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Slaine - Le gentil pirate

Ecrit le Mar 5 Fév - 20:14
Slaine
Slaine
Messages : 141
Featuring : Horikawa Kunihiro de Touken Ranbu
Pirates

Slaine

alias Futagoza


feat Horikawa Kunihiro de Touken Ranbu

Slaine - Le gentil pirate Oy0D9eoSlaine - Le gentil pirate VlMuez8

My Info

boom

Date et lieu de Naissance : 30ème jour de la Lune du Loup Exalté, en l'an 1028, à Khor

Si l’on t’a donné comme surnom Futagoza, ce n’est pas pour rien. En dépit de ta force physique, tu utilises avec facilité cette fine lame qu’a ton katana, pour trancher avec rapidité et fluidité le corps de tes ennemis. Tu as ce lien avec cette arme, qui, a de nombreuses fois pris la vie d’Hommes, mais qui est surtout un héritage de feu ta mère donnant cette impression que vous faites qu’un. Ta technique peut paraître saugrenue pour les autres, car tu t’es forgé tes propres techniques, de même que, tu n’utilises guère de force brute dans tes mouvements. Non, tu as cette délicatesse et cette finesse qui n’empêchera pas à ta lame de se planter dans la chair.

Caractère : Gentil - Sincère - Courageux - Serviable - A l'écoute - Astucieux - Patient - Sûr de soi - Paisible - Souriant - Sérieux

Sanguinaire - Légèrement sadique - Rêveur - Sensible - Curieux - Très franc - Persécuteur avec les nobles - Légèrement moqueur


Sous tes 1m68 -qui malgré les nombreux inconvénients, tu as appris à y voir le positif -et tes airs enfantins, tu n’en reste pas moins un jeune homme de 21 ans. Tes courbes se dessinent sous un corps à première vue frêle et fragile. Oui, on pourrait croire qu’il faut te protéger, on pourrait croire que tu n’es qu’un faible juste capable de servir les autres. Cependant, derrière tes vêtements, se cache une musculature, résultat d’un entraînement que tu tiens chaque jour depuis plus de deux ans. Et oui, tu sais se battre, tu a cette capacité à manier ce katana avec un style que tu t’es approprié, un style unique à toi que tu as encré dans ton corps. Tes yeux de saphirs émettent la douceur d’un cristal qui saurait nous charmer à sa simple vue. Ils pétillent de vie, mais, s’y cache une flamme ardente, une flamme qui ne vacille jamais, une flamme à la recherche de sang. Cette expression de bonté pure et sincère n’en devient qu’absurde et inexistante lorsque l’on constate, la perversion de ton sourire alors que tu n’hésites pas à marcher sur les cadavres. À tes oreilles, ces petites boucles d’oreilles pourpres, tu ne les quittes jamais, pas une seule seconde. Tu es charmant et trompeur, ton physique, tout n’est qu’un masque que personne ne soupçonnerait.

Tu as quelques passe-temps, si faire la cuisine est pour certains, une véritable corvée, il s’agit pour toi d’une partie de plaisir. Tes mets sont délicieux et c’est avec un grand sourire que tu en proposeras à tes compagnons, prenant parfois la place du cuisinier. Après tout, aider les autres du mieux que tu le puisses, cela fait partie de ta vocation, tu apprécies énormément les pirates et les pauvres, voilà pourquoi, si l’occasion se présente, tu n’hésiterais pas un instant pour aider. Et, lorsque tu n’es pas dans les cuisines ou en service, les heures sont aux entraînements, pour devenir plus fort, pour aller toujours plus loin dans ta quête de vengeance.

Et tu contemples le ciel et la mer avec passion, constates avec une immense joie, cette possibilité de voyager qui s’offre à toi, cette réalité dans laquelle tu es.

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Don't believe in that sweet smile

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My Story

Slaine - Le gentil pirate Tumblr_osisq8of901rbu131o8_400Le début d'une histoire

« Slaine, n’oublie pas, la bonté est une qualité qu’il te faut garder. Tu te dois d’être attentionné avec les autres. Ôter la vie, prendre les biens des autres, ce sont des actions mauvaises que tu ne dois pas faire. Tu as un cœur d’or, c’est précieux en ce monde, alors garde-le soigneusement. Viens en aide aux autres, et ils feront alors de même. Si tu crois que tu accompliras quoique ce soit en faisant des choses mal, tu fais fausse route, et, sache que je suis bien placée pour le savoir. N’emprunte jamais ce chemin ou tu ne connaîtras que malheur et désespoir, avec un poids sur tes épaules qui t’emportera vers le fond. Alors, mon cher Slaine, s’il te plaît, garde bien cela en tête. Le monde est cruel, mais ce n’est pas une raison pour l’être aussi. Il peut nous offrir de merveilleuses choses, il nous offre un bonheur incommensurable qu’il faut chérir. Cet idéal, chacun y a accès, et tu peux toi aussi, offrir ce bonheur aux autres. »

Des paroles qui se sont encrées dans ta mémoire, tant tu les as entendus. La voix de cette charmante femme, te les a répétés maintes fois, alors, que tu étais bercé par sa tendresse et son doux sourire. Et, si, tu entendais, tu n’étais pas en état de comprendre et de raisonner sur ces dires. Tu ne faisais qu’acquiescer innocemment avec une pure naïveté. Ces instants remontent à bien longtemps à tes yeux, son visage, sa voix, cette mère aimante et rassurante, source de ton savoir et de ton bonheur, n’était désormais plus qu’un mirage.

Tu ne connaissais guère ton père, et, malgré toutes les questions que tu pouvais poser à celle qui t’a donné la vie, celle-ci, avec furtivité, esquivait te laissant sans jamais de réponses. Mais tu ne t’en souciais pas réellement, sa présence à tes côtés comblait l’enfant que tu étais. Oh que oui, tu l’aimais énormément, et, réciproquement, tu étais ce qu’elle avait de plus précieux. Enfant né à Khor, ta vie n’avait rien d’extraordinaire, vous étiez de simples naelites, qui, malgré des difficultés d’argents, se satisfaisait d’un logement et de nourriture. Une vie banale, mais remplie de joie où régnait un amour familial tendre et sincère. Vous étiez très proches, et pourtant, il y avait tant de choses que tu ignorais à son sujet. Il y avait cette distance qu’elle imposait en ce qui concerne son passé, qui laissait un paradoxe au sein de votre relation. Tu ne pouvais t’empêcher de poser des questions, néanmoins, chaque fois, tu étais repoussée. Envahis par un sentiment étrange, tu n’osais pas insister afin de ne pas être désagréable auprès de ta mère. Tu ne pouvais qu’entendre des :

« Tu es trop jeune pour comprendre. »

Ou bien :

« La curiosité est un vilain défaut mon garçon. »

Cette tristesse que tu percevais dans son regard te rendait muet. Tu renfermais ta curiosité dans un silence du mieux que tu pouvais. Tu n’osais guère répliquer, car tu ne souhaitais pas la blesser. L’offenser était à tes yeux, un acte que tu ne pourrais pas te pardonner.

Chaque fois que la lune prenait place, que la mer, reflétait sa lueur avec douceur, tu te laissais transporter par les légendes et les histoires qu’elle te contait, par ses berceuses mélodieuses pour ainsi, que tu plonges dans le pays des songes. Et, tandis qu’elle te bordait dans ce drap en piteux état, elle partait discrètement, laissant seulement le son de la porte se refermer après elle. Où allait-elle à cette heure si tardive ? Au travail, c’est ce qu’elle t’avait dit et c’était donc pour toi la vérité. L’innocence que tu possédais, t’empêchait d’imaginer quel genre de travail, à ces heures-là, on pouvait faire. Pour toi, ce n’était qu’une normalité. Et la peur de la perdre pendant ton sommeil ne t’avait jamais traversé l’esprit. Chaque matin, à ton réveil, elle était là, à tes côtés, et alors qu’elle te souriait affectueusement, ses yeux émeraude étaient plongés dans les tiens. Votre ressemblance était frappante, tu es son portrait craché, bien que la couleur de tes iris montre un héritage de ton père.

Le regard rivé sur la mer, cette étendue immense et infinie, où les reflets du ciel offraient un spectacle qui t’envoûtait chaque jour. Passionné par l’eau et cet horizon, quand ces immenses bateaux, passaient sous ton visage ébahi, tu te demandais si tu pourrais un jour monter dedans afin de voir ce qu’il y avait au-delà de cet océan, un rêve d’enfant comme un autre, mais, qui était la source de ces étincelles dans ton regard. Néanmoins, ta génitrice te disait que pour le moment cela t’était inaccessible, que traverser ces mers était impossible. Le pourquoi n’avait pas d’explication.

Khor est avant tout une ville de diversités et de paradoxes, de par ces deux factions existantes, les pirates et les nobles. Ta maternel semblait apprécier ni l’un ni l’autre. À ses yeux, ils étaient tous des pourritures qui exploitaient autrui. Ce n’était d’ailleurs pas rare, que des sales bourrés ou dragueurs l’abordait. Tu sentais alors cette étreinte et tu ne pouvais qu’apercevoir cette noirceur dans son regard, contemplé la prestance imposante de cette femme. Et, grâce à cette force de caractère, jamais tu n’avais rencontré de problèmes. Pour toi, votre vie incroyablement triviale était parfaite. Mais, l’ignorance dont tu étais victime t’empêchait de voir la vérité. Il y avait tant de choses que tu ignorais. Oh que oui…

Ce sang sur les mains de ta fondatrice qu’elle prenait soin d’effacer sous l’eau.
Ces blessures cachées sous des bandages et un sourire.
Les sacrifices qu’elle faisait pour vous.
Pour toi.

Puis, tout bascula.

Tu avais passé 12 heureuses années sur ces terres, mais ce soir-là allait tout arrêter. Ce bonheur pur et simple allait s’effriter et se déchirer comme un simple papier, dont les mille morceaux sont emportés par le vent.

Les péchés sont humains

Livre à la main, éclairé par les flammes de la lanterne, seul dans votre généreuse maison, il se faisait tard, et tu attendais patiemment le retour de ta mère. Son travail lui prenait toujours longtemps, tu en profitais pour exécuter les tâches ménagères, lui préparer un repas avant d’aller te coucher pour qu’ainsi, à son arrivée, elle puisse juste se reposer sans rien avoir à faire. D’ailleurs, tu n’allais pas tarder à arrêter ta passionnante lecture, afin de passer la main à la pâte. Puis, tu entendis la porte s’ouvrir, oh, tu savais bien que cela ne pouvait pas être ta génitrice. Il était bien trop tôt. Beaucoup trop tôt. Instinctivement, tu pris le balai qui était sous tes yeux et le pointa vers la porte. Tremblant, l’inconnu se dévoila… Ce n’était pas un inconnu. Non, c’était bel et bien ta maternelle. Cependant, ton regard, lui, se montrait terrifié, face à cette vision rougeâtre qui se présentait sous tes yeux. Recouverte de sang, l’arme à la main, où, ce liquide pourpre en découlait, laissant de nombreuses tâches sur le sol. Ta voix tremble lorsque tu essayes de l’interpeller :

« M-Maman qu’est-ce qu... »

Cependant, elle te coupa court :

« Slaine ! Fais tes affaires en vitesse ! On doit partir d’ici au plus vite ! »

« Hein ? Mais.. »

« Dépêche-toi ! »

Sa voix résonne dans l’enceinte et tu hoches la tête. Tu laisses tomber le balai pour vite prendre de la nourriture, quelques vêtements, de l’argent. Ton regard se tourne vers celui de ta mère, qui semble essoufflée. Et derrière elle deux soldats sortent de l’ombre en criant votre présence. Tu voulus la prévenir que leurs lames s’apprêtaient à s’abattre sur elle. Cependant, son temps de réaction fut supérieur au tien. Sa lame, se dessine sur le cou des attaquants, laissant derrière elle, cette trace rouge tandis que les deux corps chutent et rejoignent les têtes déjà tombés. L’effroi se lit sur ton visage, mais tu n’eus pas le temps de réagir ou de hurler. Elle te saisit fermement la main, prend les affaires à moitié préparés, tout l’argent que vous possédez ainsi que ceux des deux cadavres qu’elle profita pour empocher. Précipitamment, vous quittez votre maison sans que tu aies ton mot à dire, ou que tu ne comprennes la situation. Vous courriez, sans vous arrêter, ton souffle se coupait et vos pas se dirigeaient vers un lieu inconnu. Votre destination t’était inconnue. Tu ne pouvais que la suivre. Elle s’arrêta devant toi, légèrement pour reprendre son souffle et regarder quelle direction prendre. Tu pris une inspiration, souhaitant prendre la parole cependant, celle-ci te coupa court :

« Nous allons nous diriger vers les grottes de Chugo afin d’essayer de rejoindre Reytel à la suite. On va se faire petit et demander de l’aide là-bas, je suis persuadée qu’il y en a qui nous aideront. »

« Reytel ? Mais… Ca va nous prendre des mois... »

« Je sais, mais ce serait trop risqué d’aller dans des villes proches de la capitale tandis que… Uzuri n’est pas un endroit sûr pour toi. On a de l’argent, je pense qu’on peut s’en sortir. Il suffit, d’en utiliser le moins possible jusqu’à destination. »

Tu la regardais. Tes yeux s’humidifiaient tout à coup sans que tu ne saches pourquoi. Tout était embrouillé dans ta tête. Tu serras tes vêtements, ton visage montrant toute ta frustration, tu pris enfin la parole avec détermination :

« Qu’est-ce qui se passe ? »

Son regard se tourne tristement vers toi, tu te pétrifies face à cette expression, malgré tout, tu continues dans ta lancée avec désespoir :

« Dis, maman ! Qu’est-ce qui se passe ?! »

Son visage est troublé et terrifié. Tu avais comme l’impression, que la personne la plus terrifiée dans cette histoire ce n’était pas toi, mais elle :

« Slaine… Par pitié… Ne pose pas de questions. Je ne veux pas… Je ne peux pas te raconter… Tu es trop jeune, c’est trop douloureux… Je t’ai déjà dit, que la curiosité est un vilain défaut. Je te l’ai dit maintes fois. Alors, s’il te plaît… Ne dis plus rien et fais juste ce que je te dis. »

Elle se rapproche de toi, saisis ta tête entre ses mains :

« Compris ? »

Sa voix est tremblante, son visage dévisagé par une tristesse indéfinissable. Ce sang sur ses mains, coule lentement sur tes joues. Tu es terrorisé. Il te rappel cette vision d’horreur. Ces soldats, dont ta mère a ôté la vie sans difficultés. Tu avais envie de vomir. Tu n’en pouvais plus mentalement. Tu aurais pu repousser cette meurtrière. Cependant, avec tout l’amour que tu portes envers ta mère, lorsqu’elle te dit cela sur ce ton, avec cette expression que tu voyais pour la toute première sur son visage. Tu ne pus t’empêcher de la prendre les bras, tu sentais qu’elle retenait ses larmes. Et tandis que toi, tu étais trop faible pour les retenir de couler sur ton visage, tu acquiesças silencieusement.

Les heures étaient longues, les semaines passaient et dans la souffrance, chaque fois, ses mots te revenaient.

« Slaine, n’oublie pas, la bonté est une qualité qu’il te faut garder. Tu te dois d’être attentionné avec les autres. Ôter la vie, prendre les biens des autres, ce sont des actions mauvaises que tu ne dois pas faire. »

« Alors pourquoi toi, tu as ôté leur vie avec tant de facilité ? »

« Tu as un cœur d’or. »

« Alors comment est ton cœur ? »

« N’emprunte jamais ce chemin ou tu ne connaîtras que malheur et désespoir, avec un poids sur tes épaules qui t’emportera vers le fond. »

« Alors à quel point est-ce que tu souffres ? »

«Le monde est cruel, mais ce n’est pas une raison pour l’être aussi.»

« Alors pourquoi tu fus si cruelle ? »


Ces pensées, agissaient sur toi comme des lames tranchantes, se plantant dans ton cœur d’or, qui s’effritait de plus en plus, dans la fatigue et la confusion, dans cet esprit meurtri par un manque de savoir.

Vous surviviez, dans vos peines et vos mœurs, où pour survivre le seul moyen était de prendre aux autres et si besoin de voler des vies. Fuir et se cacher, une boucle sans fin jusqu’au jour où enfin, vous arrivèrent à Reytel.

Reytel recouvert de vert. Reytel, réputé pour son climat et sa bonté. Reytel, éclairé par l’espoir.

Un bonheur se fondant dans le mensonge

Emporté par la fatigue, la faim n’étant qu’une des seules envies qui pouvaient traverser vos esprits, le regard tourné vers vous. Le doute et la peur. Vous en étiez la personnification même. Recouverts de saleté, digne des esclaves, dont ces tâches séchées ne faisaient que faire fuir les regards. Vous êtes rentrés dans cette auberge. Main dans la main. Toi, n’osant regarder personne, te cachant derrière sa prestance. Ta mère posa une certaine somme d’argent face au gérant, subjugué par votre arrivée. Celle-ci prit un air dramatique, dévisagé par le désarroi, la tristesse, le genre d’expression que tout le monde prendrait en pitié :

« Je vous donne tout mon argent ! Par pitié, hébergez-nous ! Nous avons été attaqués par des Ulfhedhins, nous qui étions de simples voyageurs, je ne comprends pas pourquoi. J’ai déjà perdu mon mari, et, si vous ne voulez guère, acceptez au moins mon fils ! On loue votre gentillesse ! Alors ayez pitié de nous ! Je ferais n’importe quoi ! Je vous le jure ! »

Un masque dont elle s’était couverte si facilement. Tu avais beau savoir que ce n’était qu’un magnifique jeu d’acteur, qui mériterait d’être présenté au plus grand Théâtre d’Uxynael, tu ne pouvais que contempler dans un silence telle une accalmie. Un mensonge aberrant. De simples foutaises ! Et pourtant, ce pauvre gérant s’était laissé berné, vous rendant même une grande partie de la somme déposée sur le comptoir.

Une véritable chambre, où vous pourriez loger le temps qu’il fallait. Gentillesse louable, naïveté damnable ! Tant de péchés, à porter sur ses épaules. Les péchés sont humains certes, cependant, tu ne savais pas comment y faire face. Comment lui faire face :

«Le mensonge, c’est mal non, alors pourquoi ? On rejette la faute sur d’autres ! C’est horrible ! »

« On n'a pas le plaisir de dire la vérité. Je sais bien que c’est mal, mais, personne nous aurais accepté si j’aurais dit avoir tué des soldats ! Absolument personne, même si c’était pour nous défendre…. Enfin… Cela me plaît que tu penses ainsi. Tu n’as pas perdu ce qui t’es le plus précieux, tu n’as pas perdu cette bonté qui t’anime. Alors, merci Slaine pour rester toujours fidèle à toi-même. »

Tu t’y attendais. À ce sourire qu’elle affichait, à ces raisons absurdes, mais que tu ne pouvais nier pour leur sincérité. Elle avait raison. Et cette évidence était le plus dur à supporter, néanmoins tu ne pouvais qu’y croire au point de te l’encrer. Désormais, toi aussi, tu avais péché. Tu as péché pour décider de vivre dans ce mensonge, péché pour vivre auprès d’une coupable. La corde se resserrait à ton cou, te marquant de ces crimes qui ne peuvent se laver. Tu auras beau prié, tu n’as rien fait pour l’empêcher, tu as agi dans son camp et son sang coule dans tes veines comme une malédiction, celle que l’on entend dans les contes d’antan.

Ta génitrice eut un travail à l’auberge, tes journées redevenaient comme telles. Comme lorsque tu étais à Khor, le livre à la main, plongé dans une lecture sans fin. Au moins, cette fois-ci, tu n’étais pas dans une profonde solitude le soir, accompagné par les chants de ta mère dès la fin de la journée, pour ensuite t’envelopper dans ses bras et te laisser emporté dans tes rêves et cauchemars.

Après deux années de dure labeur pour l’une et de pure tendresse pour l’autre, vous eurent enfin votre propre maison ! Simple mais chaleureuse, un peu éloignée du village, bercé par la douceur du soleil et le chant de la mer, où les fleurs dansaient au rythme de la douce brise. Ton expression illuminait petit à petit un sourire précieux. Jeune garçon âge de quatorze années, dont, si la taille et le visage laissait paraître une once enfantine, le mental avait grandi vers une certaine sagesse et une gentillesse presque étrange. Parce que oui, tu aidais tous ceux que tu pouvais, petits et grands, même si la tâche s’avérait ardue. Tu souhaitais à tout prix accomplir ces faits et gestes quotidiens. Voir ce sourire sur le visage des autres te plaisait énormément. Sans doute pour effacer les actes passés de celle qui t’a donné la vie. Sans doute que ce n’était que de la culpabilité, face à cette réalité qui ne t’avait jamais quitté. Et même si tu savais que jamais cela ne pourrait disparaître, que ce sentiment ne pouvait s’envoler, c’était la seule voie qui s’offrait à toi. Si tu étais heureux, c’était grâce à cette faute rejetée sur d’autres, grâce à ces vols commis et à ces bonheurs piétinés sans aucune valeur dignes à tes yeux.

Mais tu t’y étais habitué. Cependant, ces derniers temps l’ambiance était pesante. Ta mère montrait un stress dont la raison paraissait claire à tes yeux. Tu allais bientôt avoir 15 ans. Bientôt, tu serais emmené loin d’elle et de la beauté de ces lieux. Car personne n’y échappe, l’armée vous prend, faits de vous un bon soldat, et ce, quoique vous puissiez en dire. Tu en avais conscience, mais tu te taisais, pour ne pas enfoncer encore plus le couteau dans la plaie. Pour toi, il paraissait évident que tu ne pourrais plus revenir ici avant longtemps… Peut-être même que jamais tes pas reviendraient dans cette maison. Plus jamais ton regard pourrait s’éclaircir face aux rires des habitants et à leur bon savoir-vivre. Plus jamais tu ne pourrais te perdre dans cette immensité bleue. Enfermé et forcé à être formé. Là était le cruel destin des jeunes hommes en Nael.

Cette pensée était difficile, cependant, elle te permit de réfléchir et comprendre qu’il était temps. Il était temps que tu lui demandes, que tu lui montres que tu n’étais plus un petit garçon ignorant et qu’on pouvait tout te révéler. Tu pris une inspiration, profitant de son petit temps de congé pour lui faire face et lui demander avec hésitation. Son regard montrait une détermination sans faille, elle aussi avait compris qu’il fallait mettre un terme à ce silence pesant, le même depuis des années.

Elle prit une grande inspiration. Un peu tremblante certes, mais elle ne fuyait pas. Elle te faisait face, prête à tout te dévoiler.

Vérité


Une simple orpheline du nom de Seida. Abandonnée. Seule. Mais, qui aperçue une lueur par cette main tendue, offerte par un vieux couple. Une prière qui fut entendue, lui laissant sous ses jeunes prunelles, un espoir nouveau.

Elle avait rejoint cette petite famille. Ces aînés bien âgés, mais qui, malgré ces rides ne montraient qu’un magnifique sourire. Ce jeune garçon, leur petit-fils nommé Luciel. Plus petit qu’elle, aux cheveux noirs de jais et au regard ambre laissant la curiosité de la jeunesse se lire à travers ses iris ardents. Un lien fraternel qui les unissait. Des rires faisant écho partout sur leur chemin où se traçait un bonheur certain. Puis une gêne qui grandissait, une musique timide et une douce chaleur au plus profond de leur cœur. Main dans la main, laissant la marque d’un premier baiser, d’un premier amour. Une note légère et embrasée qui faisait palpiter le cœur des deux jeunes ados. Un amour naïf de jeunesse certes, mais un amour qui prit tout son sens lorsqu’il fut brisé. Séparé par ces soldats, l’emmenant loin de cette maison où vous vivez avec liesse. Un amour qui ne put disparaître tant il était fort et profond. Une vague de chagrin, emportant la lumière de cette famille. Seida voulait le revoir. Seida l’aimait à la folie. Seida avait compris qu’il était ce qui lui était le plus précieux. Seida regretta à jamais de l’avoir laissé partir.

Moment importun, oh pauvre famille de nouveau détruite par l’avidité des nobles. Avarice qui ne peut qu’être méprise. On demande de l’argent, on demande des provisions. On souhaite arracher ces biens. Mais il n’en est rien. Parce qu’il n’y a rien. La richesse n’est point offerte à tous, une famille malheureuse comme les nombreuses du pays. Mais quel intérêt de venir sans rien rapporter comme souvenirs ? Une chose de valeur, pour satisfaire les plaisirs de ces malfaiteurs. La jeune fille n’a que 19 ans, la pauvre jouvencelle emmenée et enchaînée à l’égoïsme d’un autre. Oh, elle avait beau se démener, pleuré et crié, rien n’était fait, car personne dans la capacité de l’aider. Esclave d’un pervers arrogant qui se fut le plaisir de profiter de sa beauté de fleur nacré, éclatant par les perles de la rosé de l’aurore sous le regard émeraude de l’infortunée.

Seida n’avait plus de liberté, Seida n’avait plus de virginité, Seida n’avait plus cet éclat. Elle voulait revoir le visage de son aimé, le prendre dans ses bras et lui dire à quel point elle l’aime. Mais son corps appartient à un autre, au détriment de sa volonté. Elle voudrait parfois abandonner, laissée sa vie se faire emporter. Cependant, elle n’en a guère le courage. Parce que ce sourire la retient. Malgré tout, la fleur se fanait petit à petit, ses pétales dissipés dans le désespoir. Ces rivières se dessinaient sur ses joues craquelées. Dans ce regard vide et dénué de vie, vint finalement des maux de tête insupportables, des maux de ventre la laissant parfois même vomir. Dans cette douleur, au fil des jours et des semaines, celle-ci comprit vite la situation. Des symptômes annonçant qu’un être se formait, des symptômes ne pouvant que théoriser l’idée qu’elle était enceinte.

Enfant qui n’aurait pas dû voir le jour, enfant qui n’était pas voulu. Ni par la mère. Ni par ce connard de père. Un accident arrive tellement vite, n’est-ce pas ? Pourtant…. Pourtant, elle ne souhaitait pas sa mort. Elle souhaitait laisser battre ce jeune cœur jusqu’au bout. L’instinct maternel certains diront. Possible. Mais il fallait partir d’ici. Partir loin d’ici, et ce, peu importe les moyens. Cependant, si cela était si facile, depuis longtemps elle aurait quitté ces lugubres lieux. Tout ce temps, elle avait espéré, puis, cette volonté nouvelle lui fit prendre conscience qu’il fallait agir. Rester là sans rien faire était inutile, ce n’était qu’un acte de faiblesse. Oh oui, elle se trouvait faible, faible pour être restée ainsi dans une illusion. Seida prit son courage à deux mains, elle avait peur, terriblement peur, cependant, cette forme qui avait déjà commencer à se dessiner sur son ventre lui donnait de la force. Elle prit le temps de marcher doucement, de quitter la chambre sans un bruit, tandis que les servants qui surveillaient sa porte pour qu’elle ne puisse pas s’enfuir, finir, étranglés sans qu’elle ne sache vraiment si dans son geste, elle les avait tués. Pas à pas, elle entra dans le garde-manger pour chercher des vivres pour l’aider sans quête de survie. Cependant, lorsqu’elle celle-ci se retourna, l’odieux noble se trouvait face à elle. Sa rage s’exprimait dans ce visage ingrat qui répugnait la demoiselle. Aux yeux de ce privilégié de la société, Seida n’était qu’un chien à son service utile pour assouvir ses désirs. Aux yeux de Seida, ce privilégié de la société n’était qu’un porc qui méritait de crever. Il lui hurla dessus, utilisant toutes ses cordes vocales pour lui dire de rentrer dans sa chambre et d’aller dormir. Mais c’était lui qui allait se coucher, et dormir pour l’éternité. Elle prit un couteau à porté de main, et dans une rage ardente, planta toute sa haine dans le corps de l’aristocrate. Couverte de sang, le corps tombé au sol, et ce, pour toujours. Elle n’allait pas pour autant s’arrêter. Ce n’était pas assez. Elle voulait se venger, être persuadée qu’il avait quitté ces terres pour aller en enfer. Debout, dehors avec son sac et ses provisions ainsi que de l’argent qu’elle avait pris le plaisir de voler. Une satisfaction l’envahissait et son rire en émergeait. Résonnant dans un chant macabre et tordu montrant un trait de caractère des plus impurs.
Désormais libre, mais pas sauvée pour autant. Elle devait trouver un lieu où vivre, elle devait fuir loin d’ici. Le temps de ces pas état effroyablement long. Mais elle arriva au sein d’une ville. Vide. Totalement vide. Du moins, à première vue. Car sous la surface loin des regards, se trouve le marché noir. Vente d’esclaves et de divers objets illégaux se trouvaient dans ces tunnels macabres et vivants. Uzuri. Ville sordide remplis de malfrats qui était aussi un point crucial pour se diriger vers Khor. Le deuxième lieu pouvait être intéressant pour y vivre. Cependant, il fallait d’abord traverser ce marché. Après une grande inspiration, elle fondit dans la masse, profitant de la foule pour voler une cape et cacher ses vêtements ainsi que masquer quelque peu cette forme. Avec sa somme d’argent volé, elle pouvait peut-être prendre quelques trucs. Le bateau qui voyageait clandestinement jusqu’à Khor lui faisait de l’œil et il fallait à tout pris qu’elle le prenne avant qu’il parte. Heureusement qu’il y avait encore du temps pour ses petites courses, le navire n’était pas encore prêt pour mettre les voiles.

Son regard se posa sur un objet des plus saugrenu. Arme dont la beauté t’avait attiré, un katana dont le fourreau était d’un rouge éclatant, la poignée noir de jais et orné blanc. Un objet utilisé pour ôter la vie, un objet qui lui rappelait son plaisir d’avoir répandu le sang de ce noble. Ce monde est égoïste, dépravé, souillé, répugnant, voilà ce qu'elle pensait, voilà ce qui l'envahissait. Il fallait savoir se défendre face à sa cruauté. Face à son regard droit et oppressant, le vendeur ne put vraiment refuser le prix proposé par celle-ci. Désormais, armée, son regard s’illumina quelque peu. Sur son chemin jusqu’au bateau, elle prit quelques sommes d’argent nécessaire pour elle et pour son enfant. Seida n’avait plus de respect quand il s’agissait de survivre, elle n’en avait que faire du reste.

La somme d’argent dans les mains du marin, le sourire malsain rivalisant avec les yeux pleins de vices de l’homme, elle put entrer sans avoir de réels problèmes. Si la présence de l’enfant avait donné pas mal de douleurs à Seida, celle-ci put arriver à destination. Khor avait un certain charme, mais c’était aussi l’annonce d’un nouveau départ. Pas de temps à perdre et avec aussi peu d’argent, le choix ne fut pas difficile pour la jeune femme. Elle frappa à une maison plutôt bien placée et très simple. Les habitants ne souhaitaient pas accueillir une clandestine bien que celle-ci jouait merveilleusement bien son jeu d’acteur. Tant pis. Pas les choix, de toute façon, il fallait bien inaugurer cette lame. Le sang tâchant le sol. Ce fut difficile de cacher les corps dans son état, mais pas impossible ! Plus rien n’avait d’importance à ses yeux à part sa vie et celle de son enfant.

Le jour de la naissance vint assez subitement. Seule. Totalement seule dans ses contractions et ses douleurs. Difficile moment, qui pour elle avait duré une éternité, cependant, elle réussie à le mettre au monde. À te mettre au monde. Heureusement qu’elle avait déjà quelques objets utiles pour s’assurer de ton hygiène, etc. Le bonheur qui l’avait submergé l’avait fait pleuré, jamais cela n’avait été le cas. Luciel était un homme du passé bien qu’elle l’aimerait à jamais, cependant, ta présence était tout ce qui avait de plus précieux pour elle. Ce bonheur, elle l’avait connu après tant de souffrances, tant d’efforts et de courage. Même si elle marchait sur des cadavres. Et elle se rendit compte de ses crimes commis. Elle se rendit compte des vies qu’elle avait pris. Mais cela ne servait à rien de s’arrêter, pour elle et toi, continuer sur cette voie-là n’était guère un problème.

Rapidement, elle se fit un nom de tueuse, rapidement, elle inspira la crainte. Tueuse à gages et voleuse réputée pour sa beauté qu’elle utilisait pour mieux amadouer, réputée pour tout le sang de nobles qu’elle a fait couler et tout ce qu’elle a volée.

Et il y a quatre ans, celle-ci fut repérée par des soldats alors qu’elle était en plein assassinat. La poursuivant pour sa prime sur sa tête. Et oui, depuis le début, tu es le fils d’une assassin, le fils d’un horrible noble, l’enfant qui n’aurait pas dû voir le jour car né d’un accident suite à une situation de souffrance pour ta mère. Tu étais encore grâce à elle, car elle t’aimait plus que tout, car elle n’a pas hésité à se salir les mains et se tenir haut sur cette montagne de cadavres.

Vengeance sous un nouveau jour

Tu découpes les légumes, perdu dans tes pensées, repensant encore à la veille, te remémorant de la vérité. Tu t’arrêtes. Tremble. Frustré, en colère et pris par une énorme tristesse. Subitement, tu plantes ton couteau dans la planche à découper. De façon brève et violente. Le regard posé vers le sol, les larmes déferlant sur ton visage. Tu n’en peux plus. Ta mère a tué. Ta mère a souffert. Tu ne sais pas si tu dois lui en vouloir ou pas. Elle n’avait rien demandé. Elle avait juste souhaité aimer quelqu’un. Mais, le pire, c’était ton existence. Tu t’en voulais d’exister, la nature de ton père te donnait envie de vomir. Toute cette vérité te donnait envie de hurler et d’exprimer un mélange d’émotions. Tu n’arrivais plus à la regarder en face, tout était si dur à tes yeux…. Cependant, tu devais éviter de trop le montrer. Pour ne pas que ta génitrice regrette ses mots. Et puis celle-ci était dans le salon, tu devais te retenir d’être trop bruyant. Pour ne pas la blesser. Tu te rendis finalement compte que tu avais abîmé la planche à découper et c’est avec beaucoup de mal que tu retiras le couteau. Tu avais besoin de sortir, prendre un peu l’air. Tu partis faire les courses, avec cet air désemparé face à tout cela. Tout le long du chemin, tu étais perdu dans ton esprit.

Ca y est, tu avais tout ce qu’il fallait…. Tu devais rentrer chez toi. En plus, tu n’avais même pas prévenu ton départ à ta mère. Tu espérais ne pas l’avoir inquiétée. Ca y est… Tu culpabilisais… Bon… Tu devais lui faire face ! T’excuser pour avoir réagi ainsi. C’était ta mère, elle avait fait tant pour toi, elle avait tant subi pour toi. Son passé est lourd, sale et impur, mais tu devais la soutenir. La remercier pour ce qu’elle avait fait et lui dire que tu serais toujours à ses côtés. Parce que c’était comme ça, l’histoire était déjà écrite ! L’eau devenait claire. Tu détestais ceux qui l’avaient fait souffrir, tu détestais ton père, ces nobles qui lui avaient tout pris, ces soldats aussi. Ce monde te paraissait si cruel d’un coup. Mais, tu ne pouvais que vivre avec et aider ta maternelle. Cependant… Des soldats sortirent de ta maison… Instinctivement, tu te caches, le cœur palpitant, retenant ta respiration, sentant l’angoisse t’envahir entièrement. Tu sentais ce goût amer, laissant ton cœur se serrer. Tu attends patiemment qu’ils soient loin. Très loin. Tremblant, tu t’avançais, ouvrant la porte d’entrée. Le temps s’était arrêté, face à cette scène des plus cruelle.

Figer, sans bruit, dans un silence des plus profond. Tu constates, ce sang à tes pieds et ce cadavre laissé. TU n’arrives pas à crier ton effroi, à exprimer ta tristesse. Juste… Tu restes là, incapable de bouger, laissant petit à petit la rage monter. Parce que, oui, il y avait cette fureur embrasée en toi. Tu te demandais pourquoi elle devait mourir. Après tout ce qu’elle a subi. Vouloir vivre, tuer pour vivre, tuer pour se libérer de ses souffrances, vouloir être heureux. Cela avait un prix. Cela avait un grand risque. Celui de se faire tuer à son tour. C’est ce qui lui est arrivé. Pour s’être démenée dans ce foutu monde ! Pour avoir tout donné jusqu’à sa dernière seconde ! Le corps inerte dans les bras, la tristesse envahissante et ces perles s’écoulant. Ca y est, tu avais craqué. Tes cordes vocales se déchirent, dans ce cri de désespoir, ce hurlement de remords et de tourments.

Tu montes dans sa chambre, trouves le katana et décides de le garder avec toi. Tu le resserres entre tes bras, pleure encore et encore, prend la décision de l’enterrer de tes propres mains, dans la douleur de voir le corps de la défunte se laisser ensevelir sous la terre. Preuve que tu ne la reverras plus jamais.
L’aubergiste vient te voir. Plutôt que de mentir, tu te mues dans un silence, contemplant la tombe que tu lui avais faite. Mais rester ici était trop dur pour toi. Un impact mental que tu avais du mal à supporter. Surtout lorsque toi et le vieil homme qui vous avait accueillis, déposaient des fleurs avec douceur. Tu devais partir loin d’ici. Alors, armé de tout votre argent, d’un maximum de biens pour ton éternel voyage, tu laissas ce lieu, bercé par la brise marine.

Durant ton voyage, tu arrivas à Torix, lieu vivant où de nombreuses tavernes laissaient une ambiance des plus chaleureuse. Cependant, si tu étais émerveillé, la vue de cette pauvre famille attaquée sans pitié par des nobles, laissait de nouveau ce goût amer. Cette grande haine te subjuguer et t’éreinter. Instinctivement, tu dégaines la lame et laisses derrière elle, ces traces rouges que tu connais tant. Tous ceux aux alentours montrent cette peur à ton égard. Tu étais vraiment dans une mauvaise passe. Ton corps avait agi tout seul et tu venais à peine de t’en rendre compte que ceux que tu avais sauvés te prirent la main et coururent le plus loin possible à tes côtés. Enfin… Ils se sont surtout transformés en loups pour te porter et aller plus vite. Loin de la ville et des regards, ils reprirent leur forme humaines, c’était donc des Ulfhedins. Il s’agissait d’un couple avec trois enfants, cela te faisait sourire, ils avaient l’air si gentils. L’une des petites filles te prit la main et toute souriante prit la parole en bonne et due forme :

« Merci beaucoup monsieur ! »

« Ce n’est rien, ce n’était pas très noble de ma part. »

Voler ainsi la vie de quelqu’un n’avait rien de noble et d’exceptionnel il n’y a pas de doute. Après tant de remerciements, vos chemins se séparèrent et tu restas planté là. Regardant tes mains couvertes de sang. Ce liquide chaud qui t’avait toujours donné envie de vomir. Néanmoins, à ce moment-là, ce fut un rire qui partit en éclat. Ce sourire sadique, face à la mort de ces salops. Tu trouvais cela si satisfaisant. Trouvant une certaine façon, d’accomplir ta vengeance. Une vengeance ? Oh oui ! Tu voulais venger ta mère qui avait tant souffert, venger tous ceux qui subissaient comme elle. Une révolte envers les nobles et l’armée. Reprenant plus calmement le voyage, tu voyageas sans but précis. Les pauses pour s’entraîner à l’épée étaient nombreuses et toujours aussi plaisantes, tu développais ta propre technique de combat, n’ayant personne pour t’apprendre quoique ce soit. Le temps passait, tu grandissais et les journées étaient plus fatigantes, plus difficiles, plus longues. La faim t’envahissait, car l’argent te manquait, surtout que tu devais faire attention à ce qui t’entourait. La prudence était de mise. Puis, dans ta marche effrénée, ton corps finit par t’abandonner. Au sol, tu te sens partir et tes yeux se ferment sans que tu ne résistes.

Tu ouvres les yeux accompagné d’un sursaut. Tu reconnais ces visages familiers, il s’agit de ceux que tu as sauvés à Torix. Était-ce un coup du destin ? Vous vous trouviez dans une grotte et… Tu pouvais deviner que c’était leur lieu de vie. Leur sourire était éclatant et cela réchauffait aimablement ton cœur puis, le père prit la parole :

« Nous t’avons trouvé inconscient sur la route ! Tu sembles mourir de faim, tu devrais te nourrir. Ne t’inquiète pas mange à ta faim, tu es la bienvenue ici. »

C’est avec un sourire que tu acceptas ce repas si gentiment proposé. C’était délicieux, et cela faisait longtemps que tu n’avais pas goûté à un mets aussi délicieux. Après plusieurs heures de repos, tu étais disposé à repartir dans ton voyage. Mais, des mains s’agrippaient à toi, des petites mains qui voulaient te retenir. Ces trois enfants s’étaient grandement attachés à toi. Toi aussi d’ailleurs. Un peu trop facilement sans doute. Malgré tout, c’était ainsi, ils avaient cet éclat, cette lumière qui t’attirait. Cette famille montrait un bonheur qui te manquait cruellement alors… Après les caprices de ces jeunots, tu décidas de rester auprès d’eux plus longtemps. Et bien plus longtemps que tu ne l’aurais cru.

Le père t’a appris ce qu’était la vraie chasse à la façon de leur race. Il t’a donné de nombreux conseils et parfois même supervisé durant tes entraînements à l’épée. S’il a essayé de t’apprendre le combat à mains nues, tu montres rapidement ton inefficacité avec ce style, mais tu pus surtout développer une grande rapidité et agilité. La douce mère de cette heureuse famille, elle, t’apprenait à cuisiner et à bien faire les tâches utiles que tu pouvais faire en dépit de ta maigre force physique. Tandis qu’avec les enfants, vous passiez des heures à rire, à courir et à jouer en plein air, dans la joie et la bonne humeur. C’était, une vision de famille presque trop parfaite. Où seule la paix régnait.


Quatre ans plus tard, à Chugon, tu entendis une intéressante information, laissant ta curiosité s’émerveiller. Le Léviathan, un bateau de pirate qui se bat pour les pauvres, prenant la richesse des favorisés pour la redistribuer aux démunis et dont leur lieu de rendez-vous n’était autre que Khor, ta ville de naissance. L’espoir se lit dans ton regard. Une quête à assouvir et à accomplir. C’était les mêmes ambitions que les tiennes. C’était, ton souhait. Tu devais les rejoindre ! Tu n’aurais jamais cru cela possible. Cependant telle était la réalité. Tu savais quoi faire ! Tu en parlas à ta famille de cœur, donnant toutes les informations nécessaires pour ne pas qu’ils s’inquiètent. Leur disant, que, pour toi, c’était important de les rejoindre, que cela te permettrait aussi de rendre le sourire à ceux qui en avaient réellement besoin. Décidé, déterminé et admiratif, espérant que ce n’était pas un tour de ton ouïe, tu préparas tes affaires prêt à partir.

Les Ulfhedins t’avaient donné beaucoup de biens pour être sûr que tu ne tomberais pas de fatigue et de faim, ils eurent même la gentillesse de t’emmener à mi-chemin. Tu pouvais l’affirmer : ils ont un cœur en or. La séparation fut dure, cependant, c’était ainsi, chacun savait, que tu allais forcément partir un jour. C'est sous des larmes et des sourires, que tu te dirigeas vers ton lieu de destination. Khor t’ouvrait les bras !

De nouveau seul dans ton voyage, avec le même quotidien qu’autrefois. Tu avais bien grandi depuis tout de même…. Tu avais aussi pu échapper à la règle des 15 ans imposés aux jeunes hommes au sein de Nael. Et cette pensée te faisait bien sourire ! Tu évitas quelque peu les villes et villages, pour éviter de te faire emmener, mais, si besoin était, tu n’hésitais pas à tuer les nobles et les soldats que tu croisais. Leur laissant comme dernier souvenir ton sourire et ton rire de sadique.
Puis… Te voilà à bon port ! -sans faire un jeu de mots !-

Ce merveilleux océan éclatant, cette lumière qui se reflétait dans tes yeux, jumeaux de cette immensité bleue. Les beaux souvenirs remontaient, les plus douloureux aussi, cependant, cela te donnait une certaine force pour te permettre d’avancer. Cela faisait combien de temps que tu n’étais pas revenu ? Bien trop longtemps à tes yeux. Cette nostalgie te berçait calmement, mais tu avais autre chose à faire ! Tout d’abord, trouvé un lieu pour dormir. Te dirigeant dans une auberge, tu demandas si tu pouvais loger ici… Même sans argent… Enfin, bien sûr, tu proposas de tes services pour que cela soit rentable aux yeux du gérant. Tu savais bien qu’ils n’étaient pas forcément comme les habitants de Reytel. Une chose de faite, mais venait l’objectif à remplir qui était bien compliqué… Rejoindre les pirates très bonne idée, mais, comment faire, telle était la question. Tu n’y avais pas du tout réfléchi et tu te sentais idiot pour avoir ainsi laissé l’excitation te submerger… Pourtant, après plusieurs jours de recherches… Le destin te fit rencontrer Sehun, un pirate qui avait même décidé de te recruter ! Ton rêve devenait réalité !

Cela fait déjà 3 ans… Trois ans que tu parcours les mers, émerveillés par les découvertes que tu fais, suivant du plus profond de ton cœur ta propre justice : celle d’aider les plus faibles.

My abilities

Survie

Survie

90%
Chasse

Chasse

65%
Orientation

Orientation

72%
Endurance

Endurance

84%
Construction

Fabrication

13%
Ingéniosité

Ingéniosité

79%
Slaine - Le gentil pirate CvDAcD1

Je vous aimes ! Ca me fait plaisir de voir le fofo faire peau neuve et j'espère que cela durera ! Il est tout mignon le Slaine mais faut faire attention ! J'aime faire des perso aussi étranges que mwa Very Happy Bref, je vous aimes, des coeurs sur vous  hug

The end


Code:
[i]Horikawa Kunihiro[/i] ([b]Touken Ranbu[/b]) ≈ <a href="https://fe-reversion-v2.forumsrpg.com/u22">Slaine</a>
Halloween




Dernière édition par Slaine le Mar 7 Avr - 15:22, édité 3 fois

Slaine - Le gentil pirate

Ecrit le Mar 5 Fév - 21:42
Sehun
Sehun
Messages : 323
Featuring : Judar (MAGI)
Pirates
MY BABY PIRATE jpp jpp jpp re-bienvenue parmi nous ? pls

je suis trop en pls en vrai, je feel trop ton retour ici jpp j'espère que ça va te plaire autant que la V1 folie

j'arrive te valider, tu as vu les petits changements de la fiche, c'est bien baek jtm cuisse

Slaine - Le gentil pirate

Ecrit le Mar 5 Fév - 21:48
Divine Voice
Divine Voice
Messages : 268
Featuring : DV by Yui
Fate's Master
CONGRATULATIONS !


cuisse cuisse


Et c'est validé ! fete Nous te laissons remplir ton profil (très très important et n'oublies pas de checker tout en bas, dans "contact" pour qu'on accède plus rapidement à tes fiches Mad ), choisir ton premier palier de spécialisation (qui est gratuit, il ne faut pas que tu oublies de l'afficher dans ton registre et dans ton profil woo ) et quelques petits sujets à visiter ~ Very Happy


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Bien sûr, n'hésites pas à nous contacter en cas de problèmes ou si tu as des questions. Le forum est vaste, tu as encore plein de choses à découvrir, si tu te sens perdu, passes par-là, cela pourra certainement t'être utile true story
Tu peux aussi de voter pour nous sur les top-sites ! Ce serait chouette  folie  

Nous t'invitons à passer dans le sujet des missions, pour savoir ce qui est disponible ~ hey

Bon jeu à toi, rp et flood te sont ouverts ! baek

Slaine - Le gentil pirate

Ecrit le Mar 5 Fév - 21:52
Slaine
Slaine
Messages : 141
Featuring : Horikawa Kunihiro de Touken Ranbu
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Je prends la vitesse pablo

Slaine - Le gentil pirate

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