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KEY - Aime toucher les corps saillants des pirates.

Ecrit le Lun 1 Avr - 5:44
Invité
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≈ Key ≈


▬ ft. Jude Mathis de Tales of Xillia

Prénom(s). Key ≈ Surnom(s). Doc' ≈ Nom de code. Euuuh on verra avec la personne qui jouera Woon si il y a besoin ≈ Âge. 25 ans ≈ Lieu de naissance. Quelque part au nord de Nael, mais il a été élevé dans sa petite enfance à Reytel ≈ Sexe. Homme ≈ Race. Marqué ≈ Sexualité. Homosexuelle ≈ Lieu de vie. Sur le Leviathan ≈ Métier/Occupation. Chirurgien du Leviathan ≈ Croyance. Il aime la pureté de Kila, et la force de Soma, mais il croit surtout en son capitaine. Pour lui, l'histoire des dieux dragons est un conte tragique avant tout, une histoire qu'on raconte aux enfants avant de dormir. Ca lui fait fondre son petit coeur... En faite, non.


Arme(s) : (2 maximum) Magie de la nature


Informations diverses.
D'une taille très moyenne et d'une musculature moindre, Key ne se démarque de son physique que part ses yeux ambres aussi doux que le miel, qui peuvent vous faire fondre. Ses cheveux noirs de jais sont bien souvent en bataille, bien qu'il lui arrive rarement de les coiffer pour séduire l'une de ses cibles. Il possède un pendentif sphérique aux reflets saphir qui, d'après son père, aurait le pouvoir de protéger son porteur. Bien sûr, étant peu convaincu de son efficacité, Key lui accorde d'avantage une valeur sentimental plutôt que de porter intérêt à ses soi-disant vertus magiques.
Son teint pâle et délicat est le résultat d'un manque de soleil car, bien que pirate, il passe le plus clair de son temps au fond de la cale à lire des ouvrages, passant d'un roman épistolaire plein d'amour et de passion à des grimoires très compliqués sur la magie et toutes ses formes, bien qu'il soit seulement affilié à celle du nature. Botaniste expérimenté, il doit son efficacité en tant que médecin à ses connaissances sur les diverses plantes curatives qu'on peut trouver sur le continent. D'ailleurs, au fond de la cale, à peine éclairé par les hublots du navire, on peut retrouver quelques jardinières où poussent de nombreuses plantes douteuses qu'il entretien avec soin. Attention, si elles sont mal préparées et manipulées, leurs effets pourraient être... dévastateurs. Quelques pirates trop curieux ont eu la mauvaise idée de vouloir en fumer, et se sont retrouvé avec une forte colique pendant plus d'une semaine. Depuis cette mésaventure, les membres de l'équipage évite de venir fouiner vers ces plantations.
En parlant de colique, Key, qui adorait les choux rouges, en a mangé jusqu'à indigestion dans son enfance. Depuis, il les a en horreur. Il préfère ne pas ébruiter cette affaire...


Caractère

Il faut beaucoup de temps avant de réussir à déchiffrer ce jeune pirate. En effet, le jeune homme est discret et secret. Ce n'est pas un héros des champs de batailles, mais un érudit, il peut passer des heures au fond de la cale du bateau à étudier les mystères de la magie, sans perdre son calme, très patient même s'il ne comprend pas quelques énigmes.  Il a de nombreuses connaissances sur les plantes et la magie, -bien que son utilisation de la magie soit encore à parfaire-, mais n'a pas pour habitude de s'en vanter. Au contraire, il reste très modeste sur lui-même en ce qui concerne son savoir occulte, et joue les idiots quand on lui pose trop de questions à ce sujet.
Curieux de ce qui l'entoure, et même s'il semble introverti aux premiers abords, il n'en est rien. Key a un contact facile avec les gens, dans la mesure ou vous piquez son intérêt. En effet, une fois que vous vous liez d'amitié avec le médecin, celui-ci deviendra un compagnon fiable, fidèle et dévoué, et si vous lui rendez cette complicité, il pourrait se démener pour vous.
Vous l'avez comprit, le Leviathan et tout ceux à son bord sont comme une famille pour le mage noir. Et, comme l'image qu'il se fait d'une famille, Key se donne un rôle de grand-frère pour les membres plus jeunes. Il n'hésitera pas à se montrer surprotecteur, au point d'en être envahissant pour eux -oui, l'un des membres est déjà tombé à la renverse en se réveillant en pleine nuit et en voyant Key en train de le border, avec son visage... un peu trop près du sien...-. Et, comme un bon compagnon, il peut se montrer farceur et taquin avec ses compères, car qui aime bien châtie bien.
Évidemment, en dehors du Leviathan, Key est une personne complétement indifférente de ce qui l'entoure. Il s'est créé une bulle, et tout ce qui n'en fait pas partie n'a que peu d'intérêt à ses yeux. Un enfant pourrait mourir à ses pieds qu'il ne sourcillerait même pas, sans aucune compassion pour le malheur d'autrui, s'il ne connait pas la personne. S'il ne vous invite pas à entrer dans sa bulle, l'impression qu'il vous laissera sera amer, voir désagréable. Il vous paraîtra froid, apathique, sans réelle émotion. Oh, bien sûr, à moins que vous soyez à ses yeux un objet de convoitise. Bien qu'il soit passionné de magie noire, il n'est pas un très bon mage. Bien qu'il ait de nombreuses connaissances en médecine, il ne pourra jamais soigner aussi bien qu'un mage blanc. Mais s'il y a une activité dans laquelle il se sent confiant, c'est sa capacité à séduire, et vous faire l'honneur de sa couche. Key est un véritable coureur de jup... euh, coureur de caleçons. C'est un débauché, un satyre, et l'équipage le sait. Pour un pirate, il n'a que faire des joyaux et des richesses, et n'a que peu d'intérêt pour les babioles en dehors des livres. Pour lui, l'une de ses principales richesses, c'est son tableau de chasse (à l'homme, doux et mignon ou viril et musculeux, peu importe ~). Pour arriver à ses fins, il peut mentir, jouer, ou même manipuler. Une fois le fruit consommé, le bien possédé, le rituel achevé, la passion redescend très vite et le produit est périmé aux yeux du Doc'.
Key est vraiment un personnage à double facettes. Il y a comment il se comporte avec son entourage, et puis, les autres en dehors de son cocon. Un visage froid et effrayant, un visage chaleureux et aimant. Lequel vous adressera t-il ?


Story

Le début de cette histoire commence par un vieux couple d'apothicaire vivant à Reytel qui, durant toute leur vie, avait rêvé de fonder une famille. Bien que tous les appréciait, que les deux avaient consacrés leur vie au bien des citadins comme celui des voyageurs qui passaient par leur boutique, les dieux n'avaient jamais répondu à leurs prières et la femme ne put jamais enfanter. Maintenant, elle était trop vieille pour pouvoir mettre au monde, et la fatigue la gagnait. Lors d'un hiver trop rude, elle tomba malade et aucune potions, aucun plantes ne put la maintenir en vie plus longtemps. La femme ferma les yeux et, tout en tenant la main de son vieil époux qui l'avait accompagné durant toute sa vie, son âme passa de l'autre côté. La ville en fut chagriné, et clients comme voisins assistèrent à ses funérailles et tentèrent de consoler le veuf qui, si peiné d'avoir perdu sa douce amante, avait de plus en plus de mal à garder l'envie de vivre. Il devait faire tourner sa boutique seul, s'occupant d'aller chercher les plantes en début de semaine, les travaillait jusqu'à tard dans la nuit, et vendait ses cocktails médicinaux en fin de semaine. L'argent se faisait de plus en plus rare, et la solitude et la lassitude se lisait sur le visage de l'homme. Un jour, il partit comme à son habitude au delà de la ville pour s'approvisionner en plantes sauvages. A son retour, il ne rapporta pas qu'un panier de fleurs sauvages. Dans son autre main, il tenait fermement un couffin d'osier tressés. Lorsque les habitants, intrigués, se penchèrent par dessus sa nouvelle trouvaille, ils découvrirent à l'intérieur, sous une couverture primitive faites de feuilles et de mousse, un bébé qui les regardait fixement. Il ne pleurait pas, il ne riait pas, il n'avait aucune expression, et son teint blême laisser penser que le bébé était souffrant. Mais, ce qui retenait d'avantage l'attention des résidant de la ville, c'était son regard. Il avait des yeux d'un jaune ambré.

I. L'enfant aux yeux d'or.




La boutique n'avait jamais eu autant de clients depuis la mort de la vieille gérante, et son époux était de nouveau rayonnant depuis qu'un petit être partageait sa vie. La nouvelle avait fait le tour du voisinage, et continuait de se propager : le vieil apothicaire avait un bébé. Comme il était dévoué à sa défunte épouse, personne ne pensa qu'il était parti se consoler avec une autre femme, ni que l'enfant venait d'une précédente conquête. Alors, tous se demandait d'où venait ce bambin. L'apothicaire répondait aux curieux que Soma avait répondu à ses prières, et que c'était un don des dieux pour combler son cœur souffrant. Jamais le vieil homme ne daigna dire d'où venait réellement l'enfant, alors les gens ne lui posèrent plus de questions à son sujet et se contentèrent de profiter de la bonne humeur du vendeur de potions. Les premières années furent rudes pour la petite famille ; le vieillard devait s'occuper de l'enfant, de la recherche de certaines herbes rares, et gérer le magasin. Parfois, il confiait le petit homme à des voisines de confiance et voyageait quelques jours. Afin de réduire ses déplacements, il économisa le plus possible, se privant parfois de manger pendant plusieurs repas afin de s'acheter une petite parcelle de terre ou il pourrait faire pousser ce dont il avait le plus besoin. Il put s'offrir une petite serre et, grâce à celle-ci, produisit d'avantage de breuvages et stabilisa sa situation financière.
Le petit Keelan faisait beaucoup parler de lui dans le quartier. Il avait apprit à marcher précocement, mais ne disait pas un mot, sauf à son père adoptif. A trois ans, il avait une tignasse noire qui cachait souvent ses yeux, et le vieux avait beau lui couper encore et encore, il constatait que les cheveux poussaient bien plus vite que ses plantes. Lors de sa troisième année au côté du vieux, le petit garçon décida qu'il était temps pour lui d'apprendre à s'occuper des plantes et, sans que son père ne lui demande de l'aide, il apprit petit à petit à travailler dans la serre juste en imitant les gestes de l'apothicaire. Le vieillard restait à ses côtés, lui indiquant le nom des plantes et leurs différents effets. Plus il grandissait, plus la soif de connaissance se lisait sur son visage. Bien que le vieux voulait le garder toujours auprès de lui, il fut décidé qu'il irait à l'école à sa septième année.
Son père lui louait les bienfaits de l'école depuis si longtemps que, lors de son premier jour, le petit garçon qui n'éprouvait pas grand chose ressenti une certaine excitation palpiter dans son cœur. Enfin, son univers allait s'élargir. Bien sûr, il appréciait le temps passé avec l'apothicaire, les leçons qu'il lui donnait sur les plantes ainsi que les petits voyages qu'ils avaient pu faire ensemble pour s'approvisionner en plantes, les bavardages de ses anciennes nourrices et voisines, mais il sentait qu'il y avait plus de choses à découvrir. Et cette aventure, il allait la vivre seul, car l'école se trouvait à l'autre bout de la ville et son père n'avait pas le temps de l'emmener jusqu'à là-bas. Il s'aventura plus loin que le quartier, plus loin que les commerces, jusqu'à l'endroit ou se rassemblait plein d'enfants plus ou moins grands que lui. Certains avaient des livres, d'autres de beaux habits. Lui, il n'avait que un panier avec un repas simple, mais préparé avec amour. Il n'allait à l'école que le matin ou il apprenait à lire, à écrire, et les maths rudimentaire. Il ne suivait ni les enseignements d'histoire, ni les préceptes du dieu Soma, et ni la géographie du continent qui se déroulaient l'après-midi. Lui, il rentrait après la leçon qui suivait le déjeuner, et aidait l'apothicaire pour la suite de la journée.
Très vite, Keelan désenchanta. Bien que les leçons étaient toutes passionnantes à ses yeux, le comportement des autres à son égard étaient très différents de celui que son père ou ses voisines lui accordaient. Non, en faite, c'était à l'opposé. Les enfants l'évitaient complètement, l'institutrice ne lui donnait pas la parole quand il avait une question, pour une raison inconnue, une petite fille s'était mise à pleurer en le voyant et un garçon à peine plus âgé lui avait même jeté des cailloux dessus. Bon, c'est vrai qu'il n'avait pas vraiment fait d'efforts pour aller vers les autres, il n'en voyait pas l'utilité. Au fil des jours, il avait cessé de se poser des questions sur les comportements de ces gens-là. Tant que son père le considérait, les autres n'avaient aucune importance. Son quotidien se façonnait toujours de la même façon, l'école le matin, la boutique après le déjeuner. Le vieux lui apprenait toutes les propriétés des plantes, comment les reconnaître, où celles-ci poussaient, et les différentes doses à utiliser pour produire un effet ou un autre. Bientôt, Keelan devint aussi doué que lui, si ce n'était plus, car certains clients avaient rapportés que les remèdes qu'ils avaient ingurgité avaient été plus efficace que précédemment. Ces remèdes, le petit garçon les avait concocté. Ainsi, son père décida de lui faire confiance et de lui confier d'avantage la préparation des mixtures, tandis que lui s'occupait des clients. Le garçons aux yeux dorés en était ravi : il préférait rester en arrière boutique plutôt que d'aller au contact avec les clients. Il n'était pas très doué avec les relations entre personnes, et il sembla que de nouveaux clients venaient depuis qu'il ne devait plus se montrer. Bien que certains colportaient toujours des rumeurs et n'osaient passer la porte de la boutique de peur que « l'enfant aux yeux effrayants » ne cherche à les empoisonner, la boutique gagna pourtant en popularité au fil du temps face à la bonne humeur du vieux vendeur et du jeune garçon qui maîtrisait de mieux en mieux l'art des plantes.  

II. La fille du noble.



L'année des 9 ans de Keelan fut rude, et ce fut sans doute le commencement du déclin de la boutique. Le froid persistait, la santé du vieux se dégradait, et celui-ci ne put voyager pour réapprovisionner les stocks de plantes aussi souvent que les années précédentes, et l'apothicaire refusait d'envoyer son fils en voyage car il le jugeait encore trop jeune. L'enfant aurait pu désobéir, il avait connaissance des endroits ou les plantes poussaient, et il aurait pu aisément les ramener. Mais le jeune garçon ne prenait jamais d'initiatives : si son père adoptif lui sommait de rester, il l'écoutait sans poser de questions. On peut penser que les saisons froides avantagerait un vendeur de potions : les récoltes étaient moindres, les habitants tombaient malades, cela aurait du faciliter le business. Mais il fallait prendre en compte la personnalité du vieillard qui n'hésitait pas à baisser les prix si quelqu'un lui disait qu'il n'avait pas assez pour payer, ou donnait parfois gratuitement la mixture quand certains implorait sa pitié. Keelan observait les comportements de chacun et était persuadé que plus d'un bernait son pauvre père. Quand il en parlait le soir au souper (si l'on peut appeler une tranche de pain et une soupe qui ressemblait plus à de l'eau chaude « un souper »), le vieux souriait tristement et ne répondait pas des accusations porté par son fils. Alors, le petit ne parla plus de ses doutes et laissa son vieux père agir comme il le souhaitait. Ainsi, par manque d'argent, le garçon dû arrêter d'aller à l'école prématurément, à l'âge de neuf ans.
Je pourrais vous parler de sa vie après cela, entre les allers retours au chevet de son père lorsque celui-ci tombait malade, ses repas de moins en moins copieux, ou combien il détestait s'occuper de la boutique quand le vieillard était souffrant (d'ailleurs, les habitants aussi n'aimaient pas faire affaires avec le garçon car contrairement à son père, il ne cédait pas aux jérémiades et plaintes de certains sur les prix affichés). Mais au lieu de radoter sur ces journées peu intéressantes, je choisi de vous parler d'une rencontre qui changea la vie de Keelan.
Ce jour-là était ensoleillé, bien que la bise froide printanière s'engouffrait tout de même dans les habits fins du garçon. Il avait plus ou moins 11 ans, l'âge ou vous n'aimez pas que l'on vous qualifie d'enfant, bien que vous êtes loin d'être grand. La boutique se tenait fermée, le vieillard se remettait doucement d'une mauvaise grippe et avait demandé à son unique enfant d'aller faire quelques provisions sur le marché. Il avait obéit et se tenait à présent entre les étalages, cherchant les produits les moins chers et les plus nutritifs pour aider son père. Soudain, les habitants se décalèrent tous, laissant un large passage pour qu'un noble se fraye un chemin. Il n'était pas rare de voir des nobles dans la ville, mais celui-ci n'était pas comme ceux que Keelan avait l'habitude de voir. Il était lourdement vêtu, montait un grand cheval apprêté d'une selle décorée de filaments d'or. Derrière lui, un cheval blanc plus jeune tout aussi majestueux et, sur lui, une fille à peine plus âgée que le fils de l'apothicaire. Elle portait une robe de soie, de fins bijoux ornés de pierres précieuses, et un serre-tête décoré de divers fleurs. Le jeune homme la regardait passer, et ses yeux ambre croisèrent ceux de la demoiselle. Il se senti un peu intimidé, dans ses habits troués, et baissa immédiatement le regard. Mais quand il jeta un nouveau un air discret en sa direction, quelque chose retint son attention. En un instant, il quitta le côté de la route et courra en sa direction.
- Attendez ! ATTENDEZ !
Tout les regards se tournèrent vers lui, et le silence qui se tenait auparavant fut remplacé par les murmures et les messes-basses des habitants à l'encontre de celui qui avait osé s'avancer vers ces nobles qui, par leur habits, laissaient deviner d'un haut lignage. Les deux haut-gens s'arrêtèrent, le père lançant un regard perçant envers l'enfant qui avait adressé la parole à sa fille.
- Votre couronne de fleurs, sur la tête  (il ne savait pas que cela s'appelait un serre-tête) ! Permettez-moi de l'observer de plus près.
- Pardon ?

Bien que la jeune fille semblait amusé de ce comportement, l'homme au habits
extravagants ne semblait tolérer un tel comportement venant d'un petit homme aussi sale et sans valeur. La demoiselle approcha ses mains pour enlever le bijou qui coiffait sa tête.
- NON ! Vous n'avez pas de gants. Laissez-moi vous l'enlever.
A ces mots, le regard du noble se fit d'avantage sévère et celui-ci s'apprêtait à dégainer l'épée caché sous l'énorme cape de fourrure qu'il portait. A ce geste, timidement, l'une des femmes se détacha de la foule et accourut aux côtés du jeune imprudent. Cette femme était l'une des voisines de l'apothicaire, l'une de celles qui avaient gardé Keelan lorsqu'il était plus petit. Elle prit l'enfant par le poignet pour l'écarter du danger et se mit à genou.
- Monseigneur, je vous en conjure. Cet enfant n'a pas l'habitude de voir de si grandes personnes, il ne sait les manières et coutumes à votre égard. Je vous implore de lui pardonner, il est si jeune. Je me chargerai moi-même de le punir, soyez en sûr.
- Vieille femme, garde ton garnement loin de ma précieuse fille, ou je lui couperait les deux mains afin qu'il ne puisse la toucher.
La femme sembla saluer la clémence du noble, bien que Keelan ne comprit pas ce qu'il avait fait de mal pour qu'on lui coupe les mains. Tandis que les deux grands gens allaient repartir, le jeune garçon continua dans sa lancée, sans voir le danger dans lequel il se mettait.
- Mademoiselle, je vous en prie.
A peine eut-il prononcé cette phrase que la main de la femme virevolta violemment et le gifla. Jamais de sa vie le fils de l'apothicaire n'avait reçu une telle correction, car il était toujours sage et ne désobéissait jamais. La fillette du noble sembla désolé à son égard, et surprise. Malgré la force avec laquelle il venait d'être frappé, il ne pleura pas, ne bougea pas, et soutint une fois encore le regard de la jeune cavalière du cheval blanc.
- Soit votre vie est en danger, soit vous ne pourrez pas mettre d'enfant au monde.
Le noble était prêt à punir l'enfant, mais sa fille descendit de son cheval avec adresse et rapidité pour se positionner entre son père et celui qui l'avait offensé.
- Père, écoutons ce qu'il a à dire avant d'appliquer une sentence. Il aurait pu choisir de se taire et de retourner auprès des autres habitants après vos premières menaces à son encontre, pourquoi risquer de perdre ses mains ? N'êtes vous pas curieux ?
- Penses-tu que nous avons du temps à perdre avec ce rebut ? Regardes autour de toi. A part cette femme, aucun n'a prit sa défense. Observe leurs regards. Il le rejette, et il m'a sembler même voir quelques sourires lorsque je souhaitais lui couper les mains. Peut-on croire le moindre de ses mots, alors que même les habitants de cette ville veulent son malheur ?

La jeune fille ne répondait pas, et pourtant elle restait là, déterminé à en savoir plus. Bien que d'allure sévère, son père rangea son arme et, toujours sur son destrier, acquiesça pour donner l'autorisation à son enfant d'étancher sa curiosité.
- Garçon, pourquoi souhaitez-vous mon serre-tête. Tentez-vous de me le voler ?
- Quoi ? Bien sûr que non.
- Vous avez soutenu que ma vie était en danger. Expliquez-vous.
- Ces fleurs blanches, qui décore votre chevelure. Elles sont mortelles. Si vous les touchez, elles brûleront votre peau. Si vous les respirez, vous perdrez peu à peu la capacité d'avoir un enfant. Ce sont des fleurs de montagnes extrêmement rares et, bien qu'elles soient si belles, il vaut mieux les laisser là ou elles sont. Même les animaux n'osent les manger.

Le noble fronça les sourcils, et s'adressa au fils de l'apothicaire comme si celui-ci n'était moins que rien, et comme si celui-ci venait de dire quelque chose d'extrêmement irrespectueux.
- Qu'est-ce qu'un fils de pauvre sait sur les fleurs ? Sais-tu au moins lire ? Ce bijou est un présent de son futur époux, un homme bon et bien plus éduqué que toi.
- S'il est si bon, sans doute ignorait-il les propriétés de cette fleur toxique, et il a été charmé par la beauté de celle-ci. Mais si il est aussi éduqué que vous le dites, et s'il s'y connaît aussi bien que vous le prétendez, alors il devait savoir les dégâts que celle-ci produirait, surtout sur une femme.
- JE VAIS TE COUPER TES MAINS, PUIS TA LANGUE.
- Attendez, père. Que gagnerait-il à mentir. Il a déjà dit qu'il ne souhaitait pas de mon bijou. Laissons-le finir. On peut aisément lui accorder le bénéfice du doute. Et si le marquis ignorait tout de cette fleur ? Cet enfant voulait juste nous prévenir d'un danger.

La foule alentour commençait à s'agiter. Les murmures devinrent des bavardages, et tous regardaient la scène avec curiosité.
- Bien, regarde ma fille. On dirait bien que tu as réveillé la ville. Demandons l'avis aux habitants. Toi, là, femme qui l'a protégé. Penses-tu que le garçon dit vrai ?
- Je l'ignore, monseigneur.
- Mettrais-tu en doute le présent du marquis ?
- Assurément pas, mais ce garçon est fils d'apothicaire, donc...
- Monseigneur, ne croyez-pas un mot de ce que ce gamin dit. C'est un enfant de morphe. Voyez comment il a réagit à la punition que la femme lui a donné, sans expression, sans émotion.
- C'est vrai, Monseigneur. Vous ne pouvez croire un morphe. Il paraît qu'il crée des poisons dans sa boutique. Depuis qu'il l'a recueillit, le pauvre apothicaire est devenu bien faible. Il doit lui drainer son essence vitale pendant la nuit. Je vous conseille de ne pas approcher de cette créature, peut-être veut-il également absorber l'âme de votre fille.
- Un morphe ?

Le visage du noble passa de la colère à la surprise. Des yeux ambrés, des cheveux plus noirs que l'ébène, comment avait-il pu passer à côté d'un tel monstre. Il était évident que les morphes n'avaient jamais eu bonne réputation, il avait lu que ces créatures n'étaient que des pantins à la solde du mal. Incapable de ressentir la moindre émotion, incapable de désobéir aux ordres qui leur étaient donnés. Pas étonnant que ce gamin n'avait pas sourcillé lorsqu'il avait menacé de le tuer. Cette fois, il n'y avait plus rien qui ne retiendrai son bras. Plus rien ? Si. Le regard de sa fille, entre la curiosité et la sympathie qu'elle éprouvait déjà pour ce garçon un peu plus jeune qu'elle. Elle baissa la tête devant lui, qui lui enleva la couronne tout en posant ses mains sur les dites fleurs toxiques qui la constituait. Il ouvrit à nouveau sa paume, devenu complètement rouge. Il ne l'avait tenu qu'un instant, et pourtant quelques instants plus tard, un filet rouge de son propre sang glissa en direction de son poignet.
- Sanghinaria Desertus, ou la Sanguine Solitaire. Elle attaque profondément les tissus, mais ce n'est pas tout. Puisqu'elle est si rare, on peut penser qu'il suffit de la mettre dans un vase ou sur un bijou sans la toucher. Et pourtant, son parfum attaque le système reproductif des femmes. Juste la respirer est nocif. C'est pour ca qu'elle est si rare. Les hommes ont tenté de l'exterminer par le passé, alors elle ne pousse que dans les lieux les plus reculés, sans civilisation alentours.
Le noble resta bouche bée, tandis que sa fille s'excusait en son nom et remerciait le fils de l'apothicaire en lui demandant comment il savait tout cela. Sans que les bavardages ne puissent continuer, il tendis le serre-tête au père de la demoiselle, tout en prenant garde à lui présenter le bord du bijou, là ou aucune fleur ne se présentait.
- Je suis sûr monseigneur, que la personne qui a coiffé votre fille de ce bijou portait des gants. Je peux aussi vous assurer que tout ceci n'était un accident. L'artisan qui a travaillé dessus à forcément touché les fleurs. Et bien avant cela, pour récolter autant de ses fleurs, il faut forcément savoir ou elles se trouvent. Et en faisant des recherches sur cette fleur, la première chose que l'on apprend même avant d'en savoir son emplacement, c'est sa toxicité.
Une fois le bijou remit au noble, le garçon aux yeux de miel tourna les talons, comme si rien ne s'était passé. Il s'arrêta un instant, se retourna et adressa aux nobles :
Je n'aurai pas dû vous manquer de respect. Je resterai dans cette ville, et j'attendrai la sentence que vous trouverez la plus appropriée à mon égard.
Enfin, il jeta ses yeux dans ceux de la fille qu'il venait probablement de sauver. Il lui adressa un sourire, non pas un sourire malveillant de « morphe », non pas un sourire moqueur d'humains qui le qualifiait ainsi, mais simplement un sourire d'enfant de onze ans.
- Merci.
Et il continua à se frayer un passage vers la boutique de son père, sans consacrer une attention particulière à tout les citadins qui le fixait sans dire mots.

Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis cet incident. Pendant un temps, les chuchotements s'élevaient entre les habitants lorsque Keelan passait dans une rue. Mais peu à peu, la vie continuait de suivre son cours tel qu'il l'avait toujours connu. Les gamins qui l'avaient regardé comme un héros hier le regardait comme un monstre aujourd'hui. Et pourtant, le garçon n'en avait que faire. Et puis, sans qu'il ne s'y attende, alors que son douzième anniversaire arrivait, elle réapparut à la porte de la boutique, accompagné d'un garde et d'une suivante. Le vieux la salua d'abord comme une cliente, puis elle fit entendre sa voix.
- Mon père, Marquis des contrés de Cyrodill, m'envoie payer ma dette envers vous. Que désirez-vous, apothicaire ? De l'or ? Des chevaux ? Des bijoux ?
Keelan, qui à cet instant préparait une crème visqueuse en arrière boutique, reconnut immédiatement la voix de celle qu'il avait rencontré par hasard quelques mois auparavant. Il jeta un coup d'oeil à travers l'ouverture de la porte en bois qui séparait l'arrière boutique de la boutique, et observa la demoiselle. Bien qu'elle fut habillée moins chaudement, qu'elle semblait plus détendue et qu'elle avait gagné quelques centimètres, il lui sembla qu'elle était toujours la même enfant qui portait la mort en bijou.
- Une dette envers vous ? Êtes vous clients ? Excusez mon impolitesse, je me fais vieux et je ne me souviens pas de tout le monde.
- Monsieur, c'est à moi de m'excusez. Votre fils a risqué sa vie il y a quelques temps, sur la place du marché, afin de sauver la mienne. J'étais apprêtée d'un bijou brodé de magnifiques fleurs, et votre fils m'a informé de leurs propriétés toxiques.
- Oh, les voisins m'ont informés de cela. Vous êtes donc la demoiselle de cette fois-ci. J'ai tellement été fier de mon fils, mais c'est donc à lui de réclamer une récompense s'il le désire. Keelan, mon fils !

Le garçon, qui n'avait pas loupé une miette de la conversation, sorti sans tarder de l'arrière boutique. Il portait des gants pleins de crème, un tablier tâché, et même ses cheveux sentaient la terre. Décidément, il avait toujours l'air pitoyable à côté d'elle.
- Keelan, est-ce que tu reconnais cette chère demoiselle ?
- Oui.
- Elle vient s'acquitter de sa dette envers toi.
- Je n'ai pas fais ça pour être récompensé. En réalité, j'avais envie de voir si ce qu'on disait sur cette fleur était vrai. Je ne l'avais vu que dans les livres, et tu ne m'autorise pas à parcourir le monde. Alors, j'avais du mal à croire qu'elle puisse attaquer aussi profondément les tissus en si peu de temps.
- Attends, tu n'as pas fais ça pour aider cette jeune noble ? Ni par gentillesse ? Ni par bravoure ?
- Eh, ne me confond pas avec toi, le vieux ! Tu es toujours en train de donner des crèmes et mixtures gratuitement à tout le monde, et à cause de ça on n'a que du pain moisi sur la table !

La demoiselle, assistant à la scène, ne put s'empêcher de pouffer de rire. Elle réprima immédiatement ce rire en s'excusant de son impolitesse. Honnêtement, vu comme il s'était comporté, elle pensait qu'il était très mûre pour un garçon de son âge. Elle avait même eu un petit faible pour lui, et avait supplié son père d'aller elle-même s'acquitter de sa dette. Et là, face à l'apothicaire, elle découvrait une facette complètement différente de ce héros auquel elle avait rêvé. Il n'était ni brave, ni courageux, ni le prince de ses rêves. Ce n'était qu'un gamin curieux, un poil insolent, un poil mignon. Dire que les habitants le qualifiait de sans âme, sans expression, l'avait-il déjà vu ainsi ?
- Si c'est comme ça, le vieux, tu n'as qu'à demander ce que tu veux.
- Ce n'est pas à moi de réclamer quelque chose.
- Mais je ne veux rien !
- Excusez-moi, messieurs. Un noble qui ne paye pas sa dette serait un affront. Ne désirez-vous vraiment rien ?
- Mmmh... Y'a bien ce truc mais...
- Que voulez-vous ?
- Je ne peux plus aller à l'école, et le libraire ne me laisse presque pas aller chez lui. Alors, jusqu'à ce que je parte au service militaire... Apprenez-moi des choses que je ne sais pas.
- Hein ?
- Je sais pas. Comment est le monde. L'Histoire. Ce genre de choses. Vous êtes fille de noble, vous devez avoir une très bonne éducation.

- J'imagine que je peux le faire, mais je suis très occupé. Que pensez-vous de deux fois par mois, une journée entière, jusqu'à ce que vous partiez au service militaire ?
- Une journée entière ? Mais, je travaille et...
- Que dis-tu de ça, Keelan. On ferme la boutique le jour où la demoiselle vient. Ainsi, je peux me reposer, et tu peux étudier.


Ainsi commença l'apprentissage de l'enfant de l'apothicaire. Il apprenait l'Histoire, la géographie du continent, les mythes et légendes autour des dragons, ainsi que les mathématiques et l'art de parler. Au début, les enfants se parlèrent courtoisement, mais au fil du temps ils se lièrent d'amitié et oublièrent les titres honorifiques et autres manières. Mais un jour, en plein milieu d'une leçon de géographie, le garçon posa une question auquel son institutrice ne s'attendait pas.
- Je voudrais savoir, c'est quoi un « morphe ». Quand je pose la question à mon père, il évite et change de conversation. Et demander aux habitants seraient accorder de l'importance aux médisances qu'ils disent sur moi. On m'évite depuis toujours à cause de ça, et ton père à même voulu me tuer en sachant cela.
- Quoi ? Depuis tout ce temps, tu l'ignore ?
- C'est ça.
- Bien... Je n'ai lu ça que dans les livres, tu sais. Des yeux dorés, une chevelure noire, une peau pâle. Des poupées invoquées par de la magie ténébreuse, pour faire le mal. On dit que les morphes seraient même capable de capturer l'essence de la vie. Mais tu sais, tu ne peux pas en être un. Je crois que les morphes ne vieillissent jamais. Mais, de là à dire que tu n'es pas à moitié morphe... Est-ce que les morphes peuvent procréer ? Après tout, ils ont une apparence humaine alors...

Pendant deux bonnes heures, le sujet autour des morphes et de la possible affiliation de Keelan avec ces créatures anima la conversation des deux adolescents. Jusqu'à ce qu'enfin, la fille du noble déclara :
- Ah ! Les morphes sont suuuuuuuper forts en magie noire. Ca veut dire que tu dois pouvoir utiliser la magie ! Et si on essayait ? Les leçons d'école, c'est plutôt barbant. Mais la magie, ça c'est impressionnant ! La prochaine fois, je ramènerai un tome de magie noir et on essayera des incantations ! Que veux-tu ? Déchaîner les vents ? Créer des flammes ,
- Hein ? Pourquoi faire ? Ca risque de casser les tiges des plantes ou de les brûler. C'est mon gagne pain, tu sais !
- Alors, contrôler la foudre ?
- Ca risque d'être plutôt dur d'étudier la foudre, c'est trop rapide et instable...
- Ah ! Alors l'eau !
- Si je veux de l'eau, il y a les ruisseaux et les océans... A quoi ça rimerait...
- Eh ! Arrête de tout rapporter aux études et à la pratique. Bon, alors, pour un gars comme toi, ça serait forcément ça. Ah ! Quand on se reverra, je te ramènerai ce livre. Je suis sûre que je l'ai chez moi.
- Quel livre ? Tu le promet ?
- Mais oui, et à partir de maintenant, on va te former comme mage. Par contre, ce n'est pas un domaine que je connais bien, donc ça risque de nous prendre tout le temps de la journée...
- Est-ce que tu n'essayerai pas simplement d'esquiver les sujets que tu trouve « barbants »... ?
- Hein ? Mais non, voyons ! Ah, tu sais, pour sceller une promesse, il faut qu'on s'échange quelque chose qui compte pour nous. La dernière fois que j'ai scellé une promesse, c'était un futur mariage, et le père de mon futur mari a essayé de me rendre stérile. J'en garde un goût amer, il faut une promesse pure cette fois !
- Eh, c'est quoi cette règle nulle ? Je ne veux rien te donner moi.
- Allez ! Tiens, prends-ça. C'est un collier gravé dans une opale magique, ma mère me l'avait donné avant sa mort. Il paraît que sa protège son porteur. Le jour ou l'on s'est rencontré était le premier jour ou j'osais le mettre depuis qu'elle... enfin, je l'ai mis, tu es apparu, tu m'as sauvé. Donc, ça marche vraiment !
- Tu me donne un collier aussi précieux alors que je suis un gueux pauvre ? Je peux le vendre, tu sais.
- A toi de me donner quelque chose !

Keelan soupira tout en rangeant le collier discrètement dans un tiroir, et en sorti un petit sécateur. Ses doigts était à présent trop gros pour le tenir correctement.
- Tiens. C'est mon premier outil, mon père l'a fait faire exprès pour moi. J'ai commencé très tôt à l'aider dans son travail d'apothicaire. Ca m'a fait très plaisir quand il m'a confié ma première tâche, avec ce sécateur.
- Wahou, tu dois vraiment être un demi-morphe pour aimer à ce point qu'on te donne des ordres. En plus cet outil est moche, sale et usé...
- RENDS-LE MOI ALORS.
- Je plaisante ! J'en prendrais soin ! Je te le rendrais quand tu sera un grand mage digne de ce nom ! Travaille durement à partir de maintenant ! Il est l'heure pour moi de partir.


Elle avait sourit comme à son habitude, et pourtant, plus Keelan y réfléchissait désormais, plus il se disait que cette conversation ressemblait à une sorte d'adieu. Elle devait savoir qu'elle ne récupérerait jamais son pendentif. Qu'elle ne lui rendrait pas son sécateur. Qu'elle ne viendrait plus. Pourtant, une partie de la promesse fut tenue. Un mois plus tard, un coursier frappa à la porte de la boutique avec un paquet emballé dans les bras.
Un livre de sort, sur la magie des plantes, sur la magie de la nature.


Service militaire (15 à 18 ans)

en cours

Vices et Escroqueries. (18 à 21 ans)

en cours

A  bord du Léviathan (21 à 25 ans)

en cours

≈ Kaéli ≈
Prénom irl. Océane ≈ Âge. 23 ans ≈ Où t'as connu FER ? Par une simple recherche Google ≈ Ce que t'en penses ? Moi je reste juste pour cet emot'  miguel


Petit mot. "Miguel ! Tu parles à un CHEVAL ?!"  miguel

Pour le bottin, merci de remplir ce code !
Code:
Jude Mathis - Tales of Xillia ≈ <a href="URL PROFIL"><span class="bottin_uxy/nael">KEY</span></a>



Dernière édition par Key le Mar 30 Avr - 16:53, édité 5 fois

KEY - Aime toucher les corps saillants des pirates.

Ecrit le Mar 2 Avr - 21:25
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Bienvenue petite clé perverse !
J'ai hâte de découvrir ce personnage - tant qu'il ne fasse pas des burgers de Shu XDDD
Il a déjà l'air bien intéressant o/
Courage pour la suite !!

KEY - Aime toucher les corps saillants des pirates.

Ecrit le Jeu 4 Avr - 0:05
Invité
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Ooooh merci ! Mais mon petit Key est trop adorable pour faire de la pâtée de Shukumei pablo Il est pur et gentiiiil voyooons. Mais je veux quand même qu'il taquine ton kitsune fufufu parce que ça à l'air drôle de l'embêter ~ bg

KEY - Aime toucher les corps saillants des pirates.

Ecrit le Jeu 11 Avr - 7:47
Slaine
Slaine
Messages : 141
Featuring : Horikawa Kunihiro de Touken Ranbu
Pirates
OWIII un copain pirate !! woo
Je t’avais déjà souhaité la bienvenue sur Discord mais autant le faire en bonne et due forme (un peu tard mais j’ai pas vraiment pu m’en connecter ces derniers jours) Rolling Eyes
Déjà rien qu’à sa personnalité je confirme qu’il est unique dans son genre mais il fait partie de la famille du Liévathan et ça c’est vraiment cool Very Happy (nous serons 3 c’est déjà bien)
Voilà voilà bonnne chance pour ta fiche fete

Ps : J’ai jamais regardé ou joué à Tales mais très bon choix d’avatar perfe

KEY - Aime toucher les corps saillants des pirates.

Ecrit le Mar 23 Avr - 16:18
Invité
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Merci Slaine ! Ma fiche est trop longue, pourquoi je n'ai pas fais un gosse de 7 ans, il y aurait moins à résumer fiou

Eh oui vive la piraterie *^* Mon petit Key va couver Slaine telle une poule qui couve ses oeufs, jusqu'à l'étouffer et jusqu'à ce que Slaine le jette par dessus bord. J'espère qu'on aura pleins de copains pirates prochainement !

Je n'ai pour le moment seulement joué à Tales of Symphonia, mais je rêve de jouer à Xillia parce que j'ai eu un coup de coeur pour Judes dès que je l'ai vu dans le cover de Mioune keur

KEY - Aime toucher les corps saillants des pirates.

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