Nephtys
Eldeithur
feat Hanako de Jibaku Shounen Hanako-kun
Masculin
Humain
Elève à l'Académie
Couteaux et Tome de foudre
My Info
boom
Date et lieu de Naissance : 20ème jour de la Lune du Renard Camouflé, en l'an 1032 probablement, à ??
Couteaux ou dagues = Que ce soit au corps-à-corps, à longue portée ou pour parer, tu sais les utiliser sous toutes les possibilités qu’elle offrent, bien que tu optes plus au corps-à-corps. On sent de suite, ta maîtrise, et ce, en quoi tu excelles. Nul doute que c’est avec ces armes. Légères et efficaces, permettant la fluidité pour compenser ton corps petit et faible. Car, si ton visage enfantin ne te donnant clairement pas l’apparence d’un jeune homme de 17 ans, cela a des avantages.
Tome de foudre =
Sort basique n°1, le seul et l’unique = Ce ne sont que deux dagues de foudre qui se matérialise dans les airs, gare à vous si vous souhaitez les toucher ! Malheureusement, cela diminue fortement la précision, le lanceur devant resté fortement concentré. Leur portée n’est guère à contester, pouvant aller où bon nous semble, cependant, seulement si c’est dans le temps imparti. En effet, ces « dagues » ne peuvent se matérialiser que pendant une durée inférieure à 30 secondes, il faut dire, que c’est un sort utilisé pour surprendre l’ennemi et pour utiliser certaines stratégies en fonction de la situation. Après tout, ce sort ne peut-être qu’utiliser 3 fois par jour.
Caractère :
Qualités :
Cultivé – Dynamique – Sensible – Studieux - Unique en son genre – Protecteur - S’en fout de l’argent - Fier mais pas dans le mauvais sens du terme – Joueur – Gentil aussi bizarre cela puisse paraître
Défauts :
Anxieux - Complexé - Paradoxal – Provocateur - Très taquin – Réserver- Rebelle – Persécuteur – Menteur – Etrange – Compliqué - A besoin de se sentir supérieur par rapport aux autres – Dépendant -Torturé – Psychopathe
C’est un sale gosse et un psychopathe, mais pas réellement méchant. Il aime gêner les autres, les faire chier et tout ce qui s’en suit, mais il est perturbé quand c’est dans le sens inverse. C’est qu’il veut que cela aille seulement dans son sens !
Ne doutez point du fait, qu’on ne le considère pas comme une personne réellement fréquentable, malgré ses origines de riche noble, dont la famille fait fortune depuis bien longtemps et n’hésite pas à le montrer.
When the lights come down i've got an empty crown
My Story
Ce n’est, qu’une fable absurde. Dans un monde tout aussi saugrenu. Où, depuis l’abîme, une identité dérisoire, s’émancipe, vers le sommet, là où les rayons du soleil, semblent éclairer, un monde si différent de l’originel.
Ô âme maussade, qui s’exprime dans ses sombres origines, être plongé dans l’oubli, tes yeux s’embrasent dans cette fausse liberté. Car, si ton sourire montre une délivrance, les chaînes s’enlacent inlassablement. Il ne sert à rien de débattre, face à cette destinée, qui aussi ironique cela puisse être, a fini par devenir une bénédiction insensée.
-------------------------
Au loin, doux chant est celui du vent. Ô place ensoleillée, maître de mirages et désespoir. Étendue enflammée et éternelle, qu’il n’aurait jamais fallu traverser. Mais, là, n’est point plausible la liberté de quitter ce lieu ardent infini, quand on est un faible sans aucune faveur des Dieux. Oui, l’espoir que tout ne soit qu’un rêve, s’envolait petit à petit, au même rythme que les pas de ces brigands, se dirigeant dangereusement au lieu de corruption, sous la terre là où plus aucune lumière ni ère. Si, des êtres divins ne t’avaient pas accordé leur bénédiction, ce fut aussi le cas pour ce monde imparfait. Des sourires, jamais connus, une existence qui se brise, face à la réalité de cette vie. Devais-tu faire face, à la trahison, qu’un parent pouvait faire ? Accepté ces faits ? Le fait qu’on t’a jeté en pâture par pur égoïsme, pour avoir ce plaisir, de connaître une vie plus aisée, sous ces faux airs de culpabilité. Si, tu n’étais qu’un enfant, dont la sensibilité se manifestait aisément, dont les larmes venaient si facilement, ce jour-là…. Ton cœur s’était tout simplement creusé, laissé dévorer par le néant, ton regard assombrit, ne dévoilait qu’une désillusion infinie.
Enchaîné, tu n’étais qu’un objet qu’on présentait, sous des aires de foire à en faire vomir tant cela était absurde. Une condition d’animale qu’on t’avait imposé, et si personne ne montrait de l’intérêt à ton égard, tu retournais juste dans ta sombre cellule, dans l’ombre où, les cris et les pleurs de tes confrères, résonnaient comme un supplice que tu voulais taire. Ils supplient, que quelqu’un vienne les chercher dans cet enfer. Le fer s’entrechoque, résonne, la folie s’empare de tous. Aucun ne peut y faire exception. Et dans cette misère, pas une seule fois, tu pries. Tu as abandonné ton statut de vivant, pour laisser ton corps succomber. Pour toi, ce monde n’était qu’une pourriture dont tu devais en subir les caprices. Il n’y avait pas de bonté en ces lieux, après des jours et des jours à être une marchandise où tous les regards se portent, tu vis vite, le type de personnes qu’étaient les rôdeurs de ces galeries. Pouvait-on y voir une once de douceur ? Ce n’était que des mécréants, dont le mal se lisait dans leurs yeux. Pour toi, cela était simple, être emmené par eux, n’était que le présage d’une vie tout aussi médiocre que celle-ci. Il n’y avait pas d’espoir, tu avais abandonné tout raison de vivre. Plus rien n’avait d’importance. Pourtant, tu ne pensais pas, que tu aurais eu, cette étrange chance.
La douleur est insoutenable, ta joue te brûlait intensément. Quelle sensation désagréable, que de sentir ainsi sur ton visage, ce fer te marquer contre ton gré... Mais tu ne pouvais fuir cette règle, il fallait imposer au monde entier, le fait que tu n’étais que la propriété d’une nouvelle autorité. Ton maître, avait cette étrange allure. Il avait une prestance, que ne possédait guère les autres. Cette noblesse dans son regard. Pourtant, tu ne souhaitais pas trop te confronter à son visage, préférant, contempler le sol, signe, de la faiblesse dont tu faisais preuve. Le voyage fut plus long que tu ne le crus, vous vous êtes bien éloignés du désert. Au moins, vous aviez le loisir d’avoir des chevaux à disposition. À tes yeux, l’homme n’était pas qu’un simple malfrat. Tu pus constater, sous sa cape sale et délaissée, ses vêtements distingués. Sa façon de parler aussi. On pourrait presque croire à un noble…
Les semaines furent bien silencieuses. Longues. Et, l’ambiance sordide, n’était point des plus agréables. Rares furent vos échanges, si, on pouvait appeler cela ainsi. Sa voix grave et autoritaire était la seule à briser ce silence, toi, acquiesçant simplement. C’est, proche de la destination, qu’il prit plus attention à toi. Soudainement, il t’offrit de beaux vêtements, mit un bandage, là où il y en avait besoin, après avoir retiré tes chaînes, qui avaient encré sur ton corps, ces stigmates. Tu ne compris pas pourquoi au début, mais il suffit d’avoir de la patience, pour avoir les réponses. Lorsque, des soldats de l’Empire, venaient ainsi, lui adresser la parole avec respect sans que tu entendes ce qu’ils se disaient, l’hypothèse de sa noblesse, en devenait une simple vérité. C’est à Torix, non loin de la capitale de l’Empire, que se trouve sa grande demeure. Aux sombres couleurs, qui tracent une architecture pleine de grâce. Des servants, l’accueil, et tu te contentes de le suivre comme son ombre, timide et insignifiante. Derrière les portes du grand manoir, se dévoile, une gente dame, au regard de braise, dont la beauté solennelle et son costume prestigieux, montre, l’attention particulière qu’elle porte à son allure. Ainsi, son regard se porte sur ton acheteur, avec grâce et convivialité, ses talons, résonnent dans l’immense entrée, où, les ornements, se multiplient, décorations sophistiquées, éléments montrant la fortune de leur lignée. Envie, surprend le pauvre qui entre en cette bâtisse, car infortunée fut sa vie, fauchée par la désolation. Ses yeux, pierres précieuses aux couleurs de l’aube, se posent, sur ton visage affligé et le néant envahissant tes pensées :
« C’est donc lui. Je vois, comment t’appelles-tu ? »
Il n’y a pas de son, qui puisse s’échapper de tes lèvres, toi, muret dans un silence éternel. Ton maître, prend donc l’initiative de te présenter :
« Son nom est N-. »
« Ce n’est point à toi que j’ai demandé cela. »
Une autorité ferme et inhabituelle. Femme de caractère, qui se dévoile, sous ses airs impérialiste, une rose aux épines sinistres. Elle saisit ton visage, pour que tu lui fasses face :
« Ne fuis pas mon regard. Même si à tes yeux, je suis une puissance supérieure, tu vas devoir me regarder, si tu veux rester dans cette maison. Or, tu n’as point le choix, que d’y être enchaîné, car là sont tes conditions de déchet. »
Que dire, face à sa parole dévastatrice ? Vérité s’échappe de ses lèvres pourpres, voix tranchante et intransigeante. Ta gorge se sèche, malgré tout, tu te dois de faire avec :
« N-Nephtys…. M’appelle Nepthys…. »
Ainsi, son étreinte se dissipe. Ta voix, cristallisée montre une faiblesse qui résonne comme un écho lointain, dont le son absent, rend cet instant lunaire songeur. Pourtant, ta délicate réponse, sembla satisfaire les demandes de la dame.
Vous entrâtes dans le salon, canapés de velours et confort abondant. Éléments, divers et variés, qui rendent cette pièce d’une particulière beauté. Ils s’installent et t’invitent à faire de même. Les servantes apportent un thé et des petits mets, incitant, à te servir pour satisfaire tes papilles. Si l’hésitation, était majeure, tu avais peur que refuser soit une injure, que la femme ne saurait supporter. Or, par ses traits que tu as vu se dévoiler, la sentence qu’elle pouvait t’infliger, ne risquait point de te laisser un goût enchanteur. Tu croques à pleine dent, sent, la saveur agréable qui agit, comme une explosion de douceur sucrée. Toi, tu n’avais jamais goûté à des mets pareils, un honneur dont tu te demandais quel pouvait en être la signification. Mais, l’heure n’était plus aux délices, le sérieux se fit sentir et une discussion se devait d’être traitée. La femme de maison, prit l’initiative :
« Bien Nephtys. Je ne sais guère ton nom, mais, à partir de maintenant, tu seras Nephtys Eldeithur. Soit fier, de ce nom que tu portes, signe de ton appartenance à une haute lignée naelite au service de l’empereur depuis bien des années. »
Tu es resté bouche-bée. Stupéfait. Tu ne savais guère comment réagir. Il faut dire, qu’elle venait de t’annoncer, le fait, qu’elle t’offrait un titre de noblesse. Tu n’eus le temps de parler, qu’elle continua dans sa lancée :
« Désormais, tu seras notre fils, au regret que je puisse en mettre un au monde. Les formalités ont déjà été faites ! Tu seras celui que mon corps ne me permet pas d’avoir. Gloire à l’Empire et à l’Empereur, fierté est notre demeure, à notre patrie nos âmes se sont unies. C’est là toute notre devise. Nous tenons l’un des plus grands cabarets de Torix, tandis que mon mari est un chevalier de l’armée. Nous sommes dévoués à l’Empire et notre dévouement nous apporte richesse et la bénédiction de Soma ! Or ! Les tensions entre Uxy et Nael sont indéniables, et, honnêtement, nous n’attendons que cela, la guerre. Mettre Uxy à terre, les piétiner et montrer la puissance de l’Empire, ne serait-ce pas magnifique ? Nael est puissance, Nael se doit d’être supérieure, Nael devrait conquérir ! Malheureusement, notre lignée, ne pourrait répondre à cette échéance si elle arrivait dans quelques années ! De plus, pour montrer notre loyauté, quoi donc de mieux, que de donner ambitions et traditions à nos générations, fiers enfants de Nael. Voilà pourquoi tu es là, nous nous devons de répondre à l’Empire et de lui promettre, des serviteurs dignes et fidèles. Mais, je ne puis avoir d’enfants, alors, tu comprends bien, que nous nous devions, d’adopter un enfant. Cet enfant c'est toi. »
Tu étais tombé sur une famille… Très… Particulière ? Bonjour les extrémistes…. Mais surtout… Adopter un esclave cela te paraissait fortement bizarre. S’ils étaient réellement au service de leur Empire qu’ils aimaient tant, n’était-ce point contradictoire ? Pouvais-tu en faire la remarque ? Ou devais-tu continuer à te murer dans ce silence éternel ? Le doute se lisait dans ton regard, chose, qui ne passa pas inaperçue, aux prunelles de la gente dame. Tu ne le compris que trop bien, ce que te chuchotait, son regard perçant et dont le sentiment n’était point des plus tendres. Ses mots te revenaient. Tu ne devais pas fuir, même devant cette ombre, qui te paraissait immense. Une inspiration profonde. Il ne fallait point que tu te laisses tomber dans les tréfonds, face à la supériorité des autres. En soit elle te demandait, de te montrer, de lever la tête haute pour que tu sois digne d’être un soldat de l’Empire :
« A-Adopter un… Un esclave, c’pas… Étrange et… Peu recommandable ? Enfin, ça m’paraît un peu… Bizarre pour des gens aussi… Comment dire ? Nobles ? Ex…. Euh.. Fidèles... »
Tu t’es retenu de dire extrémistes par peur de la réaction. Ta voix, tremblante, marquée le peu de confiance qui t’enivrait. Elle fit un soupir, face à ta question ou bien, ta façon de parler si peu noble comparé à ses mots, si délicatement choisis :
« Ne me demande point, cela est une idée de mon mari ! Je lui avais pourtant dit que c’était risqué et que les esclaves plutôt que d’en adopter un, on devrait éradiquer le marché noir ! Déjà, je ne veux point savoir comment il en a fait la connaissance, ce lieu est bien trop incongru pour des nobles aussi délicats que nous. »
En effet, la question se posait. Le mari en question, ton maître semblait un peu dépassés par les mots de sa chère femme, mais, prit le temps d’y répondre avec calme, sagesse et détermination. Il devait montrer un fort caractère pour rivaliser avec celui de sa dame :
« Acheter un esclave présentait en soit de nombreux avantages. Tout d’abord, il est facile de négocier, surtout si c’est un enfant qui met du temps à être acheté, ainsi, c’est moins cher. Ensuite, il n’y a pas autant de formalités. Un esclave a le devoir d’obéir et ce peu importe ce qu’il subit. Au vu de l’éducation que nous réservons, mieux vaut quelqu’un, qui n’a déjà plus rien à faire de sa vie. Notamment, qu’il est plus simple, d’inculquer des idéaux chez quelqu’un, ayant été réduit à l’état de déchet. »
Son raisonnement n’était pas faux, pourtant, il semblait bien exaspéré sa femme ! Sous un soupir, elle annonça son avis :
« Dis surtout, que tu voulais faire ton justicier ! Parfois, tu montres bien trop de bonté ! Qu’importe, cela est fait, je pouvais bien t’accorder cela, tant que cet enfant suit nos instructions, et qu’il devienne un dévoué de l’Empire. »
Un pic lancé par la dame. Ton maître se lève, partant chercher un objet dans l’un des tiroirs. Il s’approche de toi, et te le pose en main. Cette lame argentée, dans lequel tu voyais ton reflet. Lame, qui servait bien à des choses. Son regard se plonge dans le tien, après avoir regardé avec sérieux celui de son épouse :
« Quelqu’un, qui a la haine contre ce monde, est plus apte, à faire couler le sang que n’importe qui. Cela peut être vu comme une libération, et, cela, est bien utile, d’avoir la hargne, quand on est un combattant, notamment un combattant de guerre. »
C’était si étrange, mais tu ressentis, que ses mots t’étaient adressé. Toi, qui a perdu tout espoir en ce monde, qui pourrait te libérer. Exprime ta douleur au travers d’une lame, c’est ce qu’il te murmurait, dans un écho invisible. Tout cela est grotesque, et pourtant vrai. L’esclave devint un enfant de noble, et, aux yeux de tous, il avait été trouvé blessé par le chevalier qui le prit sous son aile. On te disait amnésique, pour ne pas qu’il y ait de problèmes et, ta marque rouge, cachée sous un pansement, était un secret que tu te devais garder. Mensonger était ta vie aux yeux de la société, une identité nouvelle qui s’apprêtait à s’élever dans le ciel.
-------------------------
L’éducation était sévère. On voulait que l’Empire soit fier. De ce futur soldat enchaîné. Ton maître, ou plutôt, ton « père », était rarement là, tu devais donc passer le principal de ton temps, auprès de ta nouvelle figure maternelle, aux règles strictes et au fort esprit. Des professeurs venaient dans la demeure, dans le but d’enseigner. Si, tu essayas chaque arme que tu pouvais, il était évident que tu ne savais utiliser que les petites armes, comme les dagues ou les couteaux. Ta force physique, incroyablement faible en était sans doute la raison. Aussi étonnant cela était, tu fus aussi capable de dévoiler, ta capacité à manier la magie de foudre bien que… Cela n’était vraiment pas ça. Si tu savais faire qu’un éclat à l’époque, il n’empêche que les conséquences subites soient toujours les mêmes. Pourtant, il te fallait ignorer la douleur.
Tous les moyens étaient permis, pour que tu deviennes un soldat exemplaire. À tes 15 ans, tu allais subir la formation imposée par l’Empire, mais tu te devais d’être supérieur à eux ! Ne fais pas honte, à cette fière famille, ou tu t’en mordras les doigts. « Gloire à l’Empire et à l’Empereur, fierté est notre demeure, à notre patrie nos âmes se sont unies. » C’est ce que l’on impose à ton esprit. Une vision, qui se lie si facilement à ta raison. Rester, auprès d’Eria était en soit la plus grande épreuve. Son apprentissage, digne de son identité extrémiste, rendait, impossible, ta capacité à t’en déjouer.
Si tu es studieux, c’est grâce à elle. Si tu te montres aussi fier de tes capacités c’est grâce à elle. Si tu es provocateur, c’est grâce à elle. Si tu es aussi dépendant de cette famille, c’est grâce à elle. Si tu es aussi cultivé, c’est grâce à elle. Si tu es persécuteur, c’est grâce à elle. Si tu as ce besoin constant de te sentir supérieur aux autres, c’est grâce à elle. Elle t’a modelé avec facilité, tu n’étais qu’un caillou d’argile, ramassé, qu’elle a sculpté, sous ses idéaux, espiègles et dangereux. Une femme comme elle, est un ennemi à la paix.
Curieux, est l’attachement que tu finis par leur accorder. À tes faux parents, qui avaient enlevé ces chaînes tout en retenant ta liberté. Sans doute parce que tu étais une coquille vide autrefois, l’homme de maison avait eu raison, il faut croire. Tu t’étais habitué à cette vie, cela n’avait rien d’un supplice. Tu arrivais à garder la tête haute, et, effacés, étaient tes douloureux souvenirs en tant qu’esclave. Si devant le miroir, cette marque te le rappelait à chaque fois, sous ton regard de rage, tu faisais outre tout cela. Vous ressembliez plus à une famille. Stricte certes. Mais le cadre était là, tu arrivais, à le ressentir au plus profond de toi. Appartenant à cette lignée, une question s’est alors imposée. Toi, jeune enfant des Eldeithur, tu te devais, toi aussi, de faire perpétuer ces traditions. Tu devais, faire perpétuer cette fidèle famille impérialiste. Et oui… Eria, dans sa plus grande bonté et sa plus grande grâce t’annonça qu’elle t’avait trouvé une fiancée : Hàlka Asteria.
La famille Asteria est une famille proche des Eldeithur, car nombreux furent les accords entre eux. Les Asteria sont en possession d’un grand restaurant et leur théâtre est un grand divertissement pour Torix. Leurs artistes, viennent souvent, dans le cabaret gérer par la mère. Des connaissances d’antan, qui ont permis, de proposer leur fille aînée en tant que fiancée pour cette noble famille à laquelle tu appartiens. Entre impérialistes, faut s’entraider non ? Quand tu eus l’annonce, tu ne savais absolument pas comment réagir. Si tu fis un rire en pensant que c’était une blague, le coup d’éventail de la dame de maison te confirma que non. Dans quelle situation tu étais fourré sérieux ?! Une expression dépitée se lisait dans ton regard, mais tu continuas de sourire, pour ne pas subir la martyre de la rancunière épouse de ton maître. De toute façon, cela était trop tard, tu devais y faire face, car la belle demoiselle, n’allait point tarder….
Son sourire est d’une grâce sans pareil, ses cheveux, sont aussi doux que le soleil et son regard de jade, brille comme des éclats de cristal. Elle a cette beauté qu’on ne peut juger, une bienveillance sous ce visage opalin. Elle semble si cristalline et si discrète. Elle te salue avec harmonie. Son esprit et son cœur, semblent si pur comparés aux tiens. Tu ne sais pas comment réagir, tu la salues souriant, en essayant d’être le plus poli possible :
« Enchanté, mademoiselle, j’imagine que vous le savez déjà, mais je me nomme Nephtys Eldeithur. »
Heureusement, que depuis le temps, on t’avait appris ce que c’était que les manières :
« Enchanté Nephtys, je suis Hàlka Asteria, votre fiancée. C’est un plaisir pour moi, de vous rencontrer. »
Sa voix résonne comme un hymne de délicatesse. Elle semble si fragile, cette douce fleur de soleil. Nombreux seraient ceux, qui tomberaient sous son charme. En devenait clair, le choix de ta tutrice aux goûts luxueux.
S’en est suivi, un long buffet. Côte à côte, tu ne savais pas comment t’adresser à elle. Si loin, tu grandis des autres. Tu n’avais pas cette sociabilité, ton monde était restreint, entre un sombre cachot et cette demeure. Tu n’avais jamais visité Torix en soit, rares sont les fois, tu es allé au cabaret…. Ah ! Un souvenir te revint :
« Oh ! Tu as déjà chanté et dansé à notre cabaret ! »
À peine rencontrée ! Déjà tutoyée ! Tu étais comme ça, tu avais encore du mal, à comprendre la politesse qu’il faut entretenir, mais normal vu ton ignorance par rapport à la société. Hàlka, semblait surprise que tu l’aies reconnu et semblait quelque peu gêné face à la situation. Pourtant, elle en sourit, te demandant ton avis. Tu essayes de te remémorer ce passé et lui annonce que tu avais fortement apprécié. Tu n’avais point pu voir la fin, pourtant, tu te rappelles de sa voix angélique et de sa danse presque… Astral. Les mots s’échangent alors facilement, la discussion, se diversifie et vous vous emportez dans vos dires euphoriques. Tout semblait en ordre pour les deux familles, vous vous entendiez à merveille… Un peu trop parfois.
Ses visites étaient nombreuses, Hàlka, sous sa grâce florale, avait ce caractère espiègle ! Te faisant discrètement fuir tes entraînements pour te balader en Torix. Elle te fit sortir de ta tour d’ivoire et ensemble, vous faisiez les bêtises que feraient des enfants normaux et dans un milieu aisé. Oh, cela mettait en rage, Eria tandis que Ludwig, faisait avec. Vous ressembliez à deux adolescents qui adoraient taquiner leurs parents et les serviteurs du domaine. Tu gardes encore aujourd’hui, ces vieilles habitudes à taquiner les autres, mais tu es devenu encore plus un sale gosse qu’auparavant ! Vous embarquâtes même l’un de tes servants, dans ces mésaventures puériles, avec Ilyos, vus étiez un vrai trio particulier. Hàlka et sa vivacité, Ilyos et sa maladresse, toi et tes provocations légendaires !
Tu t’es émancipé de ton statut de déchet. Grâce à ton maître et ta maîtresse, devenus tes parents, grâce à Hàlka et son cœur enivré de bonheur. À Ilyos et sa présence à tes côtés. Ils t’ont façonné comme tu es aujourd’hui et tu grandis, encore, dans cette once de chaleur étrange.
Pourtant, plus le temps passe, plus tu te rends compte, de ce que tu ressens envers ta radieuse fiancée. Oui, elle est un véritable rayon de soleil dans ta vie, oui, tu apprécies, jouer ton rebelle à ses côtés. Sa présence t’est essentielle et elle aidée, dans la matérialisation de ton caractère. Pourtant, ce n’est point de l’amour que tu ressens… Une présence indispensable, un éclat de joie. Mais il n’y a pas d’amour entre vous. Ce n’est qu’une forte amitié, et tu la considérerais presque, comme une sœur de cœur. Tu te sentais coupé en deux, depuis le moment où tu pris conscience de deux choses : Hàlka était plus comme une sœur et Ilyos t’attirait étrangement. La situation était bien difficile, au vu, de ta responsabilité au sien de ta lignée.
-------------------------
Les sentiments éprouvés auprès de ton meilleur ami sont de plus en plus pesant. Son âme souveraine de ton cœur, tu sens, ces battements chaque fois que vous vous adressez la parole. Tu ne t’en sens que gêner, notamment envers ta jeune fiancée. Tu ne sais quoi faire, cette émotion est nouvelle, elle n’est que tendresse et tension, tu as l’impression d’être parfois en ébullition. Dérouté, vis-à-vis de tes complices, tu t’en éloignes petit à petit. Il est difficile de leur faire face, lorsque vous êtes tous les trois, tu ressens ce profond malaise, bloqué entre celle que tu dois épouser, et celui que tu voudrais aimer. Or, ce comportement étrange ne passe point inaperçu, bien loin de là. Souvent, ils essayent d’aborder la discussion, sans fin, tu leur accordes fictions. Oui, tu mens, sans cesse, les offenser, te donnerais l’impression de tordre ton cœur. À peine, tu t’imagines avouer, que tu souhaites annuler tes fiançailles… Tu y vois la tristesse sur le visage cristallin de ta dévouée amie. Tu ne veux pas la rendre triste et tu ne cesses, de tourmenter ton esprit. Mais cela suffit ! Hàlka te saisit, dans un lieu où pas une ombre demeure. Elle souhaite comprendre, elle ne veut plus ignorer tes mensonges. Ses insistances, te prennent de court, tu peux tout lui dire, absolument tout. Alors lance toi, ou sinon tu le regretteras ! Une grande inspiration, une angoisse constante, derrière ce sourire enfantin, on dira même, un sourire nerveux :
« C’est que… Comment dire ? C’est par rapport à toi et j’ai peur que tu le prennes mal. »
Tu tournes ton visage vers elle avec sérieux :
« Je ne veux pas t’épouser ! Je ne peux pas t’épouser ! »
Surprise, se lit sur son visage de blé mais, tu continues dans ta lancée :
« Je ne t’aime pas. Pas comme deux amoureux. Et je ne pourrais jamais t’aimer. Je ne ressens pas, ce genre d’attirance envers toi. Et, je ne veux pas épouser quelqu’un que j’aime pas, surtout si c’est toi, car je ne veux pas que tu te sentes mal. Tu es, comme une sœur pour moi. »
Son regard, trahi une certaine tristesse, pourtant amicalement, la blonde te sourit :
« Nephtys… Je suis heureuse que tu me le dises ! Ce n’était donc que ça ! Tu m’as fait peur ! Voyons, il ne fallait pas garder cela pour toi ! Je suis heureuse, de savoir que tu tiens à moi et que tu me voies comme une sœur. Honnêtement, je ne le prends pas mal, bien loin de là. Je n’ai jamais été pour les mariages arrangés, et, te voir comme un frère m’apporte une certaine douceur. Tant que tu es heureux au pire, je m’en fiche, j’espère que tu trouveras une femme digne de ton cœur ! »
Tu étais soulagé, cependant, son côté fleur bleue s’emportait lui. Tu voulus lui dire que… Tu n’étais pas intéressée par les femmes, néanmoins, il était déjà trop tard !
« Oh oui, il faudrait quelqu’un de doux, une belle jeune fille qui saurait faire chavirer ton cœur ! Mais, avant tout, il faut annuler ces fiançailles et plus vite que cela ! Ne t’inquiète pas, je vais tout faire pour m’arranger avec mes parents et convaincre les tiens. Je ne ressens pas non plus d’amour pour toi, du moins, pas dans ce sens-là. On est pareils en vrai. »
Sous un rire amusé, elle saisit tes mains, son éclat sonne grand, et pourtant, il sonne faux. Pourtant, tu es incapable de te rendre compte, qu’elle t’aime comme elle n’a jamais aimé quelqu’un, mais, elle aussi sait se taire, surtout en ce qui te concerne. Ainsi, elle te donne la motivation, de te prendre la tête avec tes parents. Sous une grande inspiration et presque avec puérilité, tu annonces à tes acheteurs ta demande :
« Je voudrais annuler les fiançailles avec Hàlka. Je refuse d’épouser quelqu’un que je n’aime pas et si, au début, j’ai pu croire qu’avec le temps cela marcherait et que je serais capable de l’accepter, je l’apprécie trop pour établir une relation empoisonnée. »
De but en blanc, tu ne voulais pas tourner autour du pot. Au début, on crut que tu faisais une blague, pourtant cela était bien sérieux. Tout le monde en était surpris. Il faut dire, vu la relation entre vous, personne n’aurait cru, qu’aucun amour était né entre vous. Certes, l’amour est encore une notion abstraite pour un garçon qui a 14 ans et une jeune fille de 15 ans, pourtant, c’est souvent à cet âge là que les premières relations ont lieues, notamment dans ce milieu. Eria est outrée et prend ce ton sévère :
« Tu oses décider de cela ? Tu es encore jeune, il est normal que tu ne sois pas amoureux ! »
« Certes, mais je ne pourrais jamais l’aimer. Je ne veux pas l’aimer de cette manière. »
Parce que tu as déjà quelqu’un qui a enivré ton cœur.
La discussion en devient longue et compliquée. Vous vous prenez la tête, et le pauvre père de famille, on lui demande à chaque fois son avis et peu importe ce qu’il dit, cela recommence sans cesse. Une véritable boucle infinie. Le père finit néanmoins par en avoir assez, frappant sur la table, son ton était froid et son regard brûlait de colère :
« Calmez-vous tous les deux, il se fait tard, nous en discuterons une prochaine, quand vous serez apte à parler autrement que d’une manière aussi déplorable. »
Vous ne pouviez répliquer, lorsqu’il s’énervait, mieux valait, ne pas être sur son passage…. Tu fis un soupire et après avoir pesté bien correctement, tu fis demi-tour pour retourner dans ta chambre. Tu pris un couteau et le plantas dans le mur. Long soupir, avant de te laisser tomber sur ton lit.
Les journées, se suivirent, et le froid entre ta mère adoptive et toi, ne se faisait que de plus en plus grand. On aurait dit, que tu faisais une véritable crise d’adolescence. Sans doute, était-ce le cas, pourtant… Cela allait bien plus loin, car il s’agissait d’un sujet bien sérieux…. Tu t’en plaignais sans cesse et te défoulais sur tes professeurs de combats et sur tes pauvres compagnons qui devaient supporter tes caprices. Nombreuses sont les fois, où tu faillis planter ta lame dans la gorge de quelqu’un à la moindre remarque. Le pire, c’est que tu t’excusais en souriant, alors qu’on sentait la colère en toi. Bonjour l’ambiance…. Et puis, tu eus cette conversation, avec celui qui avait exalté tes sentiments :
« Toute cette ambiance pour une histoire pareille… J’ai dû mal à comprendre les nobles parfois et pourtant, cela fait longtemps que je sers votre famille. »
« Je n’arrive pas à comprendre non plus ! J’ai le droit de ne pas vouloir l’épouser ! Certes, c’est prévu depuis quoi… Hmm… Trois ou quatre ans ? Et alors ! Je sais que je ne l’aimerais jamais, et puis pourquoi faire un mariage arrangé ? C’est stupide, qu’elle me laisse un peu choisir ! »
« Bah… C’est parce que, dame Eldeithur veut des petits enfants ! Après tout, elle souhaite énormément que votre lignée se perpétue pour la gloire de l’Empire comme elle le dit si bien ! »
« Je sais ! Mais ils m’ont bien adopté et de même que j’ai le temps quand même ! Ce n'est pas comme si j’allais mourir demain ! Si je n’ai pas envie d’épouser Hàlka, je ne l’épouse pas ! »
« Comment tu peux être aussi certain, que tu ne l’aimeras pas. Cela fait plus de 3 ans que vous vous connaissez, mais on est jeune, comme elle l’a dit, tu es jeune du coup, tu ne t'en rends peut-être pas compte. Ou bien… Tu le sais parce que tu as déjà quelqu’un ? »
Sons sourire est mesquin, il cherche à te taquiner, mais tu t’en trouves juste hyper-gêné. Ton visage rougit petit à petit, couleur qui ne passe pas inaperçu aux yeux de ton interlocuteur :
« Attends sérieux ?! C’est qui ? Une servante, c’est ça ? Tu ne sors pas assez, à moins que tu fasses des envolées nocturnes ahah. »
Il en rigole, mais, toi, tu vires complètement rouge :
« C-C’est pas vrai ! Tu t'imagines des trucs ! »
« Allez, dis-moi, je sais qu’il y a quelqu’un, je ne suis pas idiot, même si, cela ne doit pas être sérieux vu que tu es encore un enfant ! »
« Tu n'es pas si vieux que moi, tu sais ! »
« Certes… Mais j’ai quand même deux ans de plus. Alors, dis-moi, qu’est-ce qui te bloques tant ? »
« Je… N’ai… »
Tu marmonnes les mots suivants. Il te demande de parler plus fort. Mais, difficile est d’avouer, vers qui se tourne ton cœur, car c’est justement lui ! Tu prends une inspiration, il était trop tard, il n’allait pas te lâcher, tu n’avais plus rien à perdre :
« Je ne suis pas attiré par les filles ! Et je m’en rends compte parce que c’est toi qui m’attires ! Voilà… C’est… euh... »
Il y a un silence… Ton visage carmin, contraste avec ta peau si pâle. Ta gêne se voit à des kilomètres et tu as peur de sa réaction. Tu lui fais face et… Ta peur était bel et bien fondée :
« C’est une blague, j’espère… Enfin… Aimer un mec… Surtout moi ? Tu dois encore confondre tes sentiments haha... »
Ton cœur se brise en mille morceaux. Le temps s’est arrêté et… Il n'y avait pas pire situation…. Il annonçait, de façon très subtile, le dégoût qu’il en ressentait…. Tu avais envie de hurler et de partir le plus loin d’ici, même retourner dans tes cellules abominables serait plus agréable ! Ainsi, cela était dégoûtant d’aimer un homme…. Peut-être, tu avais tort oui ! Oui, c’est cela, tu confondais après tout ! Tu éclatas de rire, pour nier la réalité, tu sais très bien mentir, cette aptitude avait beaucoup de servitudes :
« Je plaisante idiot ! Comment tu as pu croire que je t’aimais ? Tu me fais trop rire, c’est incroyable. »
Tu t’es pris un véritable râteau….
-------------------------
Les choses se calmèrent petit à petit. On accepta ton choix vis-à-vis de tes fiançailles, et ce, grâce à la générosité d’Hàlka qui sut les convaincre. Tu allais pouvoir choisir la femme que tu épouseras… Cependant, en contrepartie, tu devais vraiment, ne faire aucune erreur, surtout, pur ta formation militaire qui allait débuter sous peu. Car tu atteignis l’âge des 15 ans, âge habituel, où tu es emmené à Elsia, pour devenir soldat, dans l’optique de servir l’Empire Naelite. Tu quittas la demeure, sous les pleurs d’Hàlka, le soutien -incroyablement difficile- d’Ilyos qui lui, en plus avait raté la formation, et les encouragements de tes parents. Ton éducation fut tournée dans ce sens-là, tes entraînements servaient pour ces années que tu allais passer au sein de la capitale.
Cela était strict, peut-être encore plus strict que ce que tu avais déjà subi. Cependant, tes conditions d’ancien esclave te permettaient de faire plus facilement face à la difficulté. Voir, tu la surmontais avec facilité. Tu faisais presque peur, tu étais des seuls, à afficher ce sourire dès les débuts lorsque tu avais une arme en main. Long cela était, et parfois tu en avais marre, mais… Tu ne pouvais fuir, car tu avais vécu seulement pour ce but. Tu devais devenir un objet de l’Empire. Et pourtant, le rêve des Eldeithur à voir une guerre éclatée, n’en devient qu’une simple utopie, face à la paix qui s’élargit petit à petit entre les deux pays. Le festival de Katara, n’en est que les prémices. Tu as l’impression qu’au final tout n’a servi à rien et pourtant… Jamais cette éventualité ne serait mise de côté. Les quelques lettres que tu reçois de ta mère, n’annoncent que son excentricité… Mais le pire restait à venir. Un traité de paix fut signé, il y a de cela deux ans. Alors là, c’était bien beau ! Que c’était grotesque…
Tu ressors comme l’un des meilleurs de ta formation. Une véritable fierté pour l’Empire, et pourtant, tu ne finis pas vraiment ta formation. À 17 ans, tu en ressors très frais, si ces deux années t’on permis de t’améliorer, de te rendre plus studieux, plus persécuteur et surtout… Cela a confirmé ton attirance pour les hommes. Mais, traumatisé, tu renias cette partie de toi et plus jamais, oh plus jamais tu n’en parlerais ! Mais qu’importe ! Tu es rappelé par tes parents, car tout le programme semble avoir changé pour tes extrémistes favoris. La raison en est simple : l’Académie de Calion. Son existence était à bannir et pourtant, ce lieu accordait bien des avantages pour les fiers serviteurs de l’Empereur. Ils souhaitent soutenir, la décision de l’Empereur, aussi déplaisante soit-elle, mais c’est surtout, que cela offrait de nombreuses possibilités vis-à-vis des Uxyens.
Ton entrée à l’Académie, n’était point difficile à tes yeux. Tes parents sont influents, ont de l’argent, et tu n’as pas de doutes sur tes capacités, notamment après avoir passé cette formation et en étant sorti presque comme une fleur. Mais on était jamais trop prudent, tu allais faire cet examen en bonne et due forme, et suivre les instructions de tes maîtres.
My abilities
Survie
Chasse
Orientation
Endurance
Fabrication
Ingéniosité
Dernière édition par Nephtys Eldeithur le Mer 4 Mar - 0:42, édité 7 fois