire voleur. Magnifique à l’extérieur mais… Oh, cela me rappelle quelque chose !

- Ciel ! Je me demandais à quoi vous me faisiez penser, et j’ai finalement trouvé ! Vous êtes semblable… au pot de chambre de ma grande tante ! Une pièce de collection d’une rare beauté dorée. Si l’on n’y regarde point à l’intérieur, assurément.

Voilà ce qu’il était. Un amas d’excréments dans un récipient précieux. Je n’avais que faire du menu fretin, je voulais voir son Capitaine. Celui qui dirigeais le Léviathan. Sans doute ce fameux dirigeant se riait de moi et avait envoyé son plus bel élément pour me séduire, mais je ne devais pas oublier ou je me trouvais, ni ma mission. Je ne devais pas tomber dans ce piège des bas-fonds. Ne te fais pas avoir par ses yeux de citrine, ni perdre mon sang froid contre lui au risque de tout faire planter. J’avançais mon buste plus proche de lui, une main proche de ma bouche et baissant ma voix comme pour lui dire une confidence juste avant que la tavernière ne revienne de je ne savais où. Je ne voulais pas que les autres entendent.

- Je comprends désormais pourquoi vous vous désaltérez avec cette infâme breuvage à forte odeur, cela doit être pour camoufler toute cette …je me retiens de dire « pourriture », car ce mot est un peu trop vulgaire, mais lui sied si bien… pestilence en vous.

Je lui adressais un sourire espiègle puis détournait mes yeux couleur océan vers la femme à voix de baryton, avant de les replonger dans les siens. Quoi qu'il m'en coûte, je ferai tout pour rencontrer le Capitaine et reprendre ce que ce brigand avait dérobé.

Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture ! [Ft Woon Kuraken]

Ecrit le Sam 18 Avr - 23:43
Woon Kuraken
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Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture !

ft. Rémilia

OH ! Quel beau sourire crispé, voilà qui mettait en valeur le visage de la femme qui semblait tout aussi coincée ! Seulement… Quelle grâce quand elle descendit pour le rejoindre, Woon voyait clairement qu’elle était prête à le défier, son regard, sa démarche, cela la rendait attirante, si elle n’avait pas eu ce métier, ni ce caractère… Le Kuraken écarquilla les yeux, elle avait dit quoi là ? Qu’elle avait eu du mal à avaler un liquide mais… Quoi ? Il ne put s’empêcher de souffler du nez et de sourire, voilà qui était intéressant, elle n’était pas si coincée que ça finalement.

Quand le regard du Capitaine croisa celui de la soldat, il ne put que remarquer qu’elle avait des yeux magnifiques, d’une couleur océanique et malgré l’aire sévère qu’ils lançaient, le pirate se perdit dedans le temps d’un instant… Avant de revenir sur terre à cause d’un méchant coup de talon ! Il se retint de rire, mais une petite larme de douleur monta à son œil, bien qu’il ne permît pas quelle reste longtemps… Ça faisait un mal de chien ! Son pauvre tibia ! Cette femme était folle ! Comment pouvait-il la trouver attirante ?!

« Ce n’est rien… Je comprends qu’en étant habituée à chevaucher, vous aillez le reflex de donner des coups de talons. » Dit-il dans un sourire mesquin, oui, il ne parlait pas de chevaux. Il comprenait qu’elle avait sans doute mal prit ses paroles rien qu’avec le sourire qu’elle lui avait offert plus tôt, mais il ne comptait pas lâcher l’affaire.

Woon resta un peu bête en voyant qu’elle le regardait sans gêne, l’analysant de tous les côtés, lui plaisait-elle ? Il se retenu de rire en imaginant que c’était le cas mais en entendant sa réplique, il la fixa d’un air décontenancé. Sérieusement ? Alors comme ça elle le trouvait précieux, elle appréciait donc son physique !

« Merci pour ce compliment, je sais que je suis beau… Quant à vous, je vous vois comme un Paon… Vous pouvez être gracieuse, imposante, noble, mais vous rester un oiseau qui piaille et ne sert à rien sur cette belle terre qu’est la nôtre. » Lui répondit-il d’une voix douce, limite séduisante, terminant avec un grand sourire et un clin d’œil. Il se demandait déjà comment elle allait réagir à ses douces paroles…

Woon perdit de nouveau son regard dans celui de la femme, décidément, cette couleur lui rappelait la mer qu’il aimait tant. Quand il vit la chevalière s’avancer vers lui, voulant lui dire quelque chose tout bas, il se méfie, surtout depuis le coup sur le tibia, on ne pouvait pas savoir avec une rageuse telle qu’elle ! Mais celle-ci avait sans doute oublier la musique qui avait repris derrière elle et le boucan des ivrognes car il n’entendit pas un seul mot de ses paroles, sans doute encore une pique où il ne prendrait pas la peine de réagir car enfin la tavernière arrivait avec leur boisson.

« Parlons moins, buvons plus. Prouvez-moi que vous êtes digne de rencontrer mon Capitaine. » Dit-il avec un grand sourire, attrapant une pinte et la buvant d’une traite, sous les encouragements de ses camarades. Woon avait gagné tellement d’alliance dans des combats de boisson, même face au plus grand ivrogne de la piraterie ! Cette femme ne savait pas à qui elle s’attaquait.

« Faites attention, ça doit piquer un peu plus que votre thé habituel, très chère. » Lui lança-t-il avec un air hautain, jouant le faux noble, poussant la chope vers elle alors que la sienne venait d’être remplie de nouveau.

En attendant qu’elle boit sa pinte, il repensa à sa première cuite, quand il était arrivé à Khor, il n’avait que 17 ans à l’époque…

Pour montrer sa valeur à son ancien Capitaine, Woon avait participé à un duel de boisson, mais lui qui n’avait jamais bu d’alcool de sa vie se fit piéger, pensant innocemment que l’alcool c’était de l’eau ! Quel ne fut pas son erreur, une pinte, deux pintes, trois pintes… Quengdgfpinte… Une danse, deux danses, lui sur le comptoir… Un t-shirt, une chaussure, un pantalon, une autre chaussure, une chaussette, puis l’autre et… Le caleçon. Oui, il était du genre à offrir des strip-teases quand il était bourré et il avait tellement fait rire ses anciens camarades qu’il avait gagné non pas le concours de boisson mais au moins une place dans l’équipage. Il se souvient que le lendemain, en se réveillant sur son ancien navire, il avait eu honte, puis il avait été heureux, puis re-honte puis il avait rigolé, il était passé par tant d’émotion !

Revenons au réel, Woon aujourd’hui ne craignait pratiquement plus l’alcool, il avait une réputation à tenir après tout ! Alors il était confiant face à la femme, non pas parce qu’elle était une femme, mais plutôt parce qu’il imaginait mal celle-ci être une habituée des concours de boisson. En la regardant de plus près, il était certain que la victoire lui reviendrait et au loin il remarqua que ses hommes forçaient l’alcool aux accompagnants de la jeune femme, le défi était lancé, qui le tiendrait le plus longtemps ? Le menton dans une main, un sourire espiègle sur le visage, il fixait la jeune femme, en buvant sa deuxième chope sans difficulté.



☾ anesidora

Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture ! [Ft Woon Kuraken]

Ecrit le Sam 25 Avr - 0:28
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Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture !

Tu n'as pas d'asticot, n'est-ce pas ?


Chevaucher. Rien qu’avec ce mot, cet exécrable pirate me renvoyait à mes escapades à Tahie. Je prenais un cheval des écuries de mon père, et je partais au-delà de la frontière, plus loin que les bois sombres, pour galoper dans les étendues sauvages de cette région vivifiante. Je me rappelle surtout que je n’étais qu’une adolescente et que, une fois de retour chez moi, je me prenais un sacré revers de main de la part de mon géniteur. Mais, cela en valait le coup. Enfin, ce pirate parlait bien de CE chevauchement, n’est-ce pas ? Non, aucune chance, vu son petit sourire en coin méprisable et ses insinuations précédentes à mon égard.
Il me tapait sur le système, et je repensais à ma mission pour éviter de tout faire tomber à l’eau pour des questions de dignité qui ne concernait que moi. Je jetais un coup d’œil dépitée à mes camarades : le plus jeune était déjà dans un état second, le plus vieux riait de bon cœur avec les malfrats, et je l’imaginais très bien raconter ses anciennes péripéties comme il nous les avaient racontés tant de fois. Mon supérieur continuait de refuser l’alcool qu’on lui proposait, mais pour combien de temps encore ?
Quand l’homme en face de moi me compara à un paon, mon cœur failli en être ému. Les paons blancs sont si majestueux, royaux même, et je cru à un compliment jusqu’à ce que celui-ci insinue qu’ils parlaient beaucoup et ne servaient à rien.  Il avait tort, car certains disaient que les plumes de la queue d’un paon semblaient porter des yeux. Pourrais-je devenir les yeux de sa Majesté Impériale, un jour ? Cette douce pensée me rassurait alors que je prenais en main la choppe qui m’était adressée, passant mon doigt délicatement sur le rebord pour essuyer l’endroit où mes lèvres allaient se poser.

- Vous me flattez, être associée à un si bel animal, qui se délecte goulument de ver qui se dresse devant lui.

Je pris une gorgée du liquide jaunâtre qui stagnait dans le contenant avant de me rendre compte qu’à nouveau, ma phrase pouvait porter à confusion. Sans continuer de boire, je reposais un peu trop brutalement la choppe sur la table pour dissiper le malentendu. Je me raclais la gorge, encore brûlante par ce liquide.

-Je voulais dire, les insectes qui se trouvent devant lui. Il n’en fait qu’une bouchée et…

Etais-je en train d’en faire trop en cherchant à me justifier ? Je voulais juste le comparer à un insecte, cela ne voulait pas dire que j’allais le dévorer. Surtout pas.
C’est vrai, il était d’une rare beauté et si je n’avais pas su qu’il faisait parti de ces hors la loi, sans doute me serais-je laisser tenter par une nuit en sa compagnie. Non, Remi. Bois ton verre. Bois juste. Pour éviter qu’il se sente gagnant face à ma maladresse, je repris ma boisson et laissa ce breuvage me brûler la gorge, ainsi je pourrais accuser l’alcool si on me faisait une réflexion sur mes joues rougies par la honte.
Pourquoi ? Pourquoi à ce moment précis a-t-il fallut que je repense à Lord Rindegald ? Je savais pertinemment pourquoi. Il avait fallu parler de ver dressé pour que je repense à cet individu. Lui aussi, était d’une beauté à en couper le souffle. Nous nous étions rencontrés à Torix, pendant quelques festivités auxquels aiment s’adonner les gens de notre rang. Je regardais un mage de feu faire son numéro, et c’est à ce moment que j’ai croisé son regard tandis que les flammes se reflétait dans les pupilles de ce bel étalon. Je m’étais glissé dans la foule pour le séduire. Après tout, il fallait aider le petit peuple en faisant tourner l’économie des auberges de Torix. Je n’avais pas mis longtemps à le faire tourner de l’œil, et l’instant d’après nous nous éclipsions des festivités pour continuer notre propre fête en duo.
J’étais impatiente, je pensais qu’il n’y avait pas que le mage qui allait mettre le feu ce soir. Il avait fait glissait ses doigts dans mon corset alors que les miens parcourait ses cheveux et que ma bouche cherchait de l’attention contre la sienne. Vint le moment de goûter à un met plus délicieux encore, j’enlevais son bas pour découvrir… Un ver. Quoi que, cela serait lui donner trop de valeur au vu de la taille de son animal. « Un asticot » aurait été plus juste, et pourtant il était au garde-à-vous. C’était la première fois que je voyais une si petite créature, surtout pour un homme de cette carrure. Non, je n’avais pas pu continuer face à cela. J’avais réussi à garder mon sang froid et à prétexter un besoin urgent de partir. J’avais pu retenir mon rire à cette époque, mais visiblement pas à cet instant, deux années plus tard, en me remémorant ce terrible souvenir.
Ma choppe posée, le rire me chatouilla la gorge, puis le nez, jusqu’à ce qu’enfin j’explose, un grand jet de ce liquide jaune alcoolisé sortant de ma bouche pour inonder le visage de celui qui se trouvait en face de moi, cet homme aux beaux yeux d’or. Je mis ma main devant ma bouche, mais le mal était déjà fait. Je retenais mon rire du mieux que je pouvais, les deux mains plaquées contre mes lèvres, avant de constater ce que je venais de faire. Après mon fou rire, je me retrouvais effarée de constater que je venais d’avoir un tel comportement en public. Je me sentais mal pour le pauvre pirate, bien que je ne l’appréciasse pas, je ne souhaitais à personne de vivre cela. Enfin, vu ses amis présents, sans doute avait-il connu pire. Je me devais de trouver une serviette, mais il n’y en avait pas par ici. Sans réfléchir, je pris mon chapeau posé sur mes genoux et me penchait en sa direction pour essuyer son beau visage.

- Par tous les saints je… Je n’ai pas de mots pour vous exprimer mes excuses, et cette fois-ci, j’étais sincère, je ne sais pas ce qu’il m’a pris de repenser à cet asticot… enfin je veux dire… j’étais si gênée que toute cette situation m’embrouillait l’esprit, je veux dire, tout cela est à cause de ce Lord, cela n’a rien à voir avec vous !
, je jetais un rapide coup d’œil involontaire à son entre-jambe avant que mes yeux remonte prestement jusqu’au sien, enfin j’ESPERE pour vous que cela n’a rien à voir avec vous, mais parfois l’extérieur est trompeur.

Je réprimais un sourire et reprenais mon air sérieux. Aaah, mon beau chapeau était à présent inutilisable, et cela me peinait beaucoup. Pourquoi avais-je pris la peine d’essuyer ce pirate de malheur, et de surcroît avec un tissu d’une telle valeur ? J’espère qu’il a au moins apprécier la douceur de ma coiffe, car moi je ne pourrais plus m’en servir. Cela était ma punition pour avoir eu un comportement si… peu noble. Faites que cela reste dans les murs de cette taverne. J’aurai voulu me cacher sous les tables…

- Oh je vous réitère mes excuses, évidemment, cette choppe ne comptait pas vu que… Bon, re-servez-moi, je vous prie.

Ne pas penser à l’asticot. Et levez les yeux. Tu as fauté, mais tu dois rester digne, Rémi. Me reste-t-il un semblant de dignité dans ce lieu ? Pas le moindre...

Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture ! [Ft Woon Kuraken]

Ecrit le Jeu 30 Avr - 12:42
Woon Kuraken
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Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture !

ft. Rémilia

Woon ne pouvait s’empêcher de repenser à ce qu’elle avait dit plus tôt qu’elle avait apprécié le compliment du paon car il se délectait goulument de ver… Il se retenu une fois de plus de rire, elle mettait tellement les pieds dans le plat qu’elle en devenait adorable. Elle buvait enfin et cherchait même à se dépatouiller du malentendu, regardez-là qui rougit. Le Capitaine lui offrit finalement un sourire taquin.

Seulement, elle sembla pensive un instant et se mit à se retenir de rire un moment, le Kuraken cligna des yeux visiblement surpris, qu’est-ce qu’il lui arrivait encore à cette femme ? Il n’eut pas beaucoup de temps pour y réfléchir, elle lui offrit un grand jet de boisson dans la tête. Elle venait clairement de lui cracher dessus de rire. Etait-elle déjà bourré pour être dans un tel état. Le temps d’un instant, Woon eut un air blasé, il détestait être sale, surtout de la sorte, il allait être tout collant. Elle semblait cependant comprendre son erreur, il put le voir grâce à sa réaction, elle était gênée et fini même par venir lui essuyer le visage avec son chapeau. Un geste qui surprit une fois de plus l’homme, ce chapeau avait l’air de qualité vu sa douceur, et l’odeur de la femme qui était dessus était très agréable…

Attendez… Elle semblait honnête dans ses excuses mais… Une histoire d’asticot ? De Lord ? Et quel était ce regard sur son entre-jambe ! A quoi pensait-elle bon sang ?! L’extérieur est trompeur… Woon eut un tilt de l’œil… Était-elle en train de sous-entendre qu’il était « mal-membré » ? Le Kuraken n’y comprit rien, il était déjà tombé sur des femmes, des hommes entreprenants, mais si elle voulait quelque chose avec lui, pourquoi ne pas lui dire directement ? Il la fixa sans rien dire, puis finalement éclata de rire. Elle était spéciale, mais il ne s’ennuyait pas à ses côtés.

« Veuillez m’excuser, je n’aime pas être collant, je vais nettoyer ça et je reviens, vous pouvez continuer de boire, je vous rattraperai à mon retour…» Dit-il en se levant et attrapant Hogo sa lance, en passant à côté d’elle, il se baissa à sa hauteur et lui murmura d’une voix suave : « A moins que vous ne préféreriez m’accompagner et vérifier de vous-même si mon extérieur est si trompeur que ça… » en se relevant avec lui avoir offert un sourire charmeur, il rigola et attrapa une clef sur son passage.

Woon était sûr qu’elle ne le suivrait pas, il voulait juste la taquiner sur son erreur, elle était déjà si gênée qu’il ne pouvait s’empêcher d’en rajouter, de plus ses camarades ne la laisseraient pas le suivre, elle serait donc obligée de lui dire plus tard si elle voudrait vraiment vérifier. Ainsi il se dirigea à l’étage, dans une chambre qui lui était réservée, étant un habitué de cette taverne. Elle était spacieuse et bien emménagée, on pourrait presque croire que cette partie était d’un hôtel bourge, le Kuraken était une diva après tout, il aimait prendre soin de lui, c’est pourquoi il lui fallait des draps de soie de haute qualité, ainsi que des meubles ornementés de doré et dans sa salle de bain, une belle baignoire et une douche à ses côtés, il n’avait pas le temps d’un bain cette fois-ci.

Alors il se déshabilla rapidement et se glissa sous la douche, appréciant sentir l’eau chaude couler sur son corps et faire partir la mixture qui lui collait à la peau. Pendant sa douche il souffla du nez en entendant la musique s’accentuer, sans doute ses camarades avaient réussis à faire boire tout le monde et l’ambiance était donc à son apogée. Il frotta rapidement ses cheveux pour ne plus avoir l’odeur d’alcool et sortit enfin de la douche, se séchant rapidement, très rapidement, des gouttelettes parcouraient encore son corps et s’échappaient de ses cheveux. De plus, Woon attrapa une chemise de toile blanche pour changer son haut et un bas simple noir, il remit sa cape, sans la capuche, attrapa sa lance et sorti de sa chambre, veillant à refermer.

En quelques minutes à peine il fut de nouveau en bas, se frayant un passage dans la foule mouvementée, il arriva en face de la femme, dévoilant une chemise pratiquement ouverte, presque transparent, alors que ses cheveux coiffés en arrière, laissaient s’échapper des gouttes qui se dépêchaient de glisser sur son torse.

« J’espère ne pas vous avoir fait trop attendre… » Dit-il avec un grand sourire et assez fort pour qu’elle l’entende, il s’installa de nouveau devant elle et se fit servir une choppe qu’il but d’une traite. C’était vraiment le boucan ici, il y avait de nombreux ivrognes et plus rien n’était calme, ils allaient devoir parler fort pour communiquer, ou aller dans un endroit plus silencieux, à l’écart.


☾ anesidora

Je te hais de tes cheveux jusqu'à ta ceinture ! [Ft Woon Kuraken]

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