Rémilia
Vilaindra
feat Fiora Laurent de League of Legends
My Info
boom
Date et lieu de Naissance : 16ème jour de la Lune du Renard Camouflé, en l'an 1018, à Elsia
Une Rapière en argent au pommeau décoré, cadeau de l'impératrice pour devenir sa lame et supprimer ses ennemis. Une lame fine, longue, tranchante, aiguisée, légère qui se manie avec finesse et rapidité. La lame de la noblesse, du duel, non pas une arme de barbare qui peut décapiter, mais une épée qui laisse une écorchure nette, propre, précise, ne laissant qu'une petite trainée de sang si elle est utilisée avec soin. Une lame à manier avec intelligence, se glissant dans les points faibles de votre armure pour mettre à terre même un colosse qui viendrait à le protéger. Cette même lame que je vous apprendrez à manier afin que vous la retourniez contre lui et son armée, le monstre à décimer.
Caractère :
- Surdouée
- Fourbe
- Déterminée
- Hypocrite
- Sadique
- Riche
- Séduisante
- Fière/Orgueilleuse
- Xénophobe/Raciste
- Combative
- Réfléchie
- Intelligente
- Dévouée à sa cause
- Gracieuse/Élégante
- Disciplinée
- Manipulatrice
- Loyale
La révolution ne supprime pas les privilèges, elle se borne à changer les privilégiés.
My Story
Avez-vous déjà jouer aux échecs ? La règle est clair : abattre le roi adverse. Pourtant dans mon enfance, mon père m'a inculquer les règles d'or qui ferait de moi une fille digne d'être la sienne : se faire respecter, écraser les faibles et la plus importante, protéger son frère, l'empereur. Ma naissance fut un telle déception pour lui qui désirait un fils plus que tout afin que celui-ci rejoigne l'armée et fasse sa fierté. A la place, il hérita d'une fille, de faible constitution, et l'état de santé de sa femme -qu'il n'a jamais aimé, qu'il accepta comme épouse par arrangement- ne permit pas de concevoir un autre enfant. Quelle déception pour cet homme qui ordonna qu'on cloître sa femme dans l'aile est de la demeure afin de ne plus revoir cette malade inutile, et m'éduqua comme le garçon qu'il aurait tant voulu. Je n'ai pu apercevoir ma génitrice qu'à de rares occasions et je sais à présent pourquoi la voire me faisait me sentir si mal : qui voudrait d'une mère inactive, négligeable, croupissante là, au fond de notre demeure ? Tout ce que je ressentais à son égard était de la honte. Une honte de porter son sang si médiocre. Une honte de ne pas être le fils que père désirait tant.
Lorsque j'eus 6 ans, mon père m'offrit mon premier cadeau : un fleuret. C'est à ce moment là qu'il me fit promettre de toujours protéger l'empereur et servir son pays. Je savais que mon oncle était un homme important, qu'il détenait le pouvoir sur tout un peuple et qu'il était bon et juste. Mon père chantait ses louanges dès qu'il le pouvait, il l'admirait. Mais qui pouvait détourner les yeux d'un homme d'une telle prestance ? Il avait vu à travers les mensonges de l'usurpatrice et rassembler un peuple sous une bannière de justice et de vérité. C'est en apprenant l'histoire de ce pays que je me suis mise à admirer mon oncle, et c'est en enchaînant mes leçons d'escrime que j'arriverai à protéger cet homme qui me rendait si heureuse de porter son nom. L'entraînement fut difficile, et je fus blessée plus d'une fois mais je savais que si je devais être sur un champs de bataille un jour, une erreur pourrait m'être fatale ou pire, être fatale à notre empereur.
Les années passèrent. Tandis que les jeunes filles nobles de mon âge étudiait l'étiquette, les bonnes manières et parlaient des jeunes hommes qui pourraient être les meilleurs partis pour elles, je m'adonnais toujours à ce rude entraînement qui ferait de moi un bon soldat pour notre patrie. Quand je passais devant ces adolescentes, elles gloussaient en me désignant d'un signe de tête hautain. Je n'avais ni robe élégante, ni longue chevelure. Je n'avais pas non plus ce parfum délicat qui faisait fureur en ce moment, à Elsia. A la place, je portais sous une armure masculine un bandage qui me permettais de cacher le plus possible mes attributs féminins qui devenaient gênants. Mes cheveux étaient toujours coupés court, et tout le monde m'appelait Rémi, en commençant par mon propre père qui avait défié quiconque de m'appeler autrement. Mais je n'avais que faire des railleries de ces adolescentes car je savais pertinemment que très bientôt, elles seraient contraintes comme tout le monde depuis quelques années de passer l'entraînement militaire qui nous préparait à une éventuelle guerre. Et en ce qui concernait l'enseignement militaire, je dépassais même certains soldats du fort. Peut-être qu'avoir un père ancien général et actuellement formateur des recrues à Elsia aidait.
Ce fut quelques temps avant mon service militaire que je pu rencontrer la personne qui changea complètement ma vie. Ce matin-là, mon père -que j'appelais Mon Général comme tout autre soldat le faisait, et parce que je n'ai jamais eu le droit de l'appeler autrement que par son titre- avait un rendez-vous d'ordre professionnel et je dû l'accompagner dans le cœur de la forteresse. J'espérais entrevoir l'Empereur, un homme si occupé que même moi, sa nièce, ne le voyait presque jamais. Je découvris à la place sa femme. Oh, je l'avais déjà vu par le passé, mais elle dégageait cette fois un air si si triste alors qu'elle sentait le parfum de fleur de la couleur du soleil dans la cour intérieure du fort. Sa dame de compagnie gardait une certaine distance avec elle, ce qui prouvait sans doute que cette femme avait besoin de rester seule. Son air abattu dans ce spectacle floral m'attirait sans que je ne puisse faire un pas. Sans doute le remarqua t-elle, car elle m'invita à m'approcher. Intimidé par sa prestance naturelle, je ne pu m'exprimer que les lèvres tremblantes, comme une danseuse de Torix montant pour la première fois sur scène.
- Votre Altesse l'Impératrice a besoin de quelque chose ?
Elle me dévisagea avec douceur, puis un sourire sans réelle joie se dessina sur son visage. Elle posa sa main sur mon épaule avec délicatesse.
- Allons, Rémilia. Voilà bien une façon distante de me parler.
Rémilia. Voilà bien longtemps que je n'avais pas entendu ce nom qui me laissait un goût amer dans la bouche. La dernière personne qui l'avait prononcé il y a de cela des années logeait toujours dans l'aile est de notre manoir, ou peut-être était-elle morte désormais ? Je ne l'avais pas vérifié et ne prenais pas le temps de m'informer de l'état de santé de cet être inutile. La voix doucereuse de la Première Dame du pays me fit sortir de mes pensées.
- Ne suis-je pas de ta famille ? Ou peut-être penses-tu qu'une autre femme l'est ?
Comme certains, j'avais entendu les rumeurs concernant la maîtresse de l'Empereur. Cela ne m'avait pas parut étrange car mon père même avait de nombreuses concubines, et je pensais que l'Impératrice n'était pas plus importante que l'était ma mère. Cependant, la femme devant moi paraissait fière, digne, et en bonne santé bien que son visage soit marqué d'une fatigue ou d'une tristesse indescriptible. De plus, j'avais entendu que la fille de l'Empereur et de l'Impératrice, Khalan, montrait déjà une habileté et une force inégalée pour son âge. Je pense que j'étais envieuse de tout les compliments que les soldats lançaient à son sujet. Jamais je n'aurai pensé que je la jalouserai pour autre chose que ses habilités au combat, et pourtant... Intimidé par l'Impératrice, je ne pu faire qu'un « non » catégorique en signe de tête tandis que son sourire devenait plus chaleureux.
- Bien, ma petite Rémilia. Tu ne devrais jamais laisser ton père dicter ta vie. Tu es si jolie, mais tu caches tout cela sous cet armure trop grande et ce visage de fer. J'ai entendu que tu étais une escrimeuse hors pair, mais parfois certains combats demande plus qu'une habilité à l'épée.
Je ne comprenais pas vraiment ce que signifiait son discours, et pourtant je buvais chacune de ses paroles, bercé par sa voix mélodieuse. Je n'aimais pas qu'on me nomme par mon véritable prénom mais quand cette femme le prononçait, je me sentais importante. Je voulais renier les paroles de mon père, vivre en tant que femme pour ressembler un jour à celle qui se trouvait devant moi à cet instant présent et qui incarnait la grâce, la force, la pureté et la sincérité. Elle était digne d'être celle qui se trouvait aux côtés de l'Empereur que j'adulais. Mais, avait-il vraiment une maîtresse quand une reine pareille siégeait à ses côtés ?
Comme chaque Naélites, je du me plier aux règles et effectuer mon service militaire. Je reçu plusieurs missions au fort de Cheldis sous un soleil aride qui brûlait mon armure. L'entraînement fut rude, mais je pu faire mes preuves et me faire respecter de certains soldats les plus rustres et narcissiques. Et puis, je trouvais du soutien dans les lettres que j'envoyais à l'Impératrice. Tout commença lorsque je reçu la première lettre de sa part prenant de mes nouvelles et demandant comment se passait la vie au fort et les différentes tâches qui m'étaient assignées. Je n'osais pas lui répondre, de peur de mal m'exprimer, de faire des fautes de grammaire, et je le fis pourtant par politesse. Ainsi commença mon étrange correspondance avec l'Impératrice, qui nous rapprocha grandement. Elle était comme la mère que j'aurai voulu avoir mais que la nature ne m'avait pas accordée. Ainsi, je ne jalousais pas son altesse Khalan pour ses prouesses, mais également d'avoir une telle génitrice. Comme je l'enviais !
L'impératrice ne parlait jamais de sa vie personnelle. Elle me posait des questions, et l'une revenait à chaque lettre. Toujours avant la dernière formule de politesse : « Aimes-tu le peuple de Nael ? ». Je répondais toujours pas l'affirmatif, me demandant pourquoi cette interrogation revenait à chaque nouvel écrit. Bien plus tard, je le compris.
Je revins de ma formation militaire bien plus forte qu'auparavant. M'entraîner avec de nouvelles personnes, apprendre à monter à cheval, et surtout philosopher avec l'Impératrice à travers le courrier. J'en appris plus sur le peuple, le devoir d'un empereur et de celle qui l'accompagnait, et les besoins du peuple. J'en appris également plus sur les Uxyiens à travers certains ouvrages et mon formateur. Ils n'étaient apparemment que des chiens remuant la queue devant une femme, un imposteur. Ils étaient faibles, dominés par le mensonge. Je souhaitais que le peuple de Nael ne connaissent jamais cette faiblesse. Je savais que grâce à l'Empereur et sa femme, il en serait épargné.
Je me souviens du jour ou j'ai rencontré le Monstre comme si c'était hier. Une fois rentrée de mon service, la Première Dame de Nael m'invitait parfois à prendre le thé ou jouer aux échecs dans son jardin ou je l'avais rencontré pour la première fois. Je me sentais proche d'elle. Elle m'avait permise de m'affirmer en tant que femme, et j'espérais devenir Chevalier le mois suivant, dès que j'aurai atteint la majorité.
- Rémilia, penses-tu que mes choix sont les bons ? Certains pourraient croire que je me fourvoie.
Parlait-elle de son choix de positionnement aux échecs ? Je pouvais savoir que non. Elle affichait ce même sourire sans joie que je lui avais connu lorsqu'il y avait les rumeurs sur l'amante de l'Empereur. Elle avait besoin d'être réconfortée, d'avoir du soutien.
- Je serai à vos côtés peu importe les difficultés, votre Altesse. Vous m'avez soutenu à l'époque ou j'en avais le plus besoin. Laissez-moi prouver ma valeur en devenant votre épée. Je vous en fait le serment.
J'ai ressenti un soulagement venant de son côté, et elle m'adressa cette fois-ci un sourire si amicale. J'ouvrais peu à peu son cœur, je voulais être celle qui apaiserai les tourments de cette femme. Elle me confia alors un grand secret. Un secret qui ne devait être dévoilé à personne. Elle ne pouvait me le dire, elle devait me le montrer. Elle rangea le jeu auquel nous jouions, m'invita à me vêtir d'un heaume en plus de mon armure, afin de cacher mon identité. Une fois passé à l'armurerie, elle passa devant moi pour ouvrir le chemin jusqu'au sous-sol.
- Mon enfant, ce que nous allons voir est très dangereux. Ne te fie en aucun cas à tes yeux, Rémilia. Cette chose porte le même sang que le tien, mais n'hésite pas à user de la force si le besoin t'es nécessaire.
Après avoir passé quelques gardes, nous arrivions dans une chambre sombre, cachée des yeux de tous. Une silhouette était à genoux et enchaînée dans une cage. Je ne pu en croire mes yeux, il s'agissait d'un enfant ! Je ne pu voir son visage caché par une crinière blanche. Son petit corps semblait sur le point de s'effondrer. Mais que signifiait tout ceci ?
Comme me l'avait demandé celle qui me faisait découvrir la vérité, je gardais le silence sans laisser paraître le moindre sentiment. J'étais plutôt forte à cet exercice.
Ce que je vis par la suite va au delà de ce que je croyais réelle, au delà de mon imagination. Cette chose n'est pas ce qu'elle semble être. Le garçon n'était en rien humain, il était sombre, démoniaque. Une abomination. Bien que je ne montrais pas mes sentiments, que je restais dans l'ombre de la pièce, j'étais tétanisée. Cette chose.. Elle se matérialisait par le corps innocent d'un enfant, mais était en réalité Le Mal pur. L'Impératrice, si courageuse, défiait cette créature en essayant de la faire céder par tout les moyens. Cette femme m'impressionnait, sa détermination ne flanchait pas alors que le démon résistait à ses attaques. C'est à ce moment que mon admiration, mon affection pour cette femme ne fit que s'accroître. Je me suis jurée à cet instant de ne jamais me faire avoir par n'importe qui, même un visage d'ange peut cacher de noirs desseins. Je ne me fierai qu'à celle à qui j'avais juré fidélité.
Les années passèrent. J'étais devenue chevalière de Nael, dans l'unique but de protéger ma reine qui ne voulait que le bien du peuple et soutenir son époux. J'appris plus tard de sa bouche que le monstre qu'elle retenait captif était le fils de l'Empereur et par ce fait, mon cousin. Elle me rassura évidemment sur le fait que si sa fille ou moi partagions le même sang que cette créature répugnante, nous n'avions rien à craindre. Selon les dires de la Première Dame, cette âme noir lui venait du côté de sa mère. Ainsi, cela fut notre petit secret. Elle était ma confidente, et il semblerait que je sois aussi la sienne.
Alors que j'étais en mission dans une autre partie du continent, on me fit revenir le plus vite possible au fort d'Elsia. L'Impératrice avait besoin de mes services, le monstre était de plus en plus instable et cherchait à se rebeller. Évidemment, protéger le peuple et ma tante était ma priorité.Et l'Empereur, je ne sais si la folie l'avait atteint, désirait faire de cette atrocité son successeur. Horreur. Le peuple deviendrait-il prisonnier du Mal en personne ? Nous devions trouver un moyen d'empêcher ce crime, de contrer Le Malin sans passer outre les lois. Du moins, sans que cela se sache, car je ferais tout pour satisfaire les désirs de ma reine. Nous ne pouvions pas laisser autant de liberté à ce démon qui souhaitait imposer son pouvoir et son vice sur nos terres.
Il y a quelques temps de cela, alors que je travaillais dans le fort d'Elsia au service de mon Impératrice, j'ai entendu que ce vil chacal au visage humain avait fait construire une bâtisse, qu'il appelle « Académie » et qu'il invitait de nouveaux venus d'on ne sait où à la rejoindre. Je fis part de mes inquiétudes à la Grande Dame concernant ce propos lors d'une de nos parties d'échecs.
- Rémilia. Tu dois te rendre là-bas. J'y veillerai. J'ai quelques contacts qui sont rallier à notre cause pour purifier cette terre du mal qui l'habite.
La simple idée de me retrouver au même endroit que ce monstre qui n'était plus entravé par ses chaînes de justice, par la protection de l'Impératrice, me glaça le sang. De plus, il s'agissait de son « projet », son « académie », il aurait tout pouvoir. Sans parler que cette académie grouillait d'étrangers, de sang-mêlés, d'Homme-bêtes et même d'Uxyiens, tout ce que je détestais. Sans doute l'inquiétude traversa mon visage car ma confidente se pencha vers moi tout en bougeant ses pions sur le plateau.
- Mon enfant, tu dois devenir professeur de cette académie.
- Votre Altesse, que voulez-vous réellement de moi ?
- Sais-tu pourquoi je te gardais si loin de moi quand « il » était dans les parages ? Tu partages son sang, peut-être arriveras-tu à l'approcher. Il ne sait pas que nous avons cette relation... si spéciale. Même s'il se méfie de toi, tu peux toujours te rapprocher de cette chose.
- Sans vouloir vous offenser, votre Altesse l'Impératrice, je ne souhaite pas me rapprocher de cette créature démoniaque.
Son discours sur la proximité qu'elle partageait avec moi me fit presque venir aux yeux les larmes de joie, bien que le sujet suivant ne s'y prêtait pas. Elle savait que je lui avait prêté allégeance et que je me plierai à sa volonté. Elle déplaça ses mains sur le plateau et avala l'une de mes tours.
- Allons, ma brave Lame. Ne t'ai-je pas appris à jouer aux échecs correctement ? Tu ne dois pas croire à la victoire trop vite, et surveiller tes arrières. Je suis en train de me rapprocher de ton côté en abaissant tes défenses. Ne sous estimes pas les pions également.
Je savais que lorsque l'Impératrice parlait si sérieusement du jeu, elle cherchait à me faire passer un enseignement.
- A quoi sert le cavalier ? Il ouvre la bataille, il est l'une des premières pièces jouée afin de se rapprocher de l'ennemi. Son rôle est cruciale, car il permet aux autres pièces de se positionner pour encercler l'ennemi.
Elle déplaça la pièce qui représentait un cheval en ma direction. Je fis un pas sur la case suivante, puis elle me coinca avec sa Reine Blanche. Ainsi, le Roi Noir fut vaincu, coincé entre ces deux pièces.
- Si la Dame et le Cavalier travaille ensemble, l'un en première ligne sur le front, l'autre en exerçant à l'arrière, la tête du roi peut être découpé. Bien sûr, cela serait avantageux si tu pouvais mettre quelques pions de notre côté.
Son sourire doux et réconfortant vint illuminer son visage. Elle donna un coup d'index sur le Roi noir qui tomba, roula sur le plateau, et vint s'écraser sur le sol du jardin.
- Echec et Mat.
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Dernière édition par Rémilia Vilaindra le Ven 3 Avr - 0:32, édité 5 fois